Justine Cl茅ry, Ph. D., est une neuroscientifique au Neuro. Ses recherches ont pour but d鈥檃m茅liorer notre compr茅hension du codage de l鈥檌nformation sensorielle et de la cognition sociale dans le cerveau de mod猫les primates non humains 茅veill茅s au moyen de l鈥檌magerie par r茅sonance magn茅tique fonctionnelle (IRMf).
Elle est professeure adjointe au D茅partement de neurologie et de neurochirurgie de la Facult茅 de m茅decine et des sciences de la sant茅 de l鈥橴niversit茅 平特五不中, membre du Centre Azrieli de recherche sur l鈥檃utisme (CARA) et chef du du Neuro.
Qu鈥檈st-ce qui vous a donn茅 envie de faire de la recherche en neurod茅veloppement?
La cognition sociale joue un r么le important dans la vie quotidienne. Apr猫s avoir travaill茅 en recherche fondamentale pendant plusieurs ann茅es, j鈥檃vais envie de mieux comprendre les m茅canismes du cerveau impliqu茅s dans les troubles du neurod茅veloppement.
Sur le plan personnel, le fils de ma marraine a re莽u un diagnostic d鈥檃utisme grave durant sa petite enfance et d茅pend encore beaucoup de sa famille 脿 l鈥櫭e adulte.
J鈥檈sp猫re que mon travail pourra jeter une lumi猫re sur les nombreuses manifestations de la communication et des interactions sociales chez les personnes autistes.
Quel est le but de vos recherches?
Le d茅veloppement des m茅canismes du cerveau sensoriel et social n鈥檈st pas encore bien compris. Nous poss茅dons des donn茅es sur le comportement, mais manquons d鈥檌nformation sur la fa莽on dont les fonctions sensorielles et sociales sont activ茅es dans le cerveau et 茅tablies 脿 diff茅rents moments de la vie.
Mon objectif de recherche est d鈥檌dentifier les m茅canismes impliqu茅s dans le traitement sensoriel et la cognition sociale, et d鈥檃ccro卯tre le savoir sur leur 茅volution au fil du temps afin d鈥檃ider 脿 cerner et 脿 am茅liorer les interventions susceptibles d鈥檃m茅liorer la qualit茅 de vie des personnes autistes et de leurs familles.
Je suis d茅termin茅e 脿 茅tablir 脿 quel moment durant la petite enfance ces interventions seront les plus efficaces. Au moyen de l鈥橧RMf et de t芒ches comportementales, j鈥櫭﹖udie des marmousets ayant un TSA et des marmousets t茅moins tout le long de leur vie. Je compare les r茅seaux fonctionnels de ces deux groupes de sujets pour d茅terminer comment ils 茅voluent en vieillissant et comprendre leur lien possible avec les g猫nes cibl茅s par l鈥檃utisme.
Qu鈥檈st-ce qui vous motive?
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Je suis motiv茅e par le d茅sir de faire progresser la science gr芒ce 脿 la collaboration ouverte et le travail d鈥櫭﹒uipe.
C鈥檈st ainsi que nous aiderons 脿 茅lucider les myst猫res du cerveau, 脿 rendre la science plus transparente et accessible, et, au final, 脿 am茅liorer la vie quotidienne des gens.
Qu鈥檈st-ce qui vous excite sur le plan de votre r么le de membre du CARA?
Le CARA est une plateforme merveilleuse pour 茅tablir des collaborations 茅troites.
Mon travail au CARA du Neuro me permet de participer 脿 des 茅tudes translationnelles afin que mes recherches fondamentales puissent 锚tre appliqu茅es directement aux travaux cliniques, au profit des patients, et que les donn茅es cliniques puissent, en retour, aider 脿 orienter et 脿 am茅liorer nos protocoles et sujets de recherche.
