ƽÌØÎå²»ÖÐ

Expérience de libre accès

Faire avancer la science ouverte par le libre accès : soumettre un manuscrit final au dépôt institutionnel de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ

Si vous voulez mieux comprendre quelque chose, menez une expérience.

À la mi-janvier, la Dre Alyson Fournier (chercheuse au Neuro), Alex Amar (bibliothécaire au Neuro) et moi avons effectué une expérience pour mieux comprendre comment assurer le libre accès aux articles publiés en déposant des s dans des archives ouvertes. Le libre accès aux publications étant un pilier important de la mission du Neuro, il était normal que nous souhaitions explorer davantage la question au moment d’apprendre que eScholarship de ƽÌØÎå²»ÖÐ permettait le libre accès à des articles déjà publiés par l’archivage de postpublications.

Toute expérience réussie débute par la collecte de renseignements contextuels pertinents.

Recherches préliminaires

Dans le milieu de la recherche, on parle beaucoup de ±è°ùé±è³Ü²ú±ô¾±³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ôs (p. ex. ), mais plus rarement de postpublications. Une ±è°ùé±è³Ü²ú±ô¾±³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô est une version d’un article que soumet un chercheur ou une chercheuse au comité de lecture d’une revue. Une postpublication est une version d’un article qui a été revue par un comité de lecture, révisée et acceptée. La version finale, mise en forme par l’éditeur, constitue la version de l’éditeur.

De nombreux , y compris les (IRSC), le plus important bailleur de fonds du domaine de la recherche biomédicale universitaire au Canada. Dans le cas des recherches financées par les IRSC, une postpublication, ou copie de la version de l’éditeur, doit être offerte en libre accès dans les 12 mois suivant la publication.

Il y a deux façons d’assurer le libre accès aux articles publiés. La méthode la plus simple consiste à publier ses articles en ou dans une revue qui assure automatiquement le libre accès aux articles publiés après une . Si vous comptez publier vos recherches dans une revue qui n’est pas en libre accès ou qui n’assure pas le libre accès aux articles publiés dans les délais fixés par le bailleur de fonds, vous pouvez soumettre une postpublication de vos recherches à un dépôt ou .

Expérience de dépôt dans eScholarship de ƽÌØÎå²»ÖÐ

Nous avons décidé de faire l’essai du dépôt institutionnel de ƽÌØÎå²»ÖÐ, , qui nous avait été suggéré par Alex et Andrea Quaiattini, la bibliothécaire de ƽÌØÎå²»ÖÐ pour la neurologie et les neurosciences.

La Dre Fournier a mis la main sur une version acceptée, mais pas mise en forme, d’un qu’elle avait publié dans en collaboration avec Alex et une ancienne étudiante, la Dre Camille Juzwik, dont le nom figurait comme auteure principale. Elle a ensuite transmis l’article par courriel, en pièce jointe, à eScholarship de ƽÌØÎå²»ÖÐ, en demandant qu’il soit versé au dépôt.

¸éé²õ³Ü±ô³Ù²¹³Ù²õ

Cinq jours plus tard, la Dre Fournier a reçu un courriel la remerciant pour l’article et l’informant de son ajout au dépôt.

Nous avons toutefois été étonnés d’apprendre que la période d’embargo des postpublications de la revue était de 18 mois, ce qui signifiait que l’article ne serait pas offert en libre accès avant le 26 janvier 2021.

Leçons tirées

Au mieux, notre expérience a donné des résultats mitigés.

Sur le plan positif, il est incroyablement facile de faire parvenir une postpublication au dépôt de ƽÌØÎå²»ÖРà des fins d’archivage. Les chercheurs pourraient s’assurer que leurs publications soient (un jour ou l’autre) offertes en libre accès en n’ajoutant qu’une seule étape à leurs travaux.

