ƽÌØÎå²»ÖÐ

Vérité et réconciliation à ƽÌØÎå²»ÖÐ

52 appels à l’action répartis dans 5 catégories

Le rapport final de 2017 du Groupe de travail du vice-principal exécutif sur les études et l’éducation autochtones de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ lance une série d’appels à l’action jugés essentiels au succès du projet de réconciliation et de reconnaissance des peuples autochtones de ƽÌØÎå²»ÖÐ. Voici ces 52 appels à l’action ainsi qu’un aperçu de leur mise en Å“uvre.

La Commission deÌýtémoignageÌýet de réconciliation du Canada (CTR), ayant publié son rapport final en 2015, a appelé toutes les institutions et tous les citoyens canadiens à " honorer le passé et à réconcilier l'avenir ", en vue de faire face aux profonds préjudices infligés aux peuples autochtones par le système canadien desÌýpensionnatsÌýet ses héritages.ÌýIl ne fait aucun doute que le temps est venu pour ƽÌØÎå²»ÖÐ de donner la priorité, de la manière la plus sérieuse et la plus explicite, aux études et à l'éducation autochtones. On ne saurait trop insister sur l'importance de respecter ces engagements si nous avons l'intention de nous acquitter du devoir qui nous incombe, ainsi qu'aux autres universités du pays, de donner suite aux appels à l'action de la CVTR, en reconnaissant et en honorant les membres de nos communautés et partenaires autochtones - passés, présents et futurs. La communauté de ƽÌØÎå²»ÖÐ est prête, disposée et apte à relever ce défi, et considère en effet la réconciliation comme une occasion importante d'enrichir considérablement le milieu universitaire et d'élever notre société tout entière.

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    En cours de réalisationÌý Ìý Ìý Ìý ÌýÌýAchevésÌýÌý Ìý Ìý Ìý ÌýÌýAchevés et bonifiés

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    ÌýExplorer les appels à l’action par catégorie

    1. Recrutement et rétention des étudiants

    A photo of three smiling students on ƽÌØÎå²»ÖÐ campus, with trees and a domed roof in the background

    L’amélioration de l’accès à l’éducation des Autochtones est une facette essentielle de la réconciliation. Les appels à l’action 1 à 17 concernent le recrutement, l’inscription, les initiatives de rayonnement, l’aide financière et le soutien offert sur le campus.Ìý

    Appels à l’action 1 à 17

    1. Détermination de cibles (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à fixer des cibles précises en matière d’inscription, de rétention et d’obtention de diplômes pour les Autochtones au premier cycle et aux cycles supérieurs. Ces cibles doivent être raisonnables et nuancées en fonction des renseignements sur les mode les d’inscription des étudiants autochtones à ƽÌØÎå²»ÖÐ (p. ex., leur susceptibilite supérieure à étudier à temps partiel) :

    • Mille étudiants autochtones inscrits à ƽÌØÎå²»ÖÐ d’ici 2022 est une cible ambitieuse;
    • Obtention d’un diplôme de premier cycle en 8 ans et moins (au lieu de 4 ou 6 ans).

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    2. Financement (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Universite à déterminer de manière systématique des sources de financement externes (gouvernements fédéral et provincial, fondations) et à déposer davantage de demandes de financement pour subventionner des services de soutien plus élargis destinés aux étudiants autochtones.

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    3. Postes de conseiller en recrutement (achevé)

    Le Groupe de travail invite notre Université à financer un deuxième poste de conseiller en recrutement autochtone afin de promouvoir l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ dans un plus large éventail de communautés autochtones et pour soutenir le recrutement provenant de tout partenariat futur en matière de cheminement (court terme).

    Cet appel à l’action est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©. Pour en savoir plus, cliquez ici.

    4. Diffusion aux services communautaires (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à collaborer avec les services externes accessibles aux étudiants autochtones à Montréal pour appuyer le recrutement et la rétention (p. ex., bureau de la Commission scolaire crie à Montréal).

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    5. Facilitation à l’accès (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à élargir l’accès à ƽÌØÎå²»ÖÐ en tirant des leçons des programmes existants des établissements postsecondaires canadiens :

    • Moyen terme : Journey ƽÌØÎå²»ÖÐ/Parcours ƽÌØÎå²»ÖÐ : Finaliser ce programme relais pour compléter le protocole d’admission autochtone aux études de premier cycle. L’admission directe au programme menant à un diplôme est comprise dans cette mesure.
    • Long terme : Établir des cheminements de transition clairs entre des écoles secondaires et des cégeps précis et ƽÌØÎå²»ÖÐ.
    • Court terme : Octroyer un transfert d’unités ou une équivalence dans les programmes menant a l’obtention d’un diplôme de ƽÌØÎå²»ÖÐ pour des études appropriées effectuées dans des collèges de l’Ontario.
    • Modifier les pratiques actuelles de ƽÌØÎå²»ÖÐ en matière d’admission pour inclure explicitement les collèges de l’Ontario (dans des programmes scolaires pertinents, comme le programme general d’arts et sciences) comme cheminement éventuel vers ƽÌØÎå²»ÖÐ pour les étudiants autochtones. Les discussions menées avec la Commission scolaire crie révèlent qu’un grand nombre d’étudiants autochtones du Québec étudient a l’exterieur de la province, bien souvent dans des collèges de l’Ontario.
    • Moyen terme : Octroyer un transfert d’unités ou une équivalence pour les programmes d’études autochtones axés sur la terre, comme ceux offerts par le .
    • Moyen terme : Déterminer les programmes d’études collégiales en Ontario qui sont appropriés comme base claire de l’admission aux programmes de premier cycle à ƽÌØÎå²»ÖÐ.

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    6. Rayonnement dans les communautés autochtones (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à élargir son rayonnement auprès des communautés autochtones afin de faire connaï tre les possibilités d’études offertes par ƽÌØÎå²»ÖÐ en consacrant des ressources supplémentaires afin de recruter un plus large éventail d’étudiants issus des communautés des Premières Nations et des Inuits du Québec, du Nunavik, du Nunavut et de l’Ontario, notamment :

    • Un recruteur autochtone supplémentaire et 25 000 dollars en fonds de voyage additionnel.

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    7. Communication pour le recrutement (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à consacrer des ressources à la création d’outils de marketing et de communication comme des vidéos et des publicités à la radio pertinentes sur le plan culturel et linguistique, notamment pour cibler les publics cris et inuits dans leur propre langue.

    À cette fin, le Groupe de travail préconise la création d’une vidéo à l’intention des étudiants autochtones éventuels qui cherchent des renseignements sur les services et les ressources mis à leur disposition à l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.

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    8. Sensibilisation et collaboration de la maternelle jusqu’à la douzième année (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à accroïtre l’inscription d’étudiants autochtones à l’université et les efforts doivent commencer bien avant le cégep. Les transitions entre l’école primaire, l’école secondaire et le collège puis l’université représentent des obstacles éventuels au progrès. Les étudiants pourraient avoir besoin de mesures de soutien exhaustives à chacune de leurs années d’études afin de rester motivés. Nous recommandons de collaborer étroitement avec les communautés autochtones pour créer des programmes de transition et de soutien afin d’appuyer ces transitions. Il pourrait s’agir, par exemple, d’améliorer les programmes de sensibilisation avant l’école secondaire et les documents de communication pour inclure plus d’écoles ayant un effectif autochtone important. À court et a moyen terme, ƽÌØÎå²»ÖÐ doit faire ce qui suit :

    • Élargir le programme Homework Zone du Bureau de l’éducation en équité sociale et diversité afin d’inclure plus de communautés autochtones près de Montréal.
    • Par ailleurs, davantage d’activités de recrutement devraient cibler les groupes d’âge plus jeunes (court terme); et
    • Collaborer avec les intervenants locaux en éducation, comme l’Institution KIUNÀ : , afin d’établir des cheminements éducatifs clairs de l’école secondaire jusqu’au cégep et à l’université (moyen terme).

