Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ

Bonne rentrée universitaire!

Cette session d’automne est très spéciale. Nous retournons sur nos campus avec un optimisme prudent, au moment de reprendre nos activités d’enseignement et d’apprentissage entièrement en personne pour la première fois depuis plus de deux ans. Nous avons demandé au corps professoral, au personnel, aux apprenants et aux apprenantes de se joindre à nous pour accueillir tous les membres, anciens et nouveaux, de la communauté de la Faculté de médecine et des sciences de la santé en ce début d’année universitaire.

Jie Yu Li, maîtrise en orthophonie, originaire de Montréal

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’annĂ©e universitaire dĂ©butera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrĂ©e?ĚýJe suis impatiente d’y ĂŞtre! Les contacts humains qui viennent avec la vie universitaire m’ont manquĂ© et le fait de commencer un programme aussi concret maintenant que les restrictions s’estompent est très excitant pour moi! Je n’ai pas aimĂ© les cours en ligne, alors j’ai de grandes espĂ©rances pour la reprise des cours en personne.

Pourquoi avez-vous choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ? J’ai choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ parce que son programme d’orthophonie est axĂ© sur la pratique, ce qui est très important dans n’importe quelle carrière clinique. L’universitĂ© est aussi très forte en recherche. Et ça m’intĂ©resse, pas seulement parce que je veux Ă©ventuellement ĂŞtre clinicienne et chercheuse, mais aussi parce que c’est lĂ  qu’on pourrait voir le fruit des nouvelles dĂ©couvertes pendant notre formation mĂŞme. C’est passionnant!

La pandĂ©mie a-t-elle influencĂ© votre choix de domaine d’études? De quelle façon? Je sais que je veux ĂŞtre orthophoniste depuis mes 16Ěýans. Les deux dernières annĂ©es n’ont fait que m’inciter Ă  poursuivre sur cette voie, encore plus parce que la pandĂ©mie nous a montrĂ© Ă  quel point le système de santĂ© a un urgent besoin de ressources, notamment de personnel et de fonds. J’ai personnellement eu Ă  interagir avec des travailleurs de la santĂ© Ă  plusieurs reprises au cours de ces deux dernières annĂ©es et je les fĂ©licite pour la qualitĂ© des soins qu’ils ont prodiguĂ©s Ă  ma famille, surtout si l’on considère le poids qu’ils portent sur leurs Ă©paules. J’espère devenir un jour une excellente professionnelle de la santĂ© afin d’aider les gens comme ils m’ont aidĂ©e.

Quel est votre aspect préféré de Montréal? Comme j’ai grandi à Montréal, j’ai tenu bien des choses pour acquises jusqu’à ce que je puisse visiter d’autres endroits pour comparer. Maintenant que j’apprécie ses nombreux attraits, l’une des choses que je préfère à Montréal est sa scène culturelle accessible. Musées, théâtres, spectacles d’humour et festivals, nous les avons tous! (Et toute la verdure de la ville est magnifique aussi).


Anikka Swaby, étudiante en première année du programme MDCM (Campus Montréal), originaire de la Jamaïque

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis ravie d’avoir des cours, des séances en laboratoire et d’autres activités d’apprentissage en présentiel! Tout en espérant que cela se poursuivra durant l’année, je suis également prête à m’adapter à l’apprentissage à distance si nécessaire.

Pourquoi avez-vous choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ? J’ai choisi le programme de mĂ©decine Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ parce qu’il permet de dĂ©couvrir le domaine de diffĂ©rentes manières, par exemple grâce Ă  l’apprentissage en groupe, Ă  l’expĂ©rience pratique offerte très tĂ´t, et les opportunitĂ©s de recherche.

La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? La pandémie n’est pas à l’origine de mon intérêt pour la médecine, mais elle a certainement renforcé mon intérêt à faire partie des équipes cliniques et scientifiques qui luttent contre la COVID-19 dans nos communautés.

Quel est votre aspect préféré de Montréal? Une chose que j’aime à Montréal, c’est la variété des activités de loisirs possibles. Je pense qu’il y en a pour tous les goûts et qu’on peut toujours trouver quelque chose de nouveau à explorer!


