Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ

Traduction et Guillemets

Photo par Hossein Taheri

Une étudiante lit un article publié en français, qu’elle souhaite citer dans son travail final rédigé en anglais. Elle estime qu’une traduction de son cru est automatiquement considérée comme une paraphrase et se contente de fournir la référence du passage qu’elle a traduit, sans toutefois mettre ce passage en évidence en le plaçant entre guillemets ou en le mettant en retrait. S’agit-il d’une méthode acceptable pour inclure une traduction dans un travail universitaire?

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Non.

Pourquoi cette situation pose-t-elle un problème?

Même si votre choix de mots change la formulation de la phrase ou du paragraphe, il n’en reste pas moins que le message et les idées appartiennent à l’auteur de l’original. Il est important que le lecteur soit capable de reconnaître les propos dont vous n’êtes pas l’auteur. Toute traduction doit être traitée comme une citation.

ĚýLes Ă©tudiants qui auront commis une telle infraction seront convoquĂ©s Ă  un entretien avec le ou la responsable de la discipline. Pour plus de dĂ©tails, veuillez consulter les articles 15(a), 54 et 56 du Recueil des droits et obligations de l'Ă©tudiant.

Comment Ă©viter cette situation?

Pour intégrer un texte traduit à vos travaux, vous pouvez:

  • mettre les passages traduits entre guillemets et ajouter une note de bas de page indiquant que vous avez vous-mĂŞme traduit le texte en anglais; dans ce cas, le texte original serait mis entre guillemets dans la note et accompagnĂ© de la rĂ©fĂ©rence;
  • placer le texte traduit en retrait de façon Ă  ce que ses marges soient plus larges que celles du texte principal; dans ce cas, le passage dans la langue originale serait placĂ© avant ou après la traduction.
(MLA Handbook for Writers of Research Papers, 7e Ă©d., New York, The Modern Language Association of America, 2009, p. 104-105.).

Consultez les bibliothĂ©caires de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ pour savoir quelle mĂ©thode convient le mieux dans votre discipline universitaire.

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Au lieu de chercher uniquement le bon article chaque fois que je fais des recherches à la bibliothèque, il est bien plus facile de télécharger quelques revues et de les parcourir plus tard pour trouver l’article parfait. C’est pour mon usage personnel, alors où est le problème?
MĂŞme si des articles individuels peuvent ĂŞtre tĂ©lĂ©chargĂ©s Ă  des fins personnelles, le tĂ©lĂ©chargement intĂ©gral de revues et de journaux ne respecte pas les contrats de licence qui rĂ©gissent l’accès Ă  ces ressources virtuelles et qui engagent l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ et la bibliothèque. Il s’agit d’un usage abusif des ressources de la bibliothèque, qui entraĂ®nerait une allĂ©gation d’infraction au Code de conduite de l’étudiant et des procĂ©dures disciplinaires, article 12.

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Information Supplémentaire

«ĚýEn mĂŞme temps que l’Internet nous permet de franchir les barrières linguistiques et culturelles, le plagiat par traduction est susceptible d’augmenter. Si ce type de plagiat est plus difficile Ă  dĂ©tecter, car la traduction est un processus souvent flou et difficile Ă  reconnaĂ®tre, il est encore plus difficile Ă  endiguer, car il traverse le plus souvent les frontières. Il est très facile pour une personne qui parle deux langues de traduire un texte et de le faire passer pour sien, car elle a la quasi-certitude qu’aucun locuteur de la langue A ne lira la version traduite dans la langue B, et vice versa.Ěý»

Traduction de:
"As the Internet helps us cross language and cultural borders, more and more incidents of translated plagiarism are bound to arise. These incidents are much harder to detect, as translation is often a fuzzy process that's hard to search for, and even harder to stop as they usually cross international borders. It's very easy for someone who speaks two languages to take a piece of work, translate it and claim it as their own while feeling secure that almost no one who speaks language A will read the language B version and vice versa."


- Bailey, J. «ĚýTranslation PlagiarismĚý», 13 aoĂ»t 2005, , page consultĂ©e le 3 aoĂ»t 2012.

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