Arien Peyrache, Ph. D., est professeur adjoint au Département de neurologie et de neurochirurgie de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.ÌýDepuis 2016, il dirige le au Neuro, dans lequel lui et son équipe étudient les processus cognitifs que les humains utilisent pour naviguer leur environnement.
Au début de l'année, Peyrache a rejoint le Centre Azrieli de recherche sur l'autisme (CARA). En tant que chercheur affilié à ƽÌØÎå²»ÖÐ, il s'est engagé à faire progresser les découvertes et à encadrer les futurs leaders dans le domaine de la science du neurodéveloppement.Ìý
Qu’est-ce qui vous a donné envie de mener des recherches sur les troubles du neurodéveloppement, y compris l’autisme?
Je me rappelle avoir lu un livre de l’auteure autiste Donna Williams quand j’étais adolescent. Il m’avait frappé. Son récit m’a montré ce qu’était l’autisme : les difficultés de communication avec les autres, les émotions envahissantes.
Quand j’ai entamé mes études en neuroscience, j’ai vite été fasciné par les questions fondamentales liées à la mémoire et au sommeil. L’épilepsie était le seul trouble neurologique qui m’intéressait étant donné qu’à mes yeux, c’était la seule maladie à avoir des modèles animaux appropriés.
Quelques années après l’ouverture de mon laboratoire, un chercheur postdoctoral, le Dr Adrian Duszkiewicz, m’a convaincu de faire une demande de subvention de démarrage en vue d’entreprendre une collaboration entre l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ et l’Université d’Édimbourg pour explorer comment le système de navigation spatiale se développe chez des modèles de rats X fragiles (FMR1-KO). Les données que nous avons examinées ont immédiatement piqué notre curiosité. À bien des égards, le système se développait plus rapidement et de meilleure façon chez le rat transgénique.
Nous avons ensuite reçu une pour poursuivre ce travail, qui n’est pas encore terminé.
À mon avis, l’étude de l’autisme offre une occasion unique de comprendre comment se développe le cerveau de façon typique ou divergente.
Quels buts poursuivez-vous dans le cadre de vos recherches?
Mon but est de faire du système d’orientation du cerveau – la boussole du cerveau – un modèle de choix pour l’étude de l’autisme chez des modèles animaux.
C’est un système fascinant qui non seulement permet de facilement faire le pont entre le codage neuronal et les comportements naturalistes, mais présente aussi une activité hautement organisée durant le sommeil. Or, les troubles du sommeil sont un autre aspect de l’autisme qui ne reçoit pas assez d’attention.
Qu’est-ce qui vous motive au travail?
La curiosité et la découverte. Voilà !
Pourquoi êtes-vous devenu membre du CARA?
Je pense qu’il est essentiel pour moi de me joindre à la communauté dynamique ici à ƽÌØÎå²»ÖÐ et au Québec en général.
En tant que nouveau chercheur du domaine de l’autisme, j’en ai encore beaucoup à apprendre de mes collègues de l’université. Et puis ça me donne des possibilités de collaborations futures.
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Plus sur les membres du CARA
Les membres du CARA sont des chercheurs établis au Neuro ou dans tout autre établissement ou département de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ dont les programmes de recherche comprennent des projets financés portant principalement sur le neurodéveloppement ou les troubles neurodéveloppementaux.
"La force du CARA provient de la diversité de l'expertise clinique et de recherche ", déclare Guy Rouleau, directeur du Neuro et du CARA. "Les membres travaillent ensemble pour faire progresser notre compréhension de l'autisme et améliorer les résultats pour nos patients et la communauté de l'autisme au sens large."
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