Misha Fotovati, étudiante en première année du programme MDCM (Campus Outaouais), originaire de Vancouver

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Personnellement, j’ai aimé la flexibilité des cours en ligne et de pouvoir suivre les cours à mon rythme car le français est ma langue seconde, mais les interactions avec mes pairs et tuteurs me manquaient.

Pourquoi avez-vous choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ? J’ai choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ car c’est une universitĂ© qui est forte en recherche en plus de nous donner une exposition clinique et en mĂ©decine familiale, dans un environnement bilingue, ce qui est parfait pour moi. Il y a aussi une grande diversitĂ© au sein de la cohorte.

La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon?La pandémie a influencé ma décision d’étudier la médecine. Cela a été une période chaotique, mais qui m’a donné le temps de réfléchir. J’ai vu l’importance des médecins en première ligne et ça m’a inspirée, j’ai eu envie de le devenir aussi.

Quel est votre aspect préféré de Gatineau?Ce que j’aime à Gatineau, c’est le côté nature, il y a beaucoup de parcs et d’endroits pour se détendre. C’est aussi près d’Ottawa, un bonus pour moi car je m’intéresse à la politique gouvernementale.


Ed Ruthazer, Ph. D., professeur au DĂ©partement de neurologie et de neurochirurgie Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ et Ă  l’Institut-HĂ´pital neurologique de MontrĂ©al, et directeur associĂ© du Programme intĂ©grĂ© en neurosciences

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Évidemment, je suis ravi à l’idée de pouvoir à nouveau donner mes cours en personne, mais je dirais que je fais preuve d’un optimisme prudent. Les données épidémiologiques donnent à penser que nous ne sommes pas tout à fait sortis d’affaires. Ce qui s’est passé à mon avis, c’est que nous avons décidé collectivement que les légers inconvénients de la vie sous restrictions pouvaient être au moins aussi dommageables que les risques évidents de la propagation de la COVID. J’espère que cette décision était la bonne.

Avec le recul, qu’est-ce que la pandĂ©mie nous a fait perdre, Ă  votre avis? Que nous a-t-elle fait gagner?ĚýJ’ai l’impression que la plus grande perte est le sens de la communautĂ© et du travail en Ă©quipe. Nous pouvons tous poursuivre notre travail, mais il est beaucoup plus individuel et cloisonnĂ©. Ce qui fait la joie d’être un scientifique, c’est le sentiment de contribuer, mĂŞme de façon modeste, Ă  quelque chose de plus grand que nous. La reconnaissance et l’approbation de nos pairs. Au lieu de ça, nous avons dĂ» nous concentrer uniquement sur notre petite contribution, plutĂ´t que sur le portrait global auquel nous contribuons.

En termes de gains, il est clair que nous sommes tous plus à l’aise avec la communication en ligne et à distance. Je peux tenir des réunions avec des gens de partout dans le monde et avoir le sentiment que c’est tout à fait normal. Quant au PIN, nous avons pu offrir notre programme d’études supérieures à des étudiants en Chine, ce qui aurait été beaucoup plus compliqué avant la pandémie. Évidemment, ce que nous sacrifions, ce sont les interactions en face à face.

Quelles devraient ĂŞtre les prioritĂ©s pour l’annĂ©e universitaire Ă  venir? Je pense que le principal objectif devrait ĂŞtre de recrĂ©er le sens de la communautĂ© et des objectifs communs que nous avons perdu pendant la pandĂ©mie. Le Neuro, et Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ en gĂ©nĂ©ral, est un chef de file mondial dans plusieurs domaines des neurosciences, mais ce qui nous rend vraiment plus forts, c’est notre masse critique, la collaboration communautaire que nous avons ici. Renforcer cette solidaritĂ© devrait ĂŞtre la prioritĂ© de tous.

Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait du Neuro et de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ pour la population Ă©tudiante, le corps professoral ou le personnel? Nous avons une longue histoire de leadership en neuroscience, qui remonte Ă  l’époque de Wilder Penfield et de DonaldĚýHebb. Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ demeure un chef de file mondial dans le domaine de la recherche et de l’enseignement en neuroscience. J’espère que notre rĂ©putation contribuera Ă  propulser les carrières et multiplier les possibilitĂ©s des Ă©tudiants et des jeunes professeurs qui choisissent Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ.

