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Surmonter le chapitre suivant : Un projet étudiant unique aide les personnes ayant survécu à un cancer à surmonter leur angoisse

Il ressort de la recherche que 40 % des personnes atteintes d’un cancer éprouvent de l’angoisse. Qui a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 et, plus récemment, par la levée de l’obligation de porter un masque, vu l’affaiblissement de leur système immunitaire.ÌýÌý

Surmonter le chapitre suivant est un projet unique qu’un groupe étudiant à l’École des sciences infirmières Ingram (ÉSII) a conçu pour aider les personnes atteintes d’un cancer à composer avec le cancer par la communication narrative.Ìý

À l’automne 2022, les étudiantes Justine Dumais, Emilia (Millie) Pintin, Olivia Purohit et Justine Tremblay ont effectué leur stage clinique à L’espoir c’est la vie, une organisation pionnière de soutien bénévole contre le cancer, de l’Hôpital général juif (HGJ). Fondée en 1981, l’organisation propose gratuitement des programmes de soutien psychosocial et de bien-être en cancérologie aux patients et à leur famille à chaque étape – du diagnostic au traitement, en passant par la survie, la récidive et les soins de fin de vie.Ìý

Encadrées par Marcelle Kecman, coordonnatrice du Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie, et Lilly Luan, superviseure clinique de l’ÉSII, les étudiantes devaient cerner une question prioritaire et élaborer un projet pour y répondre. Après avoir rencontré la clientèle du Centre, elles ont choisi la bibliothérapie – la communication narrative comme outil thérapeutique pour aider à la gestion de l’angoisse. Durant tout le projet, les étudiantes ont privilégié l’Approche des sciences infirmières et de la santé fondées sur les forces pour aider les gens à découvrir et à exploiter leurs points forts.Ìý

Surmonter le chapitre suivant comprenait trois éléments. Le premier était un club de lecture comportant trois ateliers hebdomadaires interactifs en petits groupes, où les étudiantes ont tiré parti d’une technique connue sous le nom de réflexion guidée et ont posé des questions précises pour aider les participants à écrire leurs propres courts récits. Après avoir pris part aux ateliers, 90 % des gens pouvaient nommer deux façons de faire face au stress, 90 % ont dit que les ateliers les aidaient à socialiser avec d’autres, et 90 % ont dit utiliser au moins une technique d’adaptation apprise lors des ateliers dans leur vie quotidienne.Ìý

Le deuxième élément a été la création d’une qui approfondit les questions auxquelles sont confrontés les survivants du cancer et leurs aidants. Le premier épisode, Caregiving, présente le duo mère-fille Elaine et Stephanie Glicksman, qui parlent de leur expérience en tant que survivantes du cancer et en tant qu’aidantes. Dans le deuxième épisode, Surviving, Deborah Bridgman, quintuple survivante du cancer et bénévole de L’espoir, c’est la vie, qui milite pour les besoins des jeunes adultes atteints de cancer, parle de son expérience du cancer sur une période de près de trois décennies. La série se termine par le troisième épisode, Healing, avec le Dr Gerald Batist, directeur du Centre de cancer Segal, qui témoigne de son expérience de travail en oncologie médicale, donne des conseils aux personnes devant faire face à un diagnostic de cancer et souligne l’importance du soutien psychosocial, des essais cliniques et de la recherche d’un sens à la vie pendant une maladie potentiellement mortelle. Les étudiantes étaient fières d’annoncer qu’en janvier 2023, 422 personnes du monde entier avaient téléchargé les balados.Ìý

Enfin, les étudiantes ont créé le Surmonter le chapitre suivant, où elles ont déposé les récits de l’atelier, un forum sur les balados, des guides de narration et une bibliographie pour des lectures complémentaires.ÌýÌý

Marcelle Kecman, coordonnatrice du Centre de bien-être, note que le partenariat entre L’espoir, c’est la vie et l’ÉSII, qui a commencé à l’automne de 2021, est une formule gagnante pour toutes les parties concernées. « Les étudiantes ont été formidables – au-delà de nos attentes. Elles viennent ici pour apprendre, mais nous apprenons tout autant d’elles. »Ìý

La superviseure clinique Lilly Luan acquiesce. « C’est très gratifiant de travailler avec L’espoir, c’est la vie. Les membres de la communauté en cancérologie ici sont vraiment ouverts à nos équipes étudiantes. »Ìý

Le dernier mot revient aux étudiantes elles-mêmes, venues à L’espoir, c’est la vie pour apprendre de personnes touchées par le cancer. « Cette expérience a eu toute une incidence sur nous et c’est très spécial de voir la portée et le retentissement de notre projet. »ÌýÌý

Pour écouter la série de balados, cliquer ici : Ìý

Pour consulter le site Web, cliquer ici : ÌýÌý

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