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Planification fondée sur des données probantes au Nigeria

Deux États nigériens, Bauchi et Cross River, améliorent leurs systèmes d’information et de planification des soins de santé en se concentrant sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants plutôt que sur la prestation de services, dans le cadre de nos bilans sociaux au Nigeria.

Ce projet vise à améliorer les systèmes d’information et de planification des soins de santé en se concentrant sur les résultats thérapeutiques plutôt que sur la prestation de services, dans le but de fournir de meilleurs soins de première ligne et, au bout du compte, d’améliorer la santé de la population. Le projet consiste à améliorer l’information sur la santé et à renforcer la capacité du pays d’utiliser des données probantes en les rattachant à la planification, de sorte que l’allocation des ressources entraîne des changements concrets.

En avril 2006, lors de la présentation d’un bilan social appliqué au rendement des services et aux besoins en services, des décideurs et des donateurs ont pu voir à l’œuvre un outil qui pourrait améliorer la qualité des services de santé et réduire au minimum les pertes d’efficacité.

Le premier cycle de collecte de données sur la santé maternelle, qui a commencé au début de 2009, a permis de cerner les facteurs de risque associés à la grossesse et à l’accouchement.

À la suite de ce premier cycle, un programme pilote a été mis en place. Appelé « système de surveillance communautaire », ce programme est axé sur des visites porte à porte aux femmes enceintes de Giade, une zone de gouvernement local de l’État de Bauchi.

Le deuxième cycle de collecte de données, amorcé au début de 2011, portait sur les maladies et l’état nutritionnel des enfants.

Le troisième cycle, qui a eu lieu en 2013, portait sur les soins de première ligne. En plus de générer des données probantes, ce cycle mettait fortement l’accent sur l’intégration des travaux dans le système et sur la durabilité.

À partir des résultats de chaque cycle de collecte de données, nous collaborons à la création de stratégies de communication ciblant les communautés, les travailleurs de la santé, les décideurs des États et la société civile. Nous appelons ce concept « SEPA » (Socializing Evidence for Participatory Action, ou socialisation des données probantes pour une action participative). Des activités SEPA ont lieu dans trois zones de gouvernement local de chaque État, sélectionnées au hasard, afin de faire la démonstration des répercussions positives de ce système d’information et de planification multilatéral sur la santé et l’équité.

Le développement des capacités humaines pour la planification fondée sur des données probantes, un élément important du projet, permet d’améliorer la capacité des gouvernements locaux et d’État d’assurer une gestion des soins de santé axée sur les résultats.

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