Selon vous, comment les Ă©tudes dans votre discipline ont-elles Ă©voluĂ© depuis vos propres annĂ©es Ă©tudiantes?ĚýJe pense que les Ă©tudiants ont beaucoup plus d’occasions de participer Ă  des projets scientifiques qu’à l’époque oĂą j’étais Ă©tudiant. Mais en mĂŞme temps, ils semblent subir une pression plus forte pour se constituer un CV impressionnant en multipliant les activitĂ©s. J’ai de la peine pour les Ă©tudiants qui se sentent obligĂ©s de faire plus d’activitĂ©s, au lieu de s’engager dans quelques projets seulement en leur accordant toute leur attention et leur Ă©nergie.

Qu’est-ce qui vous a attirĂ© Ă  MontrĂ©al?ĚýJe suis vraiment un gars de la ville, et pour diffĂ©rentes raisons historiques intĂ©ressantes, il y a une vingtaine d’annĂ©es, MontrĂ©al Ă©tait l’une des rares villes oĂą on pouvait se loger près du centre-ville Ă  coĂ»t abordable, mĂŞme avec un salaire de professeur. Mais, ce qui m’a surtout attirĂ©, ce sont les Ă©changes que j’ai eus pendant les entretiens d’embauche avec les Ă©tudiants de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, qui Ă©taient bien supĂ©rieurs aux Ă©tudiants des Ă©coles amĂ©ricaines oĂą j’avais Ă©tĂ© recrutĂ©. Sans compter que c’est bien de se retrouver dans l’une des universitĂ©s les plus prestigieuses du pays.


Lenardo Miguel S. Dadulla, baccalauréat en sciences infirmières (3e année), originaire de Bangkok, Thaïlande

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis ravi que la vie universitaire reprenne, mais au fond de moi, comme professionnel de la santé en devenir, je crains que cette reprise n’alimente une nouvelle vague.

Pourquoi avez-vous choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ? MontrĂ©al Ă©tait le meilleur choix du point de vue de la mĂ©tĂ©o et de la vie sociale. Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ est aussi une universitĂ© de renommĂ©e mondiale, alors c’était magique d’avoir l’occasion d’étudier ici.

La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? En fait, ça l’a encouragé. Même si je risque de ne jamais savoir ce qu’étudier en sciences infirmières était avant la pandémie, j’ai trouvé que c’était assez facile à gérer pendant cette période grâce à l’importance accordée à mes cours. Comme mon horaire était vraiment adaptable, j’ai eu beaucoup de marge, ce qui a rendu mes études en sciences infirmières moins épuisantes qu’elles ne le sont déjà.

Qu’est-ce qui vous a attirĂ© Ă  MontrĂ©al? J’avais entendu dire que la vie nocturne Ă©tait incroyable et honnĂŞtement, elle l’est. C’est dommage que j’aie perdu quelques annĂ©es, mais je suis prĂŞt Ă  me rattraper maintenantĚý:D.


Elizabeth «ĚýAnneĚý» Kinsella, Ph. D., directrice de l’Institut d’éducation en sciences de la santĂ© (IÉSS)

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’annĂ©e universitaire dĂ©butera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrĂ©e? La professeure MargaretĚýSomerville a dĂ©jĂ  ditĚý: «ĚýL’espoir, c’est l’oxygène de l’esprit humainĚý». C’est DonĚýBoudreau, membre de l’IÉSS, qui m’a fait connaĂ®tre cette citation, qui m’est immĂ©diatement venue Ă  l’esprit quand j’ai commencĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir au retour sur le campus. On ressent un sentiment d’espoir et d’excitation, mais aussi de prudence et de responsabilitĂ© pour rester vigilant et prendre soin des membres de notre communautĂ©. Nous avons une formidable communautĂ© engagĂ©e Ă  l’IÉSS. Je suis ravie Ă  l’idĂ©e de rencontrer les collègues, les membres du personnel et les Ă©tudiants dans des cadres plus personnels, de faire venir des chercheurs invitĂ©s Ă  l’IÉSS, de participer Ă  des collaborations de recherche et d’écriture, et d’explorer diffĂ©rents types d’évĂ©nements hybrides.

