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Ressources pour les personnes en deuil

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Voici quelques renseignements qui, nous l’espérons, vous aideront à traverser cette difficile épreuve.

Vous pouvez obtenir des services de counseling ou d’aide psychologique par l’intermédiaire du Programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF) ou en recourant à la couverture prévue dans le régime de soins de santé complémentaire de ƽÌØÎå²»ÖÐ (qui rembourse les consultations chez des psychologues autorisés à hauteur de 80 %, jusqu’à concurrence de 2 000 $ par année).

Congé pour deuil : les personnes qui vivent un deuil ont droit à un certain nombre de jours de congé (maximum 6), en vertu de la section 4.1 de la politique concernant les congés sociaux. Dans bien des cas, cette période de congé n’est pas suffisante et doit être accompagnée d’autres mesures de soutien.

Il peut être judicieux de demander un congé d’invalidité de courte durée, pour obtenir un plan de retour progressif au travail (le retour progressif sera peut-être mieux respecté s’il s’inscrit dans le cadre de ce congé officiel). Vous devrez présenter une attestation médicale, qui sera uniquement transmise à une représentante ou un représentant des Ressources humaines ou à une conseillère ou un conseiller en gestion de l’invalidité (vous n’avez pas à la remettre à un membre de la direction). Si la demande est acceptée, vous conservez la totalité de votre salaire pour une période allant jusqu’à six mois.

Vous pouvez envisager un poste comportant une charge de travail réduite ou une retraite progressive, selon l’étape de votre carrière et si vous consentez à une réduction de votre rémunération.

À votre retour au travail, vous pourrez discuter avec un membre de la direction des mesures d’adaptation dont vous pourriez avoir besoin. Vous souhaiterez peut-être vous délester des tâches les plus exigeantes ou repousser certaines échéances.

Voici quelques éléments à prendre en considération :

  • la possibilité de réduire la tâche d’enseignement, de la partager avec une ou un collègue, ou de donner les cours à distance occasionnellement;
  • la poursuite des activités de laboratoire (nomination d’une personne suppléante, consultation);
  • une réduction des activités de service (retrait temporaire d’un comité qui représente une lourde responsabilité).

Il est conseillé de fournir une brève explication des répercussions du deuil sur votre productivité dans vos rapports d’activité, afin que cette circonstance atténuante soit prise en considération dans votre évaluation.

Faites preuve d’indulgence envers vous-même et osez demander de l’aide. Prenez appui sur le soutien qu’on vous offre et reconnaissez qu’il est difficile de séparer la vie personnelle de la vie professionnelle en période de deuil. Vous aurez peut-être des comportements inhabituels, comme des sautes d’humeur. Ménagez-vous du temps pour des pauses, des moments de solitude ou des promenades, même si votre journée de travail est bien remplie.

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