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Centre Azrieli de recherche sur l’autisme (CARA)  Transformer la recherche, la formation et les soins en matière d’autisme et améliorer les vies grâce à la science ouverte

Christine Lucas Tardif

Christine Tardif

Christine Lucas Tardif, Ph. D., est professeure adjointe au Département de neurologie et neurochirurgie et au Département de génie biomédical de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, codirectrice de l’Unité de RM du Centre d’imagerie cérébrale McConnell (CIM) du Neuro et codirectrice du Réseau de bio-imagerie du Québec (RBIQ).

Elle s’est jointe au Centre Azrieli de recherche sur l’autisme (CARA) en 2021.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler dans le domaine de la recherche en neurodéveloppement?

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a révélé des différences sur le plan de l’interconnectivité et du fonctionnement des réseaux du cerveau chez les personnes autistes comparativement aux sujets neurotypiques.

Fait intéressant, ces différences ont fait l’objet de très peu d’études quantitatives en IRM plus poussées, axées sur la cartographie de la microstructure de la substance blanche qui forme ces réseaux.

Vu mon expertise en IRM, ce secteur de recherche m’offrait l’occasion idéale de contribuer aux projets de recherche plus vastes du domaine de l’autisme menés au CARA et au Neuro.

Quels sont vos objectifs de recherche? Qu’espérez-vous réaliser au CARA et au Neuro?

À l’unité de RM du Centre d’imagerie cérébrale McConnell, que je codirige avec le professeur David Rudko, nous avons pour objectif de soutenir les recherches en neuroimagerie menées au Neuro dans le domaine des troubles neurodéveloppementaux. Cela inclut, par exemple, l’élaboration de protocoles d’imagerie rapide à l’épreuve des mouvements à l’intention des personnes qui pourraient avoir de la difficulté à rester en place durant les examens IRM et la mise au point d’antennes têtes adaptées aux enfants.

Dans le cadre de mon propre programme de recherches, j’utilise des techniques d’IRM avancées pour examiner comment la myélinisation cérébrale module la relation entre la structure et le fonctionnement chez les personnes ayant l’autisme ou des troubles connexes du neurodéveloppement.

    Je dirige également l’élaboration de protocoles d’IRM pour l’initiative Québec 1000 familles (Q1K), un projet multidisciplinaire qui rassemble plusieurs membres du CARA, ainsi que d’autres chercheurs partout au Québec.


    En savoir plus sur les recherches Q1K de Christine sur

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    Biographie

    Le laboratoire de Christine Tardif met au point de nouvelles techniques d’IRM pour générer des images quantitatives de RM à haute résolution du cerveau in vivo, et les associe à des caractéristiques microstructurelles du tissu. Sur le plan méthodologique, les innovations du laboratoire comprennent des techniques d’acquisition et de reconstruction d’images, la modélisation biophysique multimodale et la modélisation corticale à haute résolution. Le laboratoire a recours à une approche translationnelle et travaille avec des systèmes d’IRM pour petits animaux (7 teslas) et pour sujets humains (3 et 7 teslas) au Centre d’imagerie cérébrale McConnell.

    En recherche, Christine Tardif a fait appel à l’IRM pour étudier la myéline, une membrane cellulaire lipidique qui forme une gaine isolante autour des axones afin d’assurer et de maintenir la conduction rapide et l’activité synchrone des réseaux neuronaux. La myélinisation est un processus dynamique perpétuel de formation et de modulation de gaines de myéline. Elle est à la base de mécanismes clés de la plasticité du cerveau et de fonctions cognitives supérieures. Outre des maladies de démyélinisation comme la sclérose en plaques, il est de plus en plus démontré que la dysmyélinisation contribue aussi à des troubles du neurodéveloppement et de la santé mentale. En laboratoire, Christine Tardif étudie la myélinisation (dans la substance blanche et la matière grise) au moyen de nombreuses techniques d’IRM comme la relaxométrie, le transfert de magnétisation et l’imagerie pondérée en diffusion.

    Christine Tardif a obtenu un diplôme de premier cycle en génie informatique de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ en 2004, et une maîtrise en génie biomédical de l’Imperial College London du R.-U. en 2006. Elle est revenue à ƽÌØÎå²»ÖÐ pour effectuer un doctorat en génie biomédical en 2011. Au terme d’études postdoctorales à l’Institut Max-Planck de neurologie et de sciences cognitives (Leipzig, Allemagne) et à l’Institut universitaire de santé mentale Douglas (ƽÌØÎå²»ÖÐ), elle est entrée à ƽÌØÎå²»ÖÐ en 2017 à titre de professeure adjointe.

    Prix et distinctions

    Chercheuse boursière du FRQS– Chercheuse Killam de l’INM Junior 1

    Domaines de recherche

    Imagerie par résonance magnétique, IRM à champ magnétique ultra-puissant, cartographie de la myéline, connectivité cérébrale

    Publications (sélection)

    Voir :Ìý

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    Courriel : christine.tardif [at] mcgill.ca

    °Õé±ôé±è³ó´Ç²Ô±ð : 514 398-8547

    Twitter :

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    Le NeuroÌýƽÌØÎå²»ÖÐ

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    Le Neuro (L'Institut-Hôpital neurologiqueÌýde Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de ƽÌØÎå²»ÖÐ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé ƽÌØÎå²»ÖÐ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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