Don de 1 million de dollars pour la recherche sur l’autisme propulsée par la science ouverte
La Fondation Djavad-Mowafaghian adhère au concept de science ouverte du Neuro pour accélérer la découverte de traitements efficaces contre le trouble du spectre de l’autisme
Le trouble du spectre de l’autismeÌý(TSA) est de plus en plus fréquent au Canada. Grâce à un généreux don de la Fondation Djavad-Mowafaghian, les chercheurs du Neuro travailleront en concertation avec ceux de l’Université de la Colombie-Britannique à la découverte de médicaments contre ce trouble. Ce partenariat sera mis en place dans un contexte de science ouverte, puisque le don vise à aider les scientifiques à produire des données de recherche sur le TSA qui seront diffusées partout dans le monde.
Désireuse de se rallier au mouvement mondial de science ouverte et de s’allier à l’un de ses chefs de fileÌý– LeÌýNeuroÌý– la Fondation Djavad-Mowafaghian appuiera, par l’entremise de son Fonds pour la découverte de médicaments contre le trouble du spectre de l’autisme, les travaux de recherche sur l’autisme réalisés sur la Plateforme ouverte pour la découverte de médicaments du Neuro. Les chercheurs de cette plateforme possèdent un savoir-faire bien établi dans l’utilisation de cellules souches pluripotentes induitesÌý(CSPi) et la conception d’analyses pour l’exploration de cibles thérapeutiques prometteuses, expertise qu’ils mettront à profit dans le TSA.
Conformément à la politique de science ouverte en vigueur au Neuro, les données issues de ce partenariat avec l’Université de la Colombie-Britannique seront largement diffusées afin que les chercheurs du monde entier puissent les utiliser pour la découverte de traitements contre le TSA. Nous maximisons ainsi la possibilité de réalisation d’une percée concrète dans ce domaine.
La recherche sur l’autisme s’inscrit dans les grandes priorités du Neuro. Les scientifiques doivent déterminer les causes de l’autisme, plus précisément le rôle des gènes et du milieu de vie dans l’apparition de ce trouble. Et ils doivent trouver des traitements efficaces contre ses symptômes souvent invalidants. Ce don nous permettra d’approfondir nos connaissances sur le TSA dans le but d’améliorer la qualité de vie des personnes autistes.
«ÌýJ’ai pris conscience de la gravité du TSA il y a plus de 20Ìýans, lorsqu’un de mes bons amis a reçu une terrible nouvelle : il a appris que sa fille présentait un autisme lourdÌý», se rappelle HamidÌýEshghi, président de la Fondation Djavad-Mowafaghian. «ÌýDes histoires comme celle-là , j’en ai entendu plus d’une depuis et je constate que, même si les diagnostics de TSA se sont multipliés au cours des dernières années, on en sait encore fort peu sur la nature de ce trouble, ses causes et son traitement.Ìý»
«ÌýCes liens avec l’UniversitéÌýƽÌØÎå²»ÖÐ et le Neuro sont pour nous une source de grande fierté, et nous sommes heureux d’annoncer l’octroi de ce premier don important à l’extérieur de la Colombie-Britannique. Nous sommes également ravis que les données de recherche du Neuro soient transmises aux scientifiques de l’Université de la Colombie-Britannique.Ìý»
«ÌýL’appui de la Fondation Djavad‑Mowafaghian est capital et aura des retombées bien au-delà du Neuro. Un nouveau partenariat en science ouverte vient de naîtreÌý», se réjouit le DrÌýGuyÌýRouleau, directeur du Neuro. «ÌýGrâce à ce don, nous serons davantage en mesure d’explorer des pistes prometteuses et d’accélérer la découverte de médicaments pour le bien des millions de personnes dans le monde qui vivent avec le TSA et celui de leur famille.Ìý»
Le TSA est un trouble du développement qui touche la communication et le comportement. Bien qu’il puisse être diagnostiqué à tout âge, il est considéré comme un «Ìýtrouble du développementÌý», parce que ses symptômes se manifestent généralement au cours des deux premières années de vie. Selon les estimations de 2015, 1Ìýenfant ou adolescent de 5 à 17Ìýans sur 66 au Canada a reçu un diagnostic de TSA.
La Fondation Djavad-Mowafaghian
DjavadÌýMowafaghian, industriel d’origine iranienne, a immigré à Vancouver et a créé la Fondation Djavad-Mowafaghian en 2003 pour améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la population et en particulier des enfants, en veillant à leur santé et à leur éducation.
Depuis lors, la Fondation a financé plusieurs projets de première importance en Colombie-Britannique au sein notamment d’universités, d’hôpitaux et de services de garde.
Grand amoureux de la région de Vancouver, ce philanthrope a appuyé maintes initiatives locales. Soucieux du bien-être des enfants du monde entier, il a accordé son soutien à plusieurs organismes internationaux.
Nourrie par la passion, l’esprit visionnaire et le dynamisme de son fondateur, et fidèle à sa mission, la Fondation Djavad-Mowafaghian souhaite donner vie à des changements immédiats et durables pour le mieux-être des enfants.
L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal de l’UniversitéÌýƽÌØÎå²»ÖÐÌý
L’Institut et hôpital neurologiques de MontréalÌý– Le NeuroÌý– est un établissement de calibre mondial voué à la recherche sur le cerveau et aux soins neurologiques de pointe. Depuis sa création, en 1934, par le célèbre neurochirurgien WilderÌýPenfield, le Neuro est devenu le plus grand établissement de recherche et de soins cliniques spécialisé en neurosciences au Canada, et l’un des plus importants sur la scène internationale. L’intégration harmonieuse de la recherche, des soins aux patients et de la formation par les plus grands spécialistes du monde contribue à positionner le Neuro comme un centre d’excellence unique pour l’avancement des connaissances sur les troubles du système nerveux et leur traitement. En 2016, le Neuro est devenu le premier institut au monde à adopter sans réserve le concept de la science ouverte en créant l’Institut de science ouverte Tanenbaum. L’Institut neurologique de Montréal est un institut de recherche et d’enseignement de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ. L’Hôpital neurologique de Montréal fait partie de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santé ƽÌØÎå²»ÖÐ. Pour en savoir davantage, rendez-vous à /neuro/fr.