Experts : Feux de forêts et brouillard de pollution
Plusieurs régions du sud et du centre du Québec sont de nouveau tombées sous une alerte de smog lundi à cause des incendies de forêt qui font rage dans le nord-ouest de l’Ontario et au Manitoba. D’autres épisodes pourraient survenir prochainement et les effets sur la santé inquiètent. ()
Voici des experts de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ qui peuvent s’exprimer à ce sujet :
, candidat au doctorat, Département de génie des bioressources
« Le changement climatique pousse le comportement des incendies à des niveaux difficiles à imaginer et rapidement. Le réchauffement climatique permet aux forêts normalement humides de brûler, et comme les feux de forêt se déplacent vers des terrains plus élevés, une plus grande surface forestière est désormais à risque. »
Mohammad Reza Alizadeh est candidat au doctorat au Département de génie des bioressources sous la supervision du professeur Jan Adamowski. Son principal objectif de recherche est de combler le fossé entre l'hydrologie, la climatologie, la télédétection et l'apprentissage automatique, afin de résoudre les problèmes mondiaux critiques liés à l'eau et aux ressources environnementales. Ses intérêts de recherche comprennent les extrêmes climatiques composés et les risques naturels, l'analyse des sécheresses et des inondations, les interactions homme-climat et les prévisions hydrologiques.
mohammadreza.alizadeh [at] mail.mcgill.ca (anglais)
Parisa Ariya, professeure James ƽÌØÎå²»ÖÐ, Départements des sciences atmosphériques et océaniques et de chimieÂ
« Le changement climatique affecte la qualité de l'air et, en même temps, les polluants atmosphériques, comme certains gaz à effet de serre, sont les principaux moteurs du changement climatique. Le smog qui apparaît en été dans les villes se forme principalement par des processus photochimiques impliquant des gaz et des particules. Toutefois, des processus tels que les feux de forêt, le transport à moyen et long terme de particules telles que la poussière et d'autres sources anthropiques locales peuvent modifier l'intensité et la durée du smog. On sait qu'une mauvaise qualité de l'air a des effets négatifs dans plusieurs domaines tels que la santé humaine, les processus écosystémiques et la réduction de la visibilité dans les villes. »Â
Parisa Ariya est professeure James ƽÌØÎå²»ÖÐ, nommée conjointement au Départements des sciences atmosphériques et océaniques et de la chimie. Chef de file mondial dans l'étude de la transmission des bioaérosols, ses recherches explorent les principales questions de recherche fondamentale et appliquée sur les processus chimiques et physiques impliquant les aérosols, y compris les virus transmis par l'air et l'eau, ainsi que les polluants organiques gazeux et les métaux-traces, en rapport avec l'atmosphère terrestre et la santé humaine.Â
parisa.ariya [at] mcgill.ca (anglais, français)Â
Jill Baumgartner, professeure agrégée et boursière William Dawson, Département d'épidémiologie, biostatistique et de santé au travail et Institut de recherche sur les politiques sociales et de santé
« La plus grande menace pour la santé que représente la ´Ú³Ü³¾Ã©±ð des feux de forêts provient des très petites particules microscopiques qui peuvent pénétrer profondément dans nos poumons et causer un large éventail de problèmes de santé, allant de problèmes moins graves comme des yeux brûlants et un nez qui coule à des maladies cardiaques et pulmonaires chroniques très sévères. En fait, des milliers de Canadiens meurent chaque année des suites d'une exposition à la pollution atmosphérique provenant de sources telles que la ´Ú³Ü³¾Ã©±ð des feux de forêt. »
Jill Baumgartner est professeure agrégée et boursière William Dawson nommée conjointement au Département d'épidémiologie, biostatistique et de santé au travail et à l’Institut de recherche sur les politiques sociales et de santé. Elle est également membre associé à l’École de l'environnement Bieler. Elle étudie l'exposition aux polluants environnementaux et leurs effets sur la santé humaine dans le contexte de l'urbanisation et du développement.
jill.baumgartner [at] mcgill.ca (anglais)