Il leur suffirait de faire parvenir à escholarship.library [at] mcgill.ca toute version mise en forme d’un manuscrit accepté, dès sa réception, en demandant qu’il soit versé au dépôt.

L’équipe d’eScholarship se renseignerait alors sur la période d’embargo applicable, confirmerait le dépôt de la postpublication au chercheur ou à la chercheuse, et l’informerait de sa date de disponibilité en libre accès.

Côté libre accès, cependant, notre expérience s’est avérée quelque peu décevante. Dans un domaine en constante évolution, une année et demie peut représenter toute une vie et aller bien au-delà de la période permise par les politiques de nombreux bailleurs de fonds.

Recommandations

Selon notre expérience, nous vous proposons de prendre les mesures suivantes pour vous assurer que vos recherches seront offertes en libre accès le plus rapidement possible.

  1. Vérifiez les politiques de la revue à laquelle vous soumettez vos articles. La façon la plus simple de procéder est d’interroger la base de données et de suivre ses . Si nous avions fouillé cette base, nous aurions trouvé la ainsi que les la mise en commun des articles. Si la politique de la revue ne correspond pas aux exigences de votre bailleur de fonds, la revue pourrait peut-être accepter de faire une exception.
  2. Choisissez le dépôt le plus approprié. et sont des couramment utilisés dans le domaine des neurosciences. Au moment de faire votre choix, assurez-vous de consulter les politiques et la foire aux questions des dépôts qui vous intéressent. Par exemple, contrairement à PsyArXiv, bioRxiv ne permet pas aux auteurs de mettre à jour une ±è°ùé±è³Ü²ú±ô¾±³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô après avoir accepté l’article (donc, aucune postpublication). BioRxiv permet cependant l’ajout de commentaires aux ±è°ùé±è³Ü²ú±ô¾±³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ôs, ce que certains auteurs trouvent utile pour peaufiner leurs articles.
  3. Déterminez votre approche. Si vous voulez soumettre une ±è°ùé±è³Ü²ú±ô¾±³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô et obtenir des commentaires, votre meilleure option pourrait être d’utiliser bioRxiv puis de soumettre vos postpublications au dépôt institutionnel de ƽÌØÎå²»ÖÐ (à moins bien sûr que votre article soit déjà offert en libre accès). Si l’obtention de commentaires ne vous intéresse pas tant, ou que vous acceptez d’en recevoir par courriel, le fait d’utiliser PsyArXiv et de mettre à jour une ±è°ùé±è³Ü²ú±ô¾±³¦²¹³Ù¾±´Ç²Ô au moyen d’une postpublication vous conviendrait davantage.

Si vous ne savez toujours pas comment procéder, communiquez avec la bibliothèque de ƽÌØÎå²»ÖÐ pour obtenir de l’assistance. La bibliothèque offre des renseignements en ligne et compte des bibliothécaires qui peuvent vous expliquer les différentes options. Si vous êtes chercheur ou chercheuse au Neuro, n’hésitez pas à dylan.roskams-edris [at] mcgill.ca (communiquer avec moi) et je serai heureux de vous mettre sur le bon chemin.

À propos de l’auteur

Dylan Roskams-Edris s’est joint à l’équipe du Neuro en novembre 2019 en tant qu’officier d’alliance pour les sciences ouvertes, Institut de science ouverte Tanenbaum. Dans le cadre de ses fonctions, Dylan s’efforce d’encourager l’adoption de la science ouverte par les instituts des neurosciences de l’ensemble du Canada. Dylan a des antécédents en neurosciences, en éthique de la santé et en propriété intellectuelle.

Ìý

RECEVEZ NOTRE INFOLETTRE

Ìý

Le NeuroÌýƽÌØÎå²»ÖÐ

Ìý

Le Neuro (L'Institut-Hôpital neurologiqueÌýde Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de ƽÌØÎå²»ÖÐ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé ƽÌØÎå²»ÖÐ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

Ìý

Ìý

Back to top