Blake Richards est professeur adjoint à l’Institut neurologique de Montréal et à l’École d’informatique de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, Blake Richards est également membre du corps professoral de l’Institut québécois d’intelligence artificielle.
Sur quoi porteront les recherches de votre laboratoire?
Mon laboratoire travaille à la fois en intelligence artificielle et en neuroscience; nos recherches comportent donc deux volets. D’un côté, nous souhaitons mieux comprendre le cerveau en utilisant des modèles dérivés de l’apprentissage automatique qui reproduisent son processus d’apprentissage et de prise de décisions, et de l’autre, nous voulons utiliser l’intelligence artificielle pour analyser des données neuroscientifiques expérimentales afin d’en extraire des signaux qui seraient difficiles à isoler autrement.
Nous souhaitons tirer profit de nos connaissances sur le cerveau pour enrichir de nouveaux systèmes d’intelligence artificielle dotés de capacités dont les autres machines ne disposent pas.
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Pourquoi avoir décidé de venir au Neuro?
Pour différentes raisons. Quelques chercheurs du Neuro étudient le type de neuroscience des systèmes qui nous intéresse. C’est un réel avantage de disposer d’un tel réseau de spécialistes!
Je savais que je trouverais ici non seulement de nombreux chercheurs en intelligence artificielle et en neuroscience, mais aussi du soutien et de grands événements liés à ce type de recherches. Montréal, chef de file en neuroscience, est aujourd’hui devenue un vrai carrefour de l’intelligence artificielle. C’est un écosystème idéal pour qui, comme moi, travaille à l’intersection de l’intelligence artificielle et des neurosciences.
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Que pensez-vous de l’initiative de science ouverte du Neuro?
J’aime beaucoup la science ouverte. Mon plan, c’est de publier les principales recherches de mon laboratoire en libre accès et de collaborer à des initiatives dans le domaine. Je veux interagir avec davantage d’ensembles de données en libre accès : nous recueillons énormément de données, et nous devons trouver des moyens d’en tirer avantage. Avec l’évolution de l’apprentissage automatique, un accès libre aux données pourrait mener à des découvertes vraiment importantes.
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Comment trouvez-vous Montréal jusqu’à maintenant?
C’est merveilleux. Ça fait maintenant deux mois que nous sommes ici et ma famille adore cette ville. La qualité de vie y est fantastique. Le jour comme la nuit, les parcs, les restaurants et terrasses sont pleins de monde; il y a constamment des activités intéressantes à faire. C’est un endroit où il fait bon vivre et élever sa famille.
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