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    9. Hausse de l’allocation pour les autochtones du programme de doctorat en médecine (achevé)

    Le Groupe de travail invite notre Université à défendre une hausse du nombre de places réservées aux étudiants autochtones qui planifient étudier la médecine dans le programme provincial de doctorat en médecine au moyen du Programme de formation des médecins des Premières Nations et des Inuits du Québec. Àctuellement, seulement quatre places dans le programme de doctorat en médecine sont affectées aux étudiants autochtones à l’échelle de la province et elles sont partagées entre les quatre universités.

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    10. Recrutement pour les études de cycles supérieurs (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à ouvrir des cheminements vers les études de cycles supérieurs (en s’inspirant du programme d’été de chercheurs boursiers en recherche autochtone de l’Université McMaster) : ).

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    11. Augmentation du nombre d’inscriptions – programmes menant à l’obtention d’un diplôme (à venir)

    Le Groupe de travail invite notre Université à prendre connaissance que de nombreux étudiants autochtones de ƽÌØÎå²»ÖÐ sont inscrits à des programmes offerts par l’École d’éducation permanente, et à augmenter le nombre d’inscriptions dans les programmes menant à l’obtention d’un diplôme en effectuant ce qui suit :

    • Fixer des cibles de croissance pour des facultés précises du premier cycle et des cycles supérieurs;
    • Mettre au point des cheminements d’admission et des programmes de rétention propres aux facultés pour compléter les mesures de soutien offertes par la Maison des peuples autochtones.

    Cet appel à l’action est en attente. Pour en savoir plus, cliquez ici.Ìý

    12. Services de soutien enveloppant (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à créer un programme d’accompagnement proactif : il est essentiel d’offrir du soutien scolaire, social, financier et culturel au nombre croissant d’étudiants autochtones qui sont recrutés à ƽÌØÎå²»ÖÐ afin de les garder et de les soutenir jusqu’a l’obtention de leur diplôme. Le succès du programme de bourses de la Fondation MasterCard à ƽÌØÎå²»ÖÐ pourrait servir de modèle en offrant du soutien scolaire, financier et social, mais aussi du soutien par les pairs et des conseils dédiés aux étudiants autochtones afin de les appuyer tout au long de leur passage à ƽÌØÎå²»ÖÐ, y compris des services d’aide à l’emploi (c.-à -d. reproduire le mode le de la Fondation MasterCard en apportant des modifications significatives pour la communaute , dont des mentors scolaires et culturels).

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    13. Aide financière (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à améliorer le soutien financier destiné aux étudiants autochtones au moyen des mesures suivantes :

    • Modifier les structures de coût pour les étudiants autochtones, par exemple, en allouant automatiquement des bourses aux étudiants nouveaux ou à ceux qui poursuivent leurs études, tout en mettant au point un modèle de déclaration volontaire clair et équitable pour appuyer ces mesures (moyen terme);
    • Créer un fonds pour remettre des bourses d’études destinées à des possibilités particulières, comme des programmes de recherche d’été de premier cycle dans des laboratoires (incluant des programmes relevant du domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques comportant des critères d’admissibilités souples) (court terme);
    • Àssurer que le recrutement et la rétention des étudiants autochtones est un point de mire clé de la prochaine campagne de financement de l’Àvancement universitaire afin de créer de nouvelles possibilités pour les étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs et d’élargir les services aux étudiants autochtones, notamment ceux des programmes du domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (moyen terme);
    • Énvisager de mettre en place un modèle de financement des étudiants semblable au programme Haudenosaunee Promise de l’Université de Syracuse (), qui offre l’exonération des droits de scolarite et des frais obligatoires pour les apprenants autochtones des territoires à proximité, et qui à été créé « pour reconnaïtre la reconnaissance et l’appréciation de l’Université de Syracuse des héritages historiques, politiques et culturels des Haudenosaunee, et pour honorer le lien qui a été créé avec eux » (moyen terme);
    • Prendre des mesures concrètes vers l’exonération des droits de scolarite et des frais obligatoires pour tous les étudiants autochtones inscrits à ƽÌØÎå²»ÖÐ (moyen terme)

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    14. Indigenous Access ƽÌØÎå²»ÖÐ (achevé)

    Le Groupe de travail invite notre Université à financer Indigenous Access ƽÌØÎå²»ÖÐ de manière durable pour assurer le soutien continu des étudiants autochtones inscrits en travail social à ƽÌØÎå²»ÖÐ.

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    15. Mentorat des étudiants (en cours)

    Le Groupe de travail invite notre Université à créer un programme de mentorat qui pourrait inclure le mentorat individuel d’étudiants autochtones actuels par d’anciens étudiants ou des membres du corps professoral d’origine autochtone.

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    16. Prestation du programme

    Le Groupe de travail invite notre Université à favoriser l’élaboration de diverses options de prestation du programme de formation qui tiennent compte des besoins variés des étudiants autochtones (milieu urbain, rural, dans les réserves et hors réserve, responsabilités parentales et professionnelles). Ces options pourraient comprendre des programmes offerts en milieu communautaire, en ligne, sur le campus ou à l’extérieur, des programmes basés sur des cohortes ou intensifs (p. ex., deux semaines) et des programmes de certificat ou d’été. À cette fin, il sera essentiel de demander l’avis des communautés autochtones quant aux programmes dont elles ont besoin.

    17. Études de cycles supérieurs

    Le Groupe de travail invite notre Université à parfaire son programme d’études de cycles supérieurs en mettant l’accent sur le savoir autochtone au sein de toutes les disciplines.

    Le Groupe de travail invite en outre notre Université à répondre au besoin d’offrir aux étudiants autochtones voulant poursuivre des études aux cycles supérieurs des possibilités de financement plus importantes accompagnées de renseignements clairs et transparents sur l’admissibilité à ce financement et la manière d’y avoir accès.

      2. Histoire autochtone et présence symbolique

      A photo of the Hiawatha Wampum Belt flag flying against a blurred background of blue skies and trees

      La présence symbolique et la reconnaissance de l’histoire autochtone sont des facettes fondamentales de la réflexion de l’Université sur son histoire et de la démarche visant à faire du campus un endroit accueillant pour les étudiants, le personnel, les membres du corps professoral et la communauté autochtones. Les appels à l’action 18 à 28 portent sur des initiatives concernant les espaces culturels, les espaces de vie, la reconnaissance du territoire et le programme d’Aînés en résidence.

      Calls to Action 18-28

      18. Rocher Hochelaga (en cours)

      Le rocher Hochelaga est un repère historique durable de l’histoire autochtone et des interactions entre les colons et les peuples autochtones sur l’île de Montréal et son arrière-pays. Le rocher souligne les liens historiques et l’utilisation de la terre par les peuples autochtones. Il a été déplacé à un emplacement de choix sur la partie inférieure du campus de ƽÌØÎå²»ÖРà l’été 2016. Le Groupe de travail du vice-principal exécutif sur les études et l’éducation autochtones a été lancé publiquement lors d’une cérémonie sur ce site le 22 septembre 2016. Le 21 juin 2017, Journée nationale des Autochtones, une cérémonie a eu lieu 10 au rocher Hochelaga pour souligner la présentation du rapport final du Groupe de travail sur les études et l’éducation autochtones.

