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Juin, mois de la sensibilisation à l’AVC

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 1 June 2017

Le Neuro, important centre de traitement de l’AVC à Montréal

Le mois de juin est le mois de la sensibilisation Ă  l’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral (AVC) afin de conscientiser le grand public aux dangers de cette affection grave et Ă  l’importance d’une intervention rapide lorsqu’elle survient. Il se produit un AVC toutes les 10Ěýminutes au Canada. Chaque annĂ©e, environ 14Ěý000ĚýCanadiens meurent d’un AVC, ce qui en fait la troisième cause de dĂ©cès au Canada.

En 2015, le gouvernement du Québec a désigné le Neuro comme centre tertiaire de traitement de l’AVC, faisant de cet établissement le deuxième centre du genre à Montréal. Depuis, le personnel de l’aire de réception ultraspécialisée du Neuro a prodigué des soins immédiats à des centaines de patients et ne cesse d’améliorer ses services afin de s’assurer que les victimes d’AVC reçoivent les meilleurs soins qui soient.

«ĚýPlus un patient reçoit rapidement les bons soins, au bon moment et au bon endroit, plus ses chances de s’en sortir sans sĂ©quelles graves sont grandesĚý», affirme RosaĚýSourial, infirmière clinicienne Ă  l’aire de rĂ©ception ultraspĂ©cialisĂ©e.
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Nouvel accès direct à l’aire de réception ultraspécialisée

L’année dernière, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a publié une directive sur la trajectoire clinique dans l’AVC, depuis les soins préhospitaliers jusqu’aux soins de courte durée.

«ĚýDepuis le 15Ěýoctobre, les techniciens ambulanciers qui interviennent auprès d’un patient Ă  domicile peuvent le transporter immĂ©diatement vers un centre tertiaire, comme le NeuroĚý», explique RosaĚýSourial. «ĚýSi, selon les techniciens ambulanciers, le patient prĂ©sente les trois symptĂ´mes de l’échelle de Cincinnati, ils peuvent nous prĂ©venir qu’ils sont en route avec ce patient.Ěý»

L’échelle de Cincinnati permet d’évaluer l’état d’un patient selon trois critèresĚý: affaissement facial, troubles de l’élocution et faiblesse dans un membre. Les patients qui obtiennent un score deĚý3 surĚý3 peuvent ĂŞtre transportĂ©s directement au Neuro. Urgences-SantĂ© [MBM1]Ěýappelle alors le personnel de l’aire de rĂ©ception ultraspĂ©cialisĂ©e pour le prĂ©venir de l’arrivĂ©e imminente du patient.

La directive du ministère de la SantĂ© et des Services sociaux repose sur la politique dite de la «Ěýbonne interventionĚý». La bonne intervention consiste parfois Ă  rĂ©aliser une thrombectomie, laquelle consiste Ă  retirer les caillots (thrombus) qui se sont formĂ©s dans un vaisseau sanguin du cerveau.

«ĚýDepuis le mois d’octobre, nous avons observĂ©, Ă  l’aire de rĂ©ception ultraspĂ©cialisĂ©e, une augmentation du nombre de patients soumis Ă  une thrombectomieĚý», affirme RosaĚýSourial. «ĚýCette intervention est rĂ©alisĂ©e par nos deux neuroradiologues interventionnistes, les DresĚýDonatellaĚýTampieri et MariaĚýDelĚýPilarĚýCortesĚýNino.Ěý»

En fait, le nombre de patients admis Ă  l’aire de rĂ©ception ultraspĂ©cialisĂ©e a augmentĂ© considĂ©rablement depuis un an. Ainsi, au cours de la pĂ©riode de 12Ěýmois allant du 1erĚýavrilĚý2015 au 30ĚýmarsĚý2016, on y a reçu 866Ěýpatients. L’annĂ©e suivante, ce nombre est passĂ© Ă  1Ěý195 au cours de la mĂŞme pĂ©riode.

Après la thrombectomie, certains patients sont transfĂ©rĂ©s dans un centre secondaire de traitement de l’AVC au sein d’un hĂ´pital situĂ© dans une rĂ©gion prĂ©cisĂ©e dans la directive du ministère de la SantĂ© et des Services sociaux. Le patient peut ĂŞtre redirigĂ© vers un tel centre en moins de 24Ěýheures dans le cadre d’un processus qui nĂ©cessite une organisation rigoureuse et qui est coordonnĂ© par le centre secondaire (CH2) et le centre tertiaire (CH3). RosaĚýSourial admet que la logistique rĂ©gissant le transfert des patients est encore perfectible.

«ĚýL’équipe du Neuro et ses partenaires sont tous dĂ©terminĂ©s Ă  assurer le succès de ce processus pour le bien-ĂŞtre de leurs patients.Ěý»

L’aire de rĂ©ception ultraspĂ©cialisĂ©e du Neuro sera encore plus occupĂ©e cet automne, alors que le centre secondaire de traitement de l’AVC de l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al transfĂ©rera 10Ěýlits au Neuro.

«ĚýNous deviendrons alors Ă  la fois un centre secondaire et un centre tertiaireĚý», prĂ©cise RosaĚýSourial.

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Le traitement de l’AVC au Neuro

Le Neuro offre des traitements en milieu hospitalier ainsi que des traitements ambulatoires.