Avec le recul, qu’est-ce que la pandĂ©mie nous a fait perdre, Ă  votre avis? Que nous a-t-elle fait gagner?ĚýJe pense que nous avons davantage pris conscience des inĂ©galitĂ©s et des vulnĂ©rabilitĂ©s des diffĂ©rents groupes d’usagers des soins de santĂ© et des professionnels de la santĂ© qui ont Ĺ“uvrĂ© dans des environnements difficiles pendant la pandĂ©mie. On reconnaĂ®t peut-ĂŞtre davantage la complexitĂ© et la fragilitĂ© profondes de notre système de santĂ© et la nĂ©cessitĂ© de travailler Ă  un changement systĂ©mique dans l’intĂ©rĂŞt de la justice pour les patients, mais aussi pour amĂ©liorer les lieux de travail des professionnels de la santĂ©.

Est-ce que de grands projets sont Ă  venir pour l’IÉSS cette annĂ©e?ĚýNous travaillons sur trois secteurs importants Ă  l’Institut en lien avecĚý: a) le dĂ©veloppement de nos programmes d’études supĂ©rieures; b) l’amĂ©lioration de notre profil de recherche; et c) la participation de la communautĂ© locale et nationale de l’ÉSS. Je pense que le directeur associĂ© des programmes d’études supĂ©rieures de l’IÉSS, PeterĚýNugus, Ph. D., aura des annonces passionnantes Ă  faire sur ces dossiers au cours de la prochaine annĂ©e. En maiĚý2022, nous avons accueilli notre nouvelle directrice associĂ©e de la recherche, MeredithĚýYoung, Ph. D. La professeure Young est dĂ©jĂ  en train de repenser diffĂ©rents mĂ©canismes pour catalyser la recherche de l’IÉSS, et au cours de la prochaine annĂ©e, nous allons tenter de dĂ©velopper nos efforts collectifs de recherche. LindaĚýSnell, M.D., sera la nouvelle directrice des relations communautaires Ă  l’IÉSS. Nous cherchons Ă  crĂ©er des liens avec d’autres unitĂ©s, Ă  accroĂ®tre notre interdisciplinaritĂ©, Ă  accueillir des visiteurs du monde entier et Ă  multiplier les collaborations et les Ă©changes internationaux.

Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait de l’IÉSS pour la population Ă©tudiante, le corps professoral ou le personnel?ĚýDe nombreux facteurs suscitent l’intĂ©rĂŞt des gens pour l’Institut. La rĂ©putation de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ est toujours attirante. De plus, l’Institut d’éducation en sciences de la santĂ© (anciennement le Centre d’éducation mĂ©dicale) jouit d’une solide rĂ©putation internationale et a accueilli au fil des ans de nombreux maĂ®tres Ă  penser et agents de changement en recherche dans le domaine de l’éducation mĂ©dicale et en sciences de la santĂ©. Nous avons aussi un certain nombre de jeunes membres du corps professoral dont les noms s’imposent comme chefs de file internationaux dans le domaine. Par ailleurs, la collĂ©gialitĂ© de notre communautĂ© de scientifiques et son engagement Ă  encadrer les jeunes chercheurs sont bien connus dans le milieu de la recherche sur l’enseignement des sciences de la santĂ©.

Selon vous, comment les Ă©tudes dans votre discipline ont-elles Ă©voluĂ© depuis vos propres annĂ©es Ă©tudiantes?ĚýQuand j’étudiais au doctorat, on ne comptait qu’une poignĂ©e de programmes en enseignement des professions de la santĂ© dans le monde, et aucun n’était axĂ© sur le champ plus vaste de l’enseignement des sciences de la santĂ©. Ă€ l’époque, la plupart des mĂ©decins et des professionnels de la santĂ© qui s’intĂ©ressaient Ă  la recherche en Ă©ducation Ă©tudiaient dans une facultĂ© d’éducation oĂą l’accent Ă©tait mis sur les Ă©coles des niveaux primaires et secondaires, plutĂ´t que sur les contextes universitaires et des sciences de la santĂ©. Ă€ l’Institut, nous nous efforçons de faire progresser la recherche et de crĂ©er un nouveau domaine d’étude interdisciplinaire qui allie les sciences de la santĂ© et l’éducation.