      Le Groupe de travail invite notre Université à terminer la relocalisation du rocher sur la partie inférieure du campus en mettant au point un plan d’aménagement du nouveau site, qui sera élaboré en consultation avec les communautés autochtones locales. La planification respectera ce qui suit :

      • Préciser la conception du site;
      • Être liée aux plans plus vastes de l’Université pour la partie inférieure du campus de ƽÌØÎå²»ÖÐ;
      • Assurer que tous les aspects des éléments physiques et symboliques de la conception respecteront les points de vue et les voix des communautés autochtones locales;
      • Assurer que le choix du libellé des plaques commémoratives soulignant le site, et reconnaissant son importance symbolique dans l’histoire et la présence autochtone, ainsi que l’histoire des relations entre les colons et les communautés autochtones, est fait en consultation avec les communautés autochtones locales;
      • Créer un comité honoraire composé de représentants de ƽÌØÎå²»ÖÐ et de détenteurs de savoir et d’Àînés de la communauté qui auront la responsabilité de formuler des recommandations quant à l’entretien du site.

      Une partie de cet appel à l’action est en cours et l’autre est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©±ð. Pour en savoir plus, cliquez ici et ici.

      19. Reconnaissance du territoire traditionnel (à venir)

      Le Groupe de travail invite notre Université à adopter une politique à l’échelle de l’Université qui :

      • Reconnaît le territoire traditionnel sur lequel l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ est sise;
      • Consulte directement les communautés autochtones pour préparer et formuler cet énoncé;
      • Établit, avec clarté et transparence, quand l’énoncé en matière de territoire doit être utilisé dans les activités, les événements et les publications de l’Université.

      Le Groupe de travail recommande également que l’énoncé en matière de territoire formulé par le souscomité sur les Premières Nations (ci-après le sous-comité) du Comité mixte du Conseil et du Sénat charge des questions d’équité serve de point de référence pour l’élaboration de cette politique.

      L’énonce du sous-comité se lit comme suit : « Nous souhaitons reconnaître que l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ est sur un emplacement qui a longtemps servi de lieu de rencontre et d’échange entre les peuples autochtones, y compris les nations Haudenosaunee et Anishinabeg. ƽÌØÎå²»ÖÐ honore, reconnaît et respecte ces nations à titre d’intendant traditionnel des terres et de l’eau sur lesquelles nous nous réunissions aujourd’hui. »

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      20. Histoire des interactions avec les peuples autochtones de ƽÌØÎå²»ÖÐ (en cours)

      ƽÌØÎå²»ÖÐ a eu une relation historique complexe avec les peuples autochtones au sein et au-delà du territoire où elle est située. Dans notre réponse aux appels à l’action lancés par la CVR, ƽÌØÎå²»ÖÐ doit démontrer son propre engagement à l’égard de la vérité et de la réconciliation en examinant son histoire de manière critique.

      Le Groupe de travail invite notre Université à commander une auto-évaluation critique des relations historiques entre ƽÌØÎå²»ÖÐ et les communautés et peuples autochtones menée par un groupe d’historiens et d’archivistes, tout en incluant des représentants des peuples autochtones et en respectant les traditions orales autochtones. Il sera nécessaire d’accorder un mandat et un cadre de référence à ce groupe pour garantir l’indépendance de ses activités. Il devra préparer un rapport présentant ses constats et ses conclusions qui sera soumis au vice-principal exécutif aux fins de mesures institutionnelles.

      À titre de modèle pour cette étude, le Groupe de travail recommande le cadre de référence et le processus utilisés pour préparer un rapport demandé par le vice-principal exécutif de la Northwestern University : .

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      21. Équipes universitaires et le nom de ƽÌØÎå²»ÖÐ (achevé)

      On a soulevé à maintes reprises le nom de l’équipe Redmen (Peaux-Rouges) lors de nos réunions – dans des discutions ouvertes tenues sur les campus centre-ville et Macdonald, des réunions avec des étudiants autochtones et des membres du corps professoral et du personnel, et des discussions avec un large éventail d’autres membres de la communauté mcgilloise.  Notre communauté a remis sérieusement en question la crédibilité des efforts de l’Université en matière d’autochtonie en raison de la connotation péjorative du nom de notre équipe masculine universitaire.

      Le Groupe de travail observe des utilisations antérieures du nom « Indiens » pour faire référence aux équipes masculines, et de « Squaws » ou de « Super squaws » pour les équipes d’athlètes féminines, ainsi que les expressions « Indiens sur le chemin de la guerre » et les « peaux rouges ont scalpé » mentionnées dans les médias de ƽÌØÎå²»ÖÐ. Un langage si dénigrant et injurieuxa été utilisé dans les années 1970, longtemps après la désignation officielle de« Redmen » pour l’équipe universitaire masculine. Én outre, des images stéréotypées de personnes autochtones ont fait leur chemin sur les jerseys et les casques de ƽÌØÎå²»ÖÐ avant qu’une décision de 1992 du ƽÌØÎå²»ÖРÀthletics Board exige de cesser l’utilisation de logo offensant, tout en conservant le nomRedmen principalement en raison des origines apparemment bénignes du terme Redmen : .

      Én vue de positionner ƽÌØÎå²»ÖÐ comme un chef de file de l’après-CVR tout en tenant compte des points de vue partagés au sein de la communauté mcgilloise, le Groupe de travail invite notre Université à lancer un processus de consultation à l’intérieur de l’Université, mais aussi auprès des organismes et des communautés externes concernés, afin de renommer les équipes universitaires masculines de ƽÌØÎå²»ÖÐ. Cette consultation doit mobiliser l’ensemble de la communauté mcgilloise, communiquer la valeur du renforcement communautaire lié au choix d’un nouveau nom d’équipe, et reconnaître les contributions des étudiants-athlètes, passés et présents, de l’Université. La consultation sera orientée par l’importance capitale pour l’avenir d’aller de l’avant sous un nom d’équipe de ƽÌØÎå²»ÖÐ qui met fin aux associations que « Redmen » évoque dans la société contemporaine.

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      22. Autochtonie et gouvernance universitaire (en cours)

      Le Groupe de travail invite notre Université à établir des mécanismes offrant une représentation des communautés autochtones dans les organes centraux de la gouvernance de l’Université, plus particulièrement, le Conseil des gouverneurs et le Sénat de l’Université, ainsi que lors des cérémonies importantes de l’Université, y compris les collations des grades.

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      23. Reconnaître l’excellence autochtone (en cours)

      Le Groupe de travail invite notre Université à s’assurer que les chefs de file d’origine autochtone de tout domaine sont pris en considération pour les doctorats honorifiques remis lors des collations des grades de l’Université, et que le processus de sélection de lauréats permet aux voix et aux recommandations autochtones de se faire entendre.

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      24. Programme d’Aînés en résidence (à venir)

      Le Groupe de travail invite notre Université à fournir du soutien financier aux programmes qui accueillent des Aînés autochtones et des détenteurs de savoir traditionnel sur le campus.

      Cet appel à l’action est en attente. Pour en savoir plus, cliquez ici.

      25. Programme d’artiste en résidence (à venir)

      Le Groupe de travail invite notre Université à mettre au point un programme d’artistes en résidence qui accueille sur le campus des figures de proue autochtones des arts pour de courtes périodes de réflexion, de mobilisation ou d’enseignement, allant de quelques semaines à tout un trimestre.