L’équipe de spĂ©cialistes de l’AVC au Neuro est composĂ©e des mĂ©decins suivantsĚý:

La DreĚýDonatellaĚýTampieri dirige le DĂ©partement de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle du Neuro. AutoritĂ© reconnue dans le domaine de la neuroradiologie interventionnelle, elle possède une grande expertise dans les domaines du traitement de l’AVC en phase aiguĂ«, de la revascularisation cĂ©rĂ©brale, du traitement endovasculaire des anĂ©vrismes intracrâniens, des malformations artĂ©rioveineuses, des fistules artĂ©rioveineuses durales et de l’embolisation prĂ©opĂ©ratoire des tumeurs. Le traitement de la douleur au dos et Ă  la colonne cervicale, notamment par anesthĂ©sie tronculaire et bloc facettaire, injections pĂ©ridurales et vertĂ©broplastie, constitue Ă©galement une partie importante de ses activitĂ©s cliniques. En 2016, la FĂ©dĂ©ration des mĂ©decins spĂ©cialistes du QuĂ©bec, organisation-cadre constituĂ©e de 35Ěýassociations mĂ©dicales affiliĂ©es, lui a remis le Prix d’excellence en innovation[MBM2]Ěý des soins de santĂ© afin de souligner sa brillante carrière, pendant laquelle elle a contribuĂ© Ă  amĂ©liorer l’accès aux soins de santĂ© ainsi que l’efficacitĂ©, la qualitĂ© et l’innocuitĂ© de ces derniers.

La DreĚýJeanneĚýTeitelbaum, neurologue intensiviste, dirige le Service de l’AVC. Elle est spĂ©cialiste du traitement de l’AVC en phase aiguĂ« et des soins intensifs neurologiques.

La DreĚýMariaĚýDelĚýPilarĚýCortesĚýNino est spĂ©cialiste en neuroradiologie diagnostique et interventionnelle. Dans le cadre de son travail, elle est appelĂ©e Ă  rĂ©aliser des injections percutanĂ©es spinales et Ă  poser divers gestes Ă  visĂ©e diagnostique auprès de victimes d’AVC.

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Qu’est-ce qu’un AVC?

Un AVC peut se produire lorsque la circulation sanguine dans le cerveau est perturbée. L’AVC ischémique, c’est-à-dire l’interruption de la circulation sanguine, est de loin l’AVC le plus courant. Il existe également des AVC hémorragiques, causés par la rupture d’un vaisseau sanguin cérébral.

On appelle «Ěýaccidents ischĂ©miques transitoiresĚý» (AIT) les mini-AVC, dont les effets sont nĂ©gligeables, mais qu’il faut nĂ©anmoins prendre au sĂ©rieux puisqu’une personne qui a eu un AIT est cinq fois plus susceptible de subir un AVC au cours des deux annĂ©es suivantes.

L’étendue des dommages dépend de la durée de l’AVC et de la région du cerveau touchée. C’est pourquoi il est essentiel qu’une victime d’AVC reçoive des soins médicaux le plus rapidement possible. Ainsi, l’administration d’un traitement médicamenteux dans les trois ou quatre heures qui suivent la survenue d’un AVC ischémique peut limiter considérablement l’étendue des dommages au cerveau.

Une personne qui a subi un léger AVC peut s’attendre à se rétablir complètement, mais les AVC plus graves peuvent laisser d’importantes séquelles. Ainsi, les victimes sont parfois incapables de parler, de lire, d’écrire, de se souvenir de certains événements ou de se déplacer normalement.

Voici les principaux signes avant-coureurs d’un AVCĚý: faiblesse, problèmes d’élocution ou de vision, maux de tĂŞte intenses, et Ă©tourdissements entraĂ®nant une perte d’équilibre. Si ces symptĂ´mes se manifestent, la consultation d’un mĂ©decin s’impose.

Le principal facteur de risque d’AVC est l’hypertension, qui touche un Canadien sur cinq.
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Le Neuro

L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©alĚý– le NeuroĚý– est un Ă©tablissement de calibre mondial vouĂ© Ă  la recherche sur le cerveau et aux soins neurologiques de pointe. Depuis sa crĂ©ation, en 1934, par le cĂ©lèbre neurochirurgien WilderĚýPenfield, le Neuro est devenu le plus grand Ă©tablissement de recherche et de soins cliniques spĂ©cialisĂ© en neurosciences au Canada, et l’un des plus importants sur la scène internationale. L’intĂ©gration harmonieuse de la recherche, des soins aux patients et de la formation par les plus grands spĂ©cialistes du monde contribue Ă  positionner le Neuro comme un centre d’excellence unique pour l’avancement des connaissances sur les troubles du système nerveux et leur traitement. En 2016, le Neuro est devenu le premier institut au monde Ă  adopter sans rĂ©serve le concept de la science ouverte en crĂ©ant l’Institut de science ouverte Tanenbaum. Institut de recherche et d’enseignement de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, l’Institut neurologique de MontrĂ©al s’inscrit dans la mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ. Pour tout renseignement sur le Neuro, visitez le /neuro/fr.

Le NeuroĚýĆ˝ĚŘÎ岻ÖĐ

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Le Neuro (L'Institut-HĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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