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Les rêves n’ont plus de secrets pour M. Bellini et il sait à quel point les gens et le travail assidu constituent des facteurs importants pour les atteindre. En 2002, il a donné 10 millions de dollars de sa fortune personnelle pour le lancement du projet du Complexe des sciences de la vie. Une fois son don confirmé, le gouvernement et d’autres entités ont commencé à débloquer des fonds. Il aura fallu à peine six ans pour que la vision de M. Bellini se concrétise.
« Je crois que je me suis vraiment dĂ©cidĂ© Ă faire ce don Ă Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ lorsqu’on m’a dit que des chercheurs de plusieurs facultĂ©s et dĂ©partements travailleraient ensemble au mĂŞme endroit, sous un mĂŞme toit », a-t-il indiquĂ©. « C’est cela qui m’a convaincu. Parce qu’ici, je l’espère, les scientifiques et les chercheurs apprendront Ă collaborer et les choses avanceront plus vite qu’elles ne le feraient normalement. »
M. Bellini sait aussi qu’il est essentiel de s’entourer des bonnes personnes et de travailler avec assiduité. Né en Italie, il émigre à Montréal en 1967, où il décide de devenir un chercheur à part entière. Il s’inscrit aux cours du soir de l’Université Concordia, puis il enchaîne un baccalauréat en sciences et un doctorat en chimie organique à l’Université du Nouveau-Brunswick. Avec BioChem Pharma, la société montréalaise qu’il a cofondée en 1986, M. Bellini propulse la recherche biopharmaceutique canadienne sur le devant de la scène internationale. À la fin des années 80, en collaboration avec le regretté Bernard Belleau, diplômé mcgillois et professeur de chimie, M. Bellini met au point et commercialise le 3TC, le premier médicament anti-VIH. Ce dernier demeure la pierre angulaire des traitements combinés contre l’infection par VIH/SIDA.
M. Bellini prĂ©cise que ce don souligne le rĂ´le essentiel que les chercheurs de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ ont jouĂ© dans son parcours. Il espère qu’il permettra aux Ă©tudiants et aux chercheurs de l’UniversitĂ© de rester Ă la pointe de la recherche mĂ©dicale et scientifique.
« C’est un très beau complexe », a-t-il dit. « Mais ce sont les gens qui le rendent exceptionnel. »