      Cet appel à l’action est en attente. Pour en savoir plus, cliquez ici.

      26. Autochtonie et espaces publics à ƽÌØÎå²»ÖÐ (en cours)

      Le Groupe de travail invite notre Université à créer un fonds dédié qui servira à ce qui suit :

      • Àcheter des Å“uvres et des artéfacts autochtones qui seront ajoutés à la collection permanente de ƽÌØÎå²»ÖÐ;
      • Soutenir les expositions d’arts autochtones; et
      • Assurer que les espaces publics de ƽÌØÎå²»ÖÐ reflètent son engagement à l’égard de l’éducation autochtone grâce à la présentation de l’art et de la culture autochtones sur nos deux campus.

      Én outre, à la suite d’une discussion avec les Facultés et la Planification des campus et des espaces, le Groupe de travail a cerné la reconstruction de la terrasse Leacock comme une possibilité immédiate d’enchâsser des thèmes autochtones dans nos espaces publics.

      Une partie de cet appel à l’action est en attente et l’autre est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©±ð. Pour en savoir plus, cliquez ici et ici.Ìý

      27. Lieux culturels et de séjour pour les membres autochtones de la communauté mcgilloise (en cours)

      Le Groupe de travail invite notre Université à offrir des lieux culturels adéquats aux étudiants, aux membres du corps professoral et aux employés autochtones, ainsi que des lieux de séjour et d’études convenables pour les étudiants autochtones en respectant ce qui suit :

      • Reconnaître et respecter les pratiques culturelles variées et spécifiques des peuples autochtones sur le campus, comme la cérémonie de purification (par la fumée) ou la préparation de repas culturels;
      • Reconnaître les besoins particuliers de certains étudiants, comme des lieux de séjour qui peuvent accueillir la famille immédiate d’un étudiant;
      • Offrir un espace pouvant répondre aux besoins communautaires des membres autochtones de notre communauté;
      • Offrir un lieu d’études convenable et culturellement pertinent pour les étudiants autochtones ainsi que le soutien éducatif approprié comme le tutorat, le mentorat, et les soutiens sociaux, psychologiques et techniques (p. ex., ordinateurs, TI, etc.);
      • Élargir et améliorer l’offre de lieux de séjour dédiés aux étudiants autochtones qui viennent à ƽÌØÎå²»ÖÐ en identifiant des installations convenables sur le campus et à l’extérieur qui peuvent être utilisées à cette fin;
      • Consulter les autres universités de la ville de Montréal en ce qui a trait au partage de locaux, particulièrement les lieux de séjour, pour les étudiants autochtones;
      • S’assurer que l’offre de lieux dédiés aux personnes et aux groupes autochtones est intégrée dans tous les aspects de la planification de l’Université, y compris les plans de l’Hôpital Royal Victoria.

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      28. Faire flotter les drapeaux des peuples autochtones du Québec (en cours)

      Reconnaissant l’importance de cre er des relations respectueuses et réciproques avec les nations autochtones, le Groupe de travail invite notre Université à faire ce qui suit :

      • À partir de juin 2018, remplacer le drapeau des Martlets qui flotte en haut du bâtiment des arts par le drapeau iroquois de la « ceinture de Hiawatha » (symbolisant l’unité au sein des Haudenosaunee) pendant la semaine où se tient la Journée nationale des Autochtones (21 juin);
      • Faire flotter le drapeau de chaque Première Nation du Québec à tour de rôle chaque année;
      • Placer un drapeau de la ceinture de Hiawathat de manière permanente au rocher Hochelaga récemment relocalisé sur la partie inférieure du campus.

      Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

        3. Programmes et curriculum universitaires

        Graduating students with red sashes stand with First Peoples' House staff

        ƽÌØÎå²»ÖÐ est en phase d’intégrer du contenu autochtone aux programmes de ses différentes facultés et d’enrichir son offre de cours sur le campus et dans les communautés. Explorez les appels à l’action 29 à 39 pour vous renseigner au sujet des cours sur le terrain, des programmes d’études et des démarches de revitalisation linguistique, entre autres.Ìý

        Calls to Action 29-39

        29. Formation pour les professions en soins de santé (en cours)

        Le Groupe de travail invite notre Université à mettre en œuvre un programme quinquennal (renouvelable) pour augmenter le nombre d’étudiants autochtones dans toutes les filières liées à la santé en fonction des besoins et des priorités autochtones. Le programme doit :

        • Travailler en étroite collaboration avec des communautés, des éducateurs et des professionnelles en soins de santé autochtones;
        • Définir une série d’étapes et de stratégies concrètes, dont une intervention proactive (la « phase d’exposition précoce ») auprès des jeunes autochtones, un soutien à la transition pour les élèves jeunes et adultes autochtones des cégeps et des mesures contre décrochage des étudiants actuels;
        • Reconnaître l’importance des programmes de santé autochtones dans les programmes de professions en soins de santé et l’ importance des membres du corps professoral, des universitaires et du personnel qui offriront le programme aux jeunes et aux étudiants autochtones;
        • Énglober un large éventail de professions en soins de santé, y compris, mais sans s’y limiter, l’École des sciences la communication, l’École de sciences infirmières, l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de la Faculté de médecine; la Faculté de médecine dentaire; et l’École de nutrition humaine de la Faculté des sciences de l’agriculture l’environnement;
        • Se développer au fil des années pour inclure d’autres programmes connexes en soins de santé ailleurs dans l’Université, notamment dans la Faculté des sciences et la Faculté des sciences de l’éducation (en particulier dans les domaines touchant la psychologie appliquée) et à l’École d’éducation permanente.

        Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

        30. Formation en travail social (en cours)

        Le Groupe de travail invite notre Université à mettre en Å“uvre un plan quinquennal renouvelable pour accroïtre l’effectif d’étudiants autochtones à l’École de service social de ƽÌØÎå²»ÖÐ et leur fournir les outils, la formation et le soutien nécessaires pour obtenir leur diplôme et changer les choses dans leurs communautés tout en cernant les problèmes autochtones qui affectent la société canadienne.

        Le programme doit offrir un soutien particulier aux étudiants potentiels (dès les premières demandes de renseignements, mettre les étudiants potentiels en relation avec d’autres établissements d’enseignement afin de terminer les cours préalables), soutenir la recherche de logement, fournir un soutien individuel pour les étudiants en cours d’études (conseils personnels et sur les e tudes, mentorat et tutorat) et aider à repérer les possibilités de développement de carrière, y compris les stages et les conseils de recherche d’emploi après l’obtention du diplôme.

        Le programme doit maintenir des liens avec des étudiants autochtones diplômés en travail social qui peuvent assumer le rôle important d’ambassadeurs et encourager la prochaine génération d’étudiants autochtones à rester à l’école et à s’engager dans des études postsecondaires.

        Une partie de cet appel à l’action est en attente, une autre est en cours et une autre est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©±ð. Pour en savoir plus, cliquez ici, ici et ici.

        31. Programe d’études autochtones (achevé)

        La Faculté des arts occupe une position privilégiée pour offrir une discipline émergente à son programme d’études autochtones - un domaine connaissant une croissance substantielle sur les plans de la recherche, de l’enseignement, de l’intérêt manifesté par les étudiants, de l’engagement communautaire et du soutien aux diplômés. Après deux ans d’existence seulement, son succès ne dément pas l’expérience acquise dans d’autres établissements au Canada et aux États-Unis où des programmes d’études autochtones ont connu une forte croissance ces dernières décennies.