Quel est votre aspect prĂ©fĂ©rĂ© de MontrĂ©al?ĚýL’une des choses que j’aime de MontrĂ©al, c’est l’ambiance. Il y a une joie de vivre qui est palpable. J’aime les espaces culturels, les quartiers distinctifs, les nombreux festivals, les bâtiments historiques, les marchĂ©s, les lieux propices Ă  la marche et au vĂ©lo, et la diversitĂ© des terrasses et des restaurants.


Kedar Mate, étudiant en première année du programme MDCM (Campus Montréal), originaire de Montréal

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’annĂ©e universitaire dĂ©butera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrĂ©e? Je pense qu’il est nĂ©cessaire de revenir aux cours en prĂ©sentiel pour vivre pleinement l’expĂ©rience Ă©tudianteĚý: cela permet d’interagir plus facilement et de se crĂ©er un rĂ©seau.

Pourquoi avez-vous choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ? J’ai fait mon doctorat Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ en sciences de la rĂ©adaptation – ça fait 10Ěýans que je suis ici! – et je me suis ditĚý: pourquoi quitter MontrĂ©al? J’aime beaucoup cette familiaritĂ©.

La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? Avec la pandémie, j’ai terminé mon programme précédent en ligne, ce qui m’a en fait donné le temps de me préparer aux examens d’entrée en médecine. Je n’aurais probablement pas pu le faire autrement.

Quel est votre aspect prĂ©fĂ©rĂ© de MontrĂ©al? J’aime MontrĂ©al parce qu’elle combine l’historique et le moderne, avec Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ au cĹ“ur du centre-ville, ce qui est très unique.


ł§´Ç±čłóľ±±đĚýłŐ˛ąľ±±ô±ô˛ą˛Ôł¦´ÇłÜ°ůłŮ, orthophoniste, coordonnatrice de la formation clinique et professeure adjointe (professionnelle) Ă  l’École des sciences de la communication humaine

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis très heureuse de cela! Ce sera formidable de voir les étudiants en personne et de voir leurs visages et leurs réactions.

Avec le recul, qu’est-ce que la pandémie nous a fait perdre, à votre avis? Le contact humain. J’avais l’habitude de voir mes étudiants dans mon bureau ou à l’école tous les jours, puis tout à coup, je ne pouvais interagir avec eux qu’à travers Zoom. J’ai l’impression de connaître à peine mes étudiants des deux dernières cohortes, c’est bien triste.

Que nous a-t-elle fait gagner? Nous avons développé de nouvelles méthodes de travail qui perdureront dans le domaine de l’orthophonie, comme la télépratique pour servir des populations qui n’avaient habituellement pas accès aux services parce qu’elles étaient trop éloignées.

Est-ce que de grands projets sont Ă  venir pour votre École cette annĂ©e?ĚýOui, nous sommes très heureux de lancer notre nouveau programme de maĂ®trise ès sciences appliquĂ©es en orthophonie Ă  l’École des sciences de la communication humaine. La nouvelle session d’étĂ© nous permettra d’ajouter du nouveau matĂ©riel au programme, en nous adaptant aux innovations en science et en pratique clinique, ainsi qu’aux changements sociaux et dĂ©mographiques. Notre nouveau programme basĂ© sur l’approche par compĂ©tences a Ă©tĂ© conçu de manière Ă  rĂ©duire l’intensitĂ© de la charge de travail Ă  chaque session, et Ă  accroĂ®tre le soutien direct aux Ă©tudiants.

Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait de l’École pour la population Ă©tudiante, le corps professoral ou le personnel? Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ et l’École des sciences de la communication humaine ont une excellente rĂ©putation. MontrĂ©al est une ville formidable oĂą il fait bon vivre, et je pense que les Ă©tudiants aiment le fait que nous offrons des expĂ©riences pratiques très tĂ´t dans le programme.

Selon vous, comment les études dans votre discipline ont-elles évolué depuis vos propres années étudiantes? Comme notre profession est encore très jeune, notre champ de pratique s’élargit constamment. Les orthophonistes travaillent maintenant dans le domaine de la déglutition en pédiatrie, avec des adultes atteints de démence, avec des enfants qui reçoivent des implants cochléaires très tôt, etc., ce qui n’était pas le cas quand j’ai étudié pour devenir orthophoniste.

