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Aider les patients victimes d'un AVC à guérir grâce au mouvement

Un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral (AVC) peut rĂ©duire grandement la mobilitĂ© d’un individu. Allison Jacobson, physiothĂ©rapeute au sein de l’équipe de traitement des AVC du Neuro, collabore Ă©troitement avec tout le personnel soignant pour rĂ©adapter les patients afin qu’ils se dĂ©placent seuls et rĂ©cupèrent leur autonomie.Ěý

Pour Ă©valuer l’état des patients après le traitement, Allison leur pose des questions et leur fait passer des examens physiques. Elle dĂ©tecte ainsi les causes qui limitent la mobilitĂ© et prĂ©pare des programmes de soins efficaces pour surmonter ces difficultĂ©s.ĚýĚý

Quelle est la grande différence entre l’unité de traitement des AVC et les autres?

En tant que physiothĂ©rapeute dans l’UnitĂ© des AVC, je m’occupe de patients qui ont subi un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral. J’ai travaillĂ© dans les deux principales unitĂ©s de l’hĂ´pital, la neurologie et la neurochirurgie. En neurologie, on traite les maladies comme la sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique, la sclĂ©rose en plaques et d’autres troubles neurologiques. En neurochirurgie, on soigne les patients atteints de pathologies comme l’hydrocĂ©phalie, les tumeurs cĂ©rĂ©brales ou après une opĂ©ration du dos. Par ailleurs, je travaille avec des victimes d’accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux. Chacune de ces unitĂ©s rĂ©pond aux besoins de ses patients et affronte ses propres dĂ©fis.Ěý

Les victimes d’AVC se trouvent souvent en phase aiguĂ«, c’est-Ă -dire qu’elles viennent de subir un traumatisme. Si elles se conforment Ă  certains critères, elles bĂ©nĂ©ficieront d’une intervention immĂ©diate. En revanche, les patients en neurochirurgie sont gĂ©nĂ©ralement en phase prĂ©- ou postopĂ©ratoire pour des chirurgies comme l’ablation d’une tumeur. Quant aux patients en neurologie, ils souffrent de diverses pathologies, dont certaines en attente d’un diagnostic. Par consĂ©quent, on se trouve devant une vaste gamme de symptĂ´mes et de besoins.Ěý

Allison and two colleagues Ěý

Quels avantages offre une Ă©quipe paramĂ©dicale intĂ©grĂ©e dans votre travail?Ěý

Une prise en charge holistique constitue le grand avantage d’une telle Ă©quipe. La collaboration avec des travailleurs sociaux, des orthophonistes, des ergothĂ©rapeutes et d’autres spĂ©cialistes, nous permet de rĂ©pondre Ă  l’ensemble des besoins d’un patient. Cette approche prend non seulement en compte ses capacitĂ©s physiques, mais aussi ses activitĂ©s quotidiennes, ses fonctions cognitives et sa situation sociale. On dĂ©passe le problème immĂ©diat de l'individu pour le considĂ©rer dans sa globalitĂ©.Ěý

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre travail?Ěý

Savoir que j’apporte une aide aux gens et constater leur progression. C’est incroyablement gratifiant de regarder quelqu’un faire ses premiers pas après un AVC, ou mĂŞme s’asseoir pour la première fois. On voit qu’il rĂ©cupère son indĂ©pendance en observant ses progrès physiques, mentaux et Ă©motionnels. De petites amĂ©liorations suffisent pour changer radicalement la qualitĂ© de vie.Ěý

Je suis Ă©galement très touchĂ©e lorsque les patients, en particulier ceux qui sont en neurochirurgie et viennent aux rendez-vous de suivi, nous rendent visite après leur opĂ©ration. Je les invite Ă  monter Ă  l’étage pour nous rencontrer. C’est vraiment merveilleux de dĂ©couvrir qu’ils sont en bonne santĂ© et marchent sans aide quand ils reviennent. Dans ces moments-lĂ , tout notre travail prend sa vĂ©ritable signification.Ěý

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Le NeuroĚýĆ˝ĚŘÎ岻ÖĐ

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Le Neuro (L'Institut-hĂ´pital neurologiqueĚýde MontrĂ©al) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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