        Le programme d’études autochtones a besoin d’être renforcé en tant que programme de mineure avant de le transformer en Institut d’études autochtones et d’engagement communautaire.

        Le Groupe de travail invite notre Université à prendre les mesures suivantes :

        • Fournir un soutien pédagogique pour le programme d’études autochtones pendant trois ans en embauchant un chargé de cours;
        • Offrir une bourse postdoctorale de deux ans pour bonifier les activités et les possibilités de recherche dans le programme d’études autochtones; et
        • Fournir un soutien à un administrateur à temps partiel et un budget de fonctionnement annuel pour appuyer les activités de consultation, coordonner les relations de collaboration avec les communautés et les organisations autochtones et parrainer des conférenciers et des détenteurs de savoir traditionnel.

        Cet appel à l’action est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©. Pour en savoir plus, cliquez ici.

        32. Institut d’études autochtones et d’engagement communautaire (en cours)

        Le Groupe de travail invite notre Université à créer et à soutenir une unité universitaire autonome dans la discipline émergente des études autochtones, laquelle sera dotée d’un corps professoral bénéficiant de postes menant à la permanence. Én établissant l’Institut d’études autochtones et d’engagement communautaire de ƽÌØÎå²»ÖÐ et en s’appuyant sur le succès du programme de mineure en études autochtones de la Faculté des arts, l’Institut abritera un nouveau programme de majeure et de spécialisation en études autochtones, dont l’objectif à long terme serait la création d’un programme d’études de cycles supérieurs en études autochtones.

        En ce qui concerne les activités de sensibilisation et l’établissement de partenariats avec les communautés, l’Institut mettra l’accent sur l’engagement local des communautés autochtones en priorisant les populations et organisations autochtones haudenosaunee, anishinaabeg et urbaines.

        L’Institut serait doté d’un corps professoral bénéficiant de postes menant à la permanence, généralement nomme de manière conjointe entre l’Institut et d’autres unités de l’Université. Ces membres du corps professoral étudieront les systèmes et les pédagogies du savoir autochtone, en cherchant à comprendre les sociétés autochtones de l’intérieur et en prenant acte de leurs philosophies, vécus, épistémologies, identités, pratiques de gouvernance politique, cultures et langues constitutives.

        Une partie de cet appel à l’action est en attente et l’autre est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici et ici.

        33. Cours sur le terrain et pédagogies fondées sur la terre (en cours)

        En mai 2017, ƽÌØÎå²»ÖÐ et l’École de service social ont offert la huitième édition annuelle du cours d’études autochtones sur le terrain. Ce cours unique offre la chance aux étudiants en travail social, droit, médecine et anthropologie ainsi qu’aux étudiants de la mineure en études autochtones d’en apprendre davantage sur les cultures et les visions du monde des Autochtones, en mettant tout particulièrement l’accent sur les enseignements des haudenosaunee et leur lien avec les domaines d’activité des étudiants. L’enseignement est offert par des Aînés de la communauté et une équipe multidisciplinaire de responsables d’enseignement. Pendant ce cours intensif de quatre semaines (y compris une semaine à Kahnawake, en territoire Mohawk), les étudiants pourront se familiariser avec les coutumes, les valeurs et les modes de vie des Àutochtones dans le cadre d’activités et d’ateliers quotidiens menés par des Àînés de Kahnawake et d’autres membres de la communauté, avec le soutien des responsables d’enseignement de ƽÌØÎå²»ÖÐ. On se penchera sur les effets intergénérationnels de la colonisation et des politiques canadiennes sur la société autochtone contemporaine. Én insistant sur l’apprentissage pratique, on a voulu améliorer les relations et combler les malentendus culturels entre les futurs professionnels et les communautés qu’ils seront éventuellement appelés à desservir.

        Le Groupe de travail invite notre Université à soutenir et à élargir les cours sur le terrain se rapportant à des activités autochtones en :

        • Consacrant un budget annuel dédié;
        • S’appuyant sur le succès de ce cours sur le terrain en tant que modèle pour créer des possibilités d’apprentissage similaires dans d’autres communautés autochtones, car ƽÌØÎå²»ÖÐ cherche à établir des relations de collaboration et de réciprocité avec les communautés;
        • Identifiant des partenaires universitaires de partout au Canada grâce auxquels nos étudiants et les leurs pourraient participer à des cours sur le terrain à la grandeur du pays. Le Groupe de travail a identifié un de ces partenaires potentiels —l’Université Dechinta Bush dans les Territoires du Nord-Ouest — avec qui le programme d’études autochtones de ƽÌØÎå²»ÖÐ a déjà conclu un accord permettant le transfert d’unités de cours.

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        34. Revitalisation et documentation des langues (en cours)

        Le Groupe de travail n’a pas supposé que les communautés autochtones voulaient voir les langues autochtones enseignées dans un cadre universitaire à des étudiants principalement non autochtones, alors que les taux de maïtrise de la langue dans les communautés sont en déclin ou très menacés. ƽÌØÎå²»ÖÐ doit consacrer ses efforts là où elle peut le plus contribuer à l’enseignement des langues et à leur revitalisation dans les communautés autochtones, tout en tenant compte des perspectives et des besoins des communautés autochtones tels qu’ils sont exprimés par leurs membres.

        Le Groupe de travail invite notre Université à élaborer un plan et une stratégie, de manière conjointe avec des éducateurs, des administrateurs et des Àïnés dans les communautés autochtones, afin que les ressources et l’expertise de ƽÌØÎå²»ÖÐ dans les domaines de la linguistique, de l’agrément de l’enseignement, de la psychologie didactique, des études autochtones et d’autres domaines viennent appuyer la revitalisation linguistique dans les communautés autochtones locales, en particulier dans le territoire traditionnel sur lequel est sis les campus de ƽÌØÎå²»ÖÐ.

        À cette fin, nous recommandons que ƽÌØÎå²»ÖÐ :

        • Consacre un soutien financier (« fonds de de marrage ») à ce plan, et détermine qui, à ƽÌØÎå²»ÖÐ, dirigera cette initiative pour l’Université. Le rapport du Groupe de travail suggère qu’il existe un leadership par rapport à la revitalisation de la langue dans le programme d’études autochtones, la Faculté des sciences de l’éducation et le Département de linguistique de la Faculté des arts; et
        • Passe à la mise en Å“uvre du plan une fois qu’il est approuve par les communautés et l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.

        Une partie de cet appel à l’action est en cours et l’autre est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©±ð. Pour en savoir plus, cliquez ici et ici.Ìý

        35. Diplôme en gestion des entreprises autochtones et administration publique en ligne offert à temps partiel (en cours)

        Les Canadiens qui déclarent une identité autochtone dans les sondages nationaux auprès des ménages représentent quelque 4,3 % de la population totale, et les peuples autochtones connaissent la plus forte croissance démographique au Canada. Le taux de chômage des Autochtones est systématiquement d’environ 2,5 fois plus élevé que le taux moyen du Canada, et le revenu annuel des Autochtones est beaucoup moins élevé que celui de la population en général. La proportion de la population non autochtone au Canada qui a obtenu un diplôme universitaire est trois fois plus élevée que la proportion des Autochtones. Comme pour toutes les universités, il incombe à ƽÌØÎå²»ÖÐ d’ offrir une variété d’occasions éducationnelles aux peuples autochtones afin de surmonter ces nombreux obstacles.