Quel est votre aspect préféré de Montréal? J’adore l’ambiance qui règne à Montréal. C’est très vivant et diversifié, et il y a toujours quelque chose à faire. Je trouve que Montréal est la plus européenne des villes nord-américaines, et ce mariage est passionnant.


Sophie Valence, étudiante en première année du programme MDCM (Campus Outaouais), originaire de Boucherville

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? J’aime mieux avoir des cours en présentiel, donc je suis contente que nous revenions aux cours sur le campus. Je trouve que c’est plus facile d’interagir, il y a moins de distractions qu’à la maison.

Pourquoi avez-vous choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ? J’ai choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ car c’est une bonne universitĂ©, le Campus Outaouais est plus petit et les Ă©tudiants s’entraident beaucoup, c’est un environnement favorable.

La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? Je savais que je voulais étudier dans un domaine scientifique, mais j’hésitais entre la recherche et la médecine; la pandémie m’a fait prendre conscience de l’importance du rôle des médecins.

Quel est votre aspect prĂ©fĂ©rĂ© de Gatineau? Ce que j’aime Ă  GatineauĚý: c’est une petite ville, toute la cohorte vient en fait de la rĂ©gion de MontrĂ©al donc on est comme une famille, ce qui est super.

Je pense que, comme beaucoup d’entre nous, je suis optimiste tout en restant prudente. Nous avons pu entrevoir une certaine levĂ©e des restrictions Ă  quelques reprises ces dernières annĂ©es et je pense que nous sommes tous beaucoup plus informĂ©s sur les pratiques de santĂ© publique, de sĂ©curitĂ© et d’hygiène Ă  suivre. J’ai vu Ă  quel point cela fait du bien aux Ă©tudiants et au personnel quand nous pouvons nous rĂ©unir en toute sĂ©curitĂ©, Ěýet je suis enthousiaste Ă  l’idĂ©e d’avoir plus d’occasions de renouer en personne.


Trina Johnson, Ph. D., directrice adjointe, Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (ICG)

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’annĂ©e universitaire dĂ©butera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrĂ©e?ĚýJe pense que, comme beaucoup d’entre nous, je suis optimiste tout en restant prudente. Nous avons pu entrevoir une certaine levĂ©e des restrictions Ă  quelques reprises ces dernières annĂ©es et je pense que nous sommes tous beaucoup plus informĂ©s sur les pratiques de santĂ© publique, de sĂ©curitĂ© et d’hygiène Ă  suivre. J’ai vu Ă  quel point cela fait du bien aux Ă©tudiants et au personnel quand nous pouvons nous rĂ©unir en toute sĂ©curitĂ©, Ěýet je suis enthousiaste Ă  l’idĂ©e d’avoir plus d’occasions de renouer en personne.

Avec le recul, qu’est-ce que la pandémie nous a fait perdre, à votre avis? Que nous a-t-elle fait gagner? La pandémie a été une source d’apprentissage à bien des égards. En tant que citoyens, nous avons beaucoup appris sur la santé publique, l’immunologie et les vaccins, et sur l’importance de la science, de la découverte et de l’innovation pour résoudre les crises mondiales. Ici, à l’ICG, nous avons vu le travail des nos scientifiques spécialisés dans la biologie de l’ARN, dont Nahum Sonenberg, Jerry Pelletier et Thomas Duchaine, être mis en lumière avec le développement de vaccins à ARNm.

Nous avons également appris qu’il est possible de rendre les pratiques de réglementation et de surveillance de la R-D plus efficaces sans compromettre la sécurité. Dans l’ensemble, nous avons sans doute appris qu’en y consacrant collectivement assez d’énergie, on peut mettre en place des solutions fondées sur des preuves solides. L’importance de la recherche fondamentale pour trouver de nouvelles solutions n’a jamais été aussi évidente.

Quant à ce que nous avons perdu, c’est incalculable. Nous avons perdu des proches, des collègues, des amis et des héros. Je pense à ces personnes chaque jour en prenant des précautions pour assurer la sécurité de ma famille et de mes collègues.