        À la suite du succès de l’élaboration et de la prestation de plus de 25 cours en ligne et de quatre programmes de certificat de premier cycle pour les peuples autochtones, l’École d’éducation permanente a proposé l’élaboration d’un programme de diplôme en ligne à temps partiel en gestion des entreprises autochtones et en administration publique.

        Le Groupe de travail invite notre Université à fournir un soutien financier à une étude visant à examiner la valeur et la faisabilité d’un tel programme. L’étude de faisabilité s’appuiera sur de larges consultations avec les communautés et les organisations autochtones, cernera l’intérêt communautaire et individuel pour un tel programme, établira des valeurs de référence pour les modèles et les pratiques exemplaires, identifiera le créneau spécifique que ƽÌØÎå²»ÖÐ peut occuper et évaluera l’impact socioéconomique du programme proposé.

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        36. Délivrance de diplômes et certificats en enseignement à l’intérieur de la communauté (en cours)

        Le Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits de la Faculté des sciences de l’éducation conçoit, développe et administre des programmes offerts à ces communautés pour les enseignants qui en sont issus. Le Bureau travaille en partenariat avec les autorités d’éducation des Premières Nations et des Inuits partout au Québec pour offrir aux enseignants des programmes communautaires de formation et de perfectionnement professionnel.

        Ce Bureau propose des programmes spécialisés de baccalauréat et de certificat. Son baccalauréat en sciences de l’éducation de la maternelle et du premier cycle du primaire permet aux diplômés d’enseigner n’importe où au Québec et ailleurs.

        Én termes de collaboration future avec les communautés autochtones, le Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits vise les campus satellites de ƽÌØÎå²»ÖÐ avec tous ses partenaires.

        Son dernier programme innovateur est un baccalauréat en sciences de l’éducation (maternelle/primaire) offert par l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, mais totalement dispensé dans la communauté, à Listuguj. Il s’agit d’un diplôme de ƽÌØÎå²»ÖÐ imprégné de valeurs Mi’gmaq. Les cours sont donnés par des membres de la communauté ayant des maîtrises ou des doctorats ainsi que par des professeurs et chargés de cours de ƽÌØÎå²»ÖÐ.

        Le Groupe de travail invite notre Université à reconnaître le travail novateur du Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits en apportant son soutien à ce bureau et à la Faculté des sciences de l’éducation pendant qu’ils mettent sur pied ce nouveau programme dans la communauté de Listuguj et qu’ils développent des plans pour les campus satellites en collaboration avec leurs partenaires des Premières Nations et Inuits.

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        37. Programme de futurs leaders (à venir)

        L’Institut pour l’étude du développement international, en partenariat avec Dialogues des futurs leaders Canada, propose un programme novateur qui favorise le renforcement des relations entre les communautés autochtones et non autochtones. Le programme rassemblera 40 futurs leaders canadiens pour un programme de six jours de cours et d’activités communautaires sur l’île de Vancouver et se tiendra pour la première fois en juin 2017. Le partenaire de ƽÌØÎå²»ÖÐ pour ce programme est l’Université de l’île de Vancouver.

        Le Groupe de travail invite notre Université à fournir un soutien qui permettra à l’Institut pour l’étude du développement international d’offrir cet événement annuel pour aboutir, avec le temps, à la création d’un réseau de leaders autochtones.

        Cet appel à l’action est en attente. Pour en savoir plus, cliquez ici.Ìý

        38. Programmes d’échange pour les étudiants autochtones (en cours)

        Les coûts associés aux programmes d’échange d’étudiants pourraient empêcher les étudiants autochtones d’y participer. Én outre, les échanges peuvent être difficiles, voire un peu intimidants, pour les étudiants, particulièrement pour les étudiants autochtones qui ont déjà à vivre leur transition à ƽÌØÎå²»ÖÐ. Pourtant, ces échanges, extraordinairement enrichissants pour les étudiants de premier et de cycles supérieurs, devraient être aussi accessibles que possible à tous nos étudiants.

        Le Groupe de travail invite notre Université à faciliter les échanges estudiantins pour les étudiants autochtones comme suit :

        • Identifier des institutions sÅ“urs avec lesquelles des accords d’échange pourraient être conclus;
        • Offrir aux étudiants autochtones des occasions d’apprendre les uns des autres, et de leurs différentes histoires et expériences, en travaillant ensemble sur différents campus universitaires; et
        • Mettre au point un modèle dans lequel les étudiants participants communiquent de façon virtuelle sur différents campus pendant leurs échanges, peut-être même en prenant des cours communs dont le contenu et les interactions se font en ligne.

        Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

        39. Contenu du curriculum d’études autochtones (en cours)

        La CVR invite les universités et les collèges à introduire des contenus autochtones et à s’engager avec les pédagogies, les épistémologies, les valeurs et les visions du monde des Autochtones dans leurs programmes et curriculum universitaires.

        Un examen des mesures prises dans d’autres établissements au Canada montre que cet appel a été pris en compte de diverses façons : dans certains cas, par des cours obligatoires; ailleurs, en intégrant le contenu autochtone dans les cours. Certaines approches combinent les deux.

        À ƽÌØÎå²»ÖÐ, on trouve des cours obligatoires ou des modules de cours avec des contenus autochtones à la Faculté de droit, la Faculté de sciences de l’éducation, l’École de service social de la Faculté des arts, et l’École de sciences infirmières et l’École de médecine de la Faculté de médecine.

        Le Groupe de travail invite les Facultés et les Écoles à tenir compte de cet appel à l’action de la CVR en présentant des plans au vice-président exécutif au cours de l’année universitaire 2017-2018 et des années suivantes, afin de suggérer comment intégrer du contenu autochtone dans les programmes et le curriculum universitaire.

        Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

          4. Recherche et effectif universitaire

          A woman in regalia speaks at an outdoor podium at ƽÌØÎå²»ÖÐ

          La recherche et l’effectif universitaire constituent une autre facette importante de la démarche de réconciliation de ƽÌØÎå²»ÖÐ. Les appels à l’action 40 à 47 recommandent à l’Université de continuer à conclure des partenariats de recherche avec les communautés autochtones et de recruter, reconnaître et soutenir les membres du corps professoral autochtones.

          Calls to Action 40 - 47

          40. Attentes liées à la recherche (en cours)

          Le Groupe de travail invite notre Université à réviser et à adapter au besoin les attentes liées à la recherche menée par le corps professoral et les étudiants qui entreprennent une recherche mobilisant la participation d’une communauté, puisque mener et diffuser ce type de recherche requiert plus de temps à réaliser que les formes traditionnelles de travail d’érudition. À cet égard, nous encourageons ƽÌØÎå²»ÖРà reconnaïtre explicitement les autres modes non orthodoxes de transmission et d’échange du savoir issus de résultats habituels axés sur des ressources textuelles.

          Le Groupe de travail invité en outre à revoir la notion de « pairs » dans les contextes de recherche universitaire. Les études universitaires autochtones peuvent mieux se prêter à une évaluation par des individus dans les communautés qui de tiennent des connaissances et qui comprennent si la recherche en question peut affecter ou profiter, et de quelle façon, aux communautés, aux peuples, aux territoires et au savoir autochtones.

          Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

          41. Financement interne de la recherche (à venir)

          Le Groupe de travail invite notre Université à créer des distinctions associées à un financement interne pour soutenir les chercheurs et les étudiants de ƽÌØÎå²»ÖÐ qui entreprennent une recherche menée par ou en partenariat avec des Autochtones, laquelle de montre un engagement sans limite envers les principes PCÀP (propriété, contrôle, accès et possession) pour les Premières Nations et les protocoles avancés par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les appels à l’action de la CVR, l’Énoncé de politique des trois Conseils et le Protocole de recherche de l’Àssemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (ÀPNQL).

          Cet appel à l’action est en attente. Pour en savoir plus, cliquez ici.

          42. Partenariats avec les communautés (en cours)

          En vue de formaliser les principes PCÀP, le Groupe de travail invite notre Université à créer des partenariats avec des communautés autochtones là où le corps professoral et les étudiants de ƽÌØÎå²»ÖÐ risquent d’entreprendre une recherche. De tels partenariats peuvent prendre la forme de protocoles d’entente ou d’accords entre les communautés autochtones et l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ. Le fondement des partenariats devrait être de permettre aux communautés autochtones de conseiller le milieu de la recherche mcgillois sur les questions les plus urgentes concernant leur communauté qui nécessitent une étude. Il faudrait également envisager de créer une banque de questions où de sujets de recherche formulés par les communautés que les étudiants de ƽÌØÎå²»ÖÐ peuvent être invités à approfondir par des projets de recherche indépendants ou de cycles supérieurs. Ce type d’initiative illustre le mode le de partenariat auquel ƽÌØÎå²»ÖÐ devrait aspirer, permettant à la recherche d’émaner des communautés autochtones et, ultimement, de servir leurs intérêts.

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          43. Protocoles et exigences de recherche (en cours)

          Le Groupe de travail invite notre Université à établir des exigences claires pour les chercheurs de ƽÌØÎå²»ÖÐ (y compris le corps professoral, les boursiers de recherche postdoctorale, les étudiants de premier et de cycles supérieurs, et les associés et assistantes de recherche) qui entreprennent des études mobilisant les peuples, les communautés, les vécus et les savoirs autochtones, notamment :

          • La création d’un cours sur les méthodologies, les vécus et les expériences autochtones conçu et pilote en collaboration avec des membres de communautés autochtones, lequel doit être suivi par tous les chercheurs de ƽÌØÎå²»ÖÐ dont les travaux impliquent les peuples, les communautés, les vécus ou les savoirs autochtones;
          • La création d’un protocole de recherche obligatoire fonde sur les principes PCÀP pour des études comprenant une collecte et une utilisation de données provenant de recherches avec des communautés et des peuples autochtones;
          • La mise à jour des critères d’éthique de la recherche et des processus de révision de ƽÌØÎå²»ÖÐ afin de garantir que toute recherche concernant les peuples autochtones est conforme à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, à l’Énonce de politique des trois Conseils, au protocole de l’ÀPNQL et aux principes PCÀP, tout en étant également conforme aux comités d’éthique des communautés autochtones;
          • La garantie que tous les membres du comité d’éthique de la recherche de ƽÌØÎå²»ÖÐ aient la formation requise pour réviser les propositions de recherche concernant les peuples autochtones; et
          • La nécessite que tous les chercheurs de ƽÌØÎå²»ÖÐ aspirant à mener une recherche dans une communauté autochtone prouvent la conformité de leur recherche à toutes les exigences applicables aux recherches communautaires en matière d’éthique, avant même qu’elle ne soit approuvée par un comité d’éthique de la recherche de ƽÌØÎå²»ÖÐ.

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          44. Embauche groupée et établissement des objectifs (en cours)

          Le Groupe de travail invite notre Université à établir une cible de nomination d’au moins 35 professeurs autochtones pour des postes permanents ou menant à la permanence d’ici 2032 (environ 2 % de représentation dans un intervalle de 15 ans). Des stratégies pour atteindre cet objectif doivent être établies de manière centrale et dans les facultés :

          • De manière centrale :: Initier une embauche groupée menée par le vice-principal exécutif (aux études) qui vise, au cours des trois prochaines années, à embaucher dix nouveaux membres permanents du corps professoral qui ont une expérience vécue et une expertise à l’égard des savoirs, des épistémologies, des méthodologies, des vécus, des traditions, des langues ou des systèmes juridiques et de gouvernance autochtones. Ces postes ne devraient pas être concentrés dans une seule unité ou faculté; l’objectif doit être d’approfondir l’expertise autochtone à l’ensemble du campus. Le Groupe de travail enjoint également d’attribuer, à l’intérieur même de cette embauche groupée, trois chaires de recherche du Canada dans les domaines des sciences autochtones de la durabilitê, des sciences autochtones de la santê et des sciences humaines autochtones.
          • Dans les facultés :Réclamer la formulation de cibles locales pour l’embauche d’Àutochtones au cours des cinq, dix et quinze prochaines années, comprenant, de la part des facultés, une révision périodique de leur progrès et un compte rendu annuel au vice-président exécutif dans le cadre du rapport annuel sur l’équité en matière de recrutement universitaire.

          Tout en répondant de la façon la plus ferme possible à cette demande de recruter des membres permanents du corps professoral autochtone, l’Université est également enjointe à explorer le potentiel de recrutement de personnel enseignant autochtone pour des postes sans possibilité de permanence, comme des professeurs issus de la pratique professionnelle ou du personnel enseignant sous contrat et hiérarchisé.

          Une partie de cet appel à l’action est en attente, une autre est en cours et une autre est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©±ð. Pour en savoir plus, cliquez ici, ici et ici.

          45. Recrutement équitable

          Le Groupe de travail invite notre Université à établir et à appuyer des stratégies de recrutement actives, innovatrices et équitables qui respectent et soutiennent les Àutochtones, comme :

          • Imposer une formation obligatoire en matière d’équité et de méthodes de recrutement proactives pour les comités de recrutement universitaire afin de garantir que les processus parviennent et parlent aux candidats autochtones potentiels;
          • Mettre en place une formation destinée à l’ensemble du corps professoral, des employés et du personnel à propos de la CVR et des territoires et communautés autochtones proches et concernés, conçue pour souligner comment les efforts de ƽÌØÎå²»ÖÐ pour recruter, soutenir et retenir le corps professoral autochtone font partie de son engagement à remodeler ses relations avec les peuples autochtones;
          • Encourager le recrutement de membres du corps professoral provenant de territoires locaux ou proches en tenant compte de l’importance des liens autochtones à la terre et à la communauté;
          • Encourager les comités de recrutement, les directeurs de départements et les doyens à envisager des durées de mandat qui permettent aux professeurs autochtones réalisant des recherches mobilisant la communauté de passer des périodes de temps dans leurs communautés, même lorsque ces dernières ne sont ni proches, ni locales (p. ex., enseignement condensé dans un trimestre universitaire, permettant d’en passer un autre dans la communauté);
          • Permettre aux comités de recrutement de recruter et de nommer des candidats à des postes menant à la permanence lors de transition entre des programmes de doctorat ou postdoctoraux de ƽÌØÎå²»ÖÐ. Le talent autochtone existe parmi nos étudiants à la maïtrise et nos candidats au doctorat et postdoctoraux. Il est possible que ces jeunes chercheurs souhaitent demeurer au sein de notre Université, laquelle peut aussi être près de leur communauté natale. Leur capacité à y demeurer ne doit pas se heurter à des normes contre l’embauche de candidats provenant de nos propres bassins de candidats au doctorat et postdoctoraux. Ces étudiants peuvent également avoir des réseaux de mentorat et de soutien à ƽÌØÎå²»ÖÐ, et ne seront pas bien servis si l’on s’attend à ce qu’ils les laissent derrière lorsqu’ils amorcent une carrière universitaire.
          46. Rétention équitable (en cours)