Quelles devraient ĂŞtre les prioritĂ©s pour l’annĂ©e universitaire Ă  venir?ĚýL’ICG publiera son plan stratĂ©gique quinquennal pour l’excellence en recherche, dĂ©voilera sa nouvelle identitĂ© visuelle et lancera une campagne de collecte de fonds pour soutenir plusieurs initiatives clĂ©s. Ce sera une annĂ©e chargĂ©e pour l’InstitutĚý: nous visons Ă  bonifier l’équipement, les services, l’administration et le soutien Ă  la recherche pour nos scientifiques de renommĂ©e mondiale et la prochaine gĂ©nĂ©ration de leaders en recherche sur le cancer.

Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait de l’ICG et de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ pour la population Ă©tudiante, le corps professoral ou le personnel?ĚýTous ceux qui travaillent au sein de l’ICG sont fiers de vivre les valeurs et la philosophie qui caractĂ©risent notre milieu collaboratif, interdisciplinaire et communautaire. Nous formons un groupe florissant, oĂą les stagiaires, les scientifiques, les chercheurs et chercheuses travaillent en Ă©quipe. La recherche Ă  l’ICG est avant tout fondĂ©e sur la Ěýcollaboration; c’est un lieu de formation, le rĂ©sultat d’efforts collectifs. Un chercheur m’a dit l’autre jour que plutĂ´t que de transmettre des connaissances Ă  nos stagiaires, nous gĂ©nĂ©rons des connaissances ensemble. L’autre raison pour laquelle les gens veulent se joindre Ă  l’ICG, c’est le riche hĂ©ritage et le prestige de nos chercheurs.ĚýJ’ai choisi de rejoindre l’Institut pour pouvoir intĂ©grer l’équipe composĂ©e des chercheurs que j’ai Ă©tudiĂ©s au premier et au deuxième cycle. Qui ne voudrait pas avoir la possibilitĂ© de discuter avec ces grands noms?

Selon vous, comment les études dans votre discipline ont-elles évolué depuis vos propres années étudiantes? J’en parlais l’autre jour avec un collègue et nous étions d’accord que les choses avaient évolué pour le mieux. La multidisciplinarité et le travail d’équipe sont des acquis aujourd’hui, et la recherche ne s’en porte que mieux. La reproductibilité, la transparence et la représentativité sont maintenant intégrées dans nos travaux. L’expérience étudiante, la conciliation travail-vie personnelle et l’accessibilité financière sont des sujets difficiles à aborder, mais nous les abordons. Est-ce que nous avons toutes les réponses? Non. Est-ce qu’il est important de continuer à en parler? Oui, absolument.

Quel est votre aspect prĂ©fĂ©rĂ© de MontrĂ©al? Je suis une nerd montrĂ©alaise autoproclamĂ©e. J’ai eu le choix de faire mon deuxième postdoc Ă  plusieurs endroits dans le monde et j’ai choisi MontrĂ©al. J’aime MontrĂ©al pour ce que j’appelle sa «ĚýbeautĂ© accidentelleĚý». On peut se promener dans n’importe quelle rue et voir quelque chose de vraiment beau, l’architecture, les arbres et les fleurs, les festivals et mĂŞme les gens. Sans dĂ©penser un sou, on peut ĂŞtre entourĂ© de beautĂ©. J’ai vĂ©cu dans des villes un peu partout au Canada, et ce n’est pas toujours le cas. Les MontrĂ©alais sont très chanceux de vivre dans une ville aussi belle.


Linda Song,ĚýĂ©tudiante en première annĂ©e du programme MDCM (Campus MontrĂ©al), originaire de MontrĂ©al

Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis vraiment ravie que les cours reprennent en présentiel, je me sens à nouveau étudiante, c’est super de reprendre la routine!

Pourquoi avez-vous choisi Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ? J’ai choisi l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ car mes parents l’avaient tous deux en haute estime. Ma mère a Ă©galement travaillĂ© dans le laboratoire de chimie, donc j’avais entendu de bonnes choses et je savais que Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ avait un excellent programme de mĂ©decine. Un autre facteur dĂ©terminant Ă©tait que je voulais rester près de ma famille.

La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon?La pandémie a renforcé mon choix d’étudier la médecine, mais je ne dirais pas qu’elle a changé ma décision.

Quel est votre aspect prĂ©fĂ©rĂ© de MontrĂ©al?Ce que j’aime Ă  MontrĂ©alĚý: tous les Ă©vĂ©nements auxquels on peut assister, et le grand nombre d’étudiants; je me sens très en sĂ©curitĂ© ici.

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