          Le Groupe de travail invite notre Université à soutenir la rétention du corps professoral autochtone grâce à :

          • Des attentes universitaires adaptées et plus souples étant donné les vastes tâches de service effectuées par le corps professoral autochtone qui ne sont pas suffisamment reconnues ou soutenues (p. ex., mentorat, soutien et recrutement d’étudiants et de nouveaux membres du corps professoral, et consultation sur divers comités et initiatives autochtones). À titre d’exemple, ceci peut se manifester par des charges d’enseignement et/ou des attentes adaptées concernant ce qui correspond à de la recherche et à de la diffusion de résultats de recherche;
          • La redéfinition du rôle universitaire traditionnel tripartite, soit l’enseignement, la recherche et le service pour mieux refléter les approches autochtones au travail d’érudition;
          • La valorisation des activités communautaires ou territoriales (p. ex., activités de rayonnement, mentorat des jeunes, recrutement) en tant que partie intégrante au dossier d’enseignement, de recherche et/ou de service d’un professeur;
          • La création de possibilités de collaboration parmi les membres du corps professoral, les administrateurs universitaires et l’Àssociation des professeurs et bibliothécaires de ƽÌØÎå²»ÖÐ (ÀPBM) afin de s’entendre sur la souplesse nécessaire pour garantir aux membres autochtones du corps professoral des trajectoires fructueuses;
          • La garantie que l’importance du service communautaire ne soit pas subjuguée par la recherche;
          • La mise sur pied d’un programme de mentorat ouvert à tous les professeurs occupant des postes menant à la permanence.

          Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

          47. Reconnaissance du travail dans la communauté (en cours)

          Le Groupe de travail invite notre Université à reconnaïtre explicitement qu’un grand nombre d’universitaires autochtones s’engageront à vie envers leur communauté. Ces collègues s’épanouiront, et l’Université de même, s’ils n’ont pas à choisir entre leurs responsabilités envers leurs communautés et les exigences d’une carrière universitaire. Les nominations universitaires et les critères pour évaluer le rendement universitaire (p. ex., pour le mérite, le renouvellement, la permanence et la promotion) doivent être assez souples pour valoriser le succès des spécialistes autochtones menant des recherches communautaires. Comprendre comment l’Université peut reconnaïtre et récompenser le travail communautaire en matière d’enseignement, de recherche et de service appelle au dialogue soutenu et ouvert avec collègues autochtones.

          Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

            5. Renforcement des capacités et ressources humaines

            A man in regalia speaks at an outdoor podium at ƽÌØÎå²»ÖÐ, with students standing behind him

            La stratégie en matière de ressources humaines de ƽÌØÎå²»ÖÐ joue un rôle important dans le soutien des étudiants, des membres du corps professoral et du personnel. Les appels à l’action 48 à 52 portent sur la création du Bureau des initiatives autochtones, sur les communications de l’Université et sur le renforcement des partenariats.

            Calls to Action 48 - 52

            48. Bureau des initiatives autochtones (achevé)

            Le Groupe de travail invite notre Université à créer un Bureau des initiatives autochtones qui devra :

            • Être conforme aux autres administrations supérieures et avoir un personnel approprié et un budget adéquat; le Bureau sera holistique et inclura des étudiants, des employés et des membres du corps professoral;
            • Avoir un mandat qui comprend : la surveillance continue du progrès de l’application des appels à l’action du Groupe de travail, la facilitation de la coordination et des collaborations entre les campus et la garantie de produire un rapport annuel au Sénat.

            L’établissement de ce Bureau devra avoir lieu en même temps que l’Université se mobilise à :

            • Appuyer officiellement les appels à l’action de la CVR et les Principes d’Universités Canada en matière d’éducation des Àutochtones;
            • Mettre sur pied un Fonds pour l’éducation des Àutochtones réservé à encourager de nouvelles initiatives de collaboration afin de contribuer à la réalisation d’objectifs recommandés par le Groupe de travail. Ce fonds, administre par le Bureau des initiatives autochtones, devra être offert à l’ensemble de la communaute mcgilloise et inclure un soutien de la part de partenaires externes;
            • Inclure l’éducation autochtone dans l’énonce de la mission universitaire;
            • Inclure l’éducation autochtone dans les plans stratégiques.

            Cet appel à l’action est ²¹³¦³ó±ð±¹Ã©. Pour en savoir plus, cliquez ici.

            49. Rapport sur les indicateurs de rendement clés (en cours)

            Le Groupe de travail invite notre Université à améliorer la qualité des rapports sur les indicateurs de rendement clés associés à l’admission, la rétention et la réussite des étudiants autochtones, et au recrutement et à la rétention des membres du corps professoral et du personnel d’origine autochtone en :

            • Améliorant la collecte, la surveillance, les analyses et la diffusion des données; et
            • Rédigeant des rapports officiels au Sénat et au Conseil des gouverneurs sur les indicateurs de rendement clés connexes à la représentation autochtone.

            Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

            50. Communications et sensibilisation (en cours)

            Le Groupe de travail invite notre Université à créer une strateégie de communication coordonnée concernant les initiatives, les programmes et les peuples autochtones. Cette action peut prendre forme sur une plateforme en ligne ou à l’aide de documents imprimés. À cet égard, le Groupe de travail invite en outre notre Université à explorer et à développer des modes systématiques visant à améliorer de la prise de conscience générale et la compréhension quant aux questions autochtones et à stimuler la participation ayant trait aux initiatives d’éducation par tous les membres de la communauté mcgilloise.

            Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

            51. Établissement et renforcement des partenariats (en cours)

            Le Groupe de travail invite notre Université à établir de nouveaux partenariats, et à renforcer les partenariats existants, avec les communautés autochtones en :

            • Créant un Comité consultatif autochtone ou un Conseil de l’éducation autochtone officiel ayant un mandat précis, lequel comprend des dirigeants des communautés et des intervenants de ƽÌØÎå²»ÖÐ;
            • Créant davantage d’occasions pour la communauté mcgilloise de visiter des communautés autochtones, de les découvrir et d’en apprendre sur eux;
            • Collaborant avec des organismes de service aux étudiants, communautaires et universitaires autochtones aux échelles local, provincial, national et international dans l’intention de créer des occasions de réseautage, de partage des ressources et de pratiques exemplaires;
            • Élaborant une stratégie d’approvisionnement qui soutient l’économie autochtone (p. ex., entreprises de restauration, artistes, consultants, etc.) et qui est respectueuse et consciente des protocoles de commerce autochtone.

            Cet appel à l’action est en cours. Pour en savoir plus, cliquez ici.

            52.Stratégies en matière de ressources humaines (à venir)

            Le Groupe de travail invite notre Université à élaborer et à communiquer une stratégie visant à accroïtre la représentation et la réussite autochtones de l’effectif de ƽÌØÎå²»ÖÐ en :

            • Créant un poste de consultant en ressources humaines autochtones et élaborant une stratégie pour assurer l’efficacité du recrutement, de la rétention et de l’avancement du personnel autochtone à ƽÌØÎå²»ÖÐ;
            • Cherchant une expertise et une expérience en matière d’élaboration et de mise en place de stratégie l’aide de consultation externe (comme avec le Canadian Council of Aboriginal Business);
            • Mettant sur pied un programme de mentorat pour les membres du corps professoral et du personnel d’origine autochtone;
            • Créant un programme d’Àïnes en résidence et embauchant des Àïnes comme employés salariés avec des espaces offerts aux services d’écoute, aux rencontres et aux pratiques spirituelles.

            Cet appel à l’action est en attente. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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