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Diplômés et diplômées

Nos diplômés et diplômées en sciences de la Terre et des planètes mènent pour la plupart une carrière au sein du milieu universitaire, d’organismes de recherche, d’organismes gouvernementaux, de sociétés de conseil ou d’entreprises du secteur privé.

Vous détenez un diplôme en sciences de la Terre et des planètes? Racontez-nous votre parcours professionnel ainsi que vos meilleurs souvenirs!

Cliquez sur les noms ci-après pour connaître le parcours de nos diplômés et diplômées.

Erika Anderson

Erika AndersonĚýBaccalaurĂ©at en sciences de la Terre et des planètes, 2011

Erika est conservatrice en minéralogie et en pétrologie au musée et à la galerie d’art The Hunterian de l’Université de Glasgow. Elle occupait auparavant le poste d’intégratrice principale à Laboratoires Canada, un organisme fédéral dont le mandat consiste à ériger de nouveaux laboratoires de calibre mondial. Elle a aussi travaillé au Musée canadien de la nature comme conservatrice en minéralogie et responsable de la collection minérale nationale. Elle détient également une maîtrise en sciences de la Terre avec une spécialisation en volcanologie de l’Université Carleton.

Ce qu’elle a le plus aimé de ses études en sciences de la Terre et des planètes : Rencontrer des gens extraordinaires.

Anika Bergen

Anika BergenBaccalauréat ès sciences avec majeure en sciences de la Terre et des planètes, 2014

Après mon passage Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai obtenu une maĂ®trise en sciences de la Terre de l’UniversitĂ© d’Ottawa. J’ai passĂ© deux Ă©tĂ©s Ă  cartographier les roches du milieu marin profond de la partie sud de la Cordillère canadienne, en Colombie-Britannique, pour mon mĂ©moire. J’ai ensuite participĂ© Ă  une variĂ©tĂ© de projets de cartographie pour des systèmes d’information gĂ©ographique de la Commission gĂ©ologique du Canada ainsi qu’au programme de cartographie du substratum rocheux du British Columbia Geological Survey.

Depuis trois ans et demi, je travaille comme géologue à la Division des mines abandonnées du gouvernement de la Colombie-Britannique. Je dirige le programme sur le terrain, qui consiste à inventorier les mines abandonnées, ce qui inclut les dangers pour la santé publique et les risques de contamination environnementale. Mon travail me permet d’explorer tous les recoins de la province, de Stewart à Fernie, en passant par l’archipel Haida Gwaii!

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : C’est difficile de ne choisir qu’une seule chose, mais je dirais les classes en petits groupes – qui vous permettent de connaître le prénom de l’ensemble des étudiants et des professeurs –, les destinations exceptionnelles pour les cours sur le terrain ainsi que le fort esprit de communauté qui règne au Département.

Eleanor Berryman

Eleanor BerrymanBaccalauréat ès sciences avec spécialisation en sciences des planètes, 2010; maîtrise en sciences de la Terre et des planètes, 2012

Une fois mon diplĂ´me de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ en poche, je me suis envolĂ©e vers l’Allemagne pour rĂ©aliser des Ă©tudes doctorales en minĂ©ralogie et en pĂ©trologie mĂ©tamorphique au Centre de recherche en gĂ©osciences GFZ German Research Centre for Geosciences Potsdam, affiliĂ© Ă  l’UniversitĂ© de la technologie de Berlin. Après avoir obtenu mon doctorat en 2016, j’ai dĂ©mĂ©nagĂ© aux États-Unis en 2017 pour travailler en tant qu’associĂ©e de recherche postdoctorale au sein d’un groupe de recherche en physique des minĂ©raux, au DĂ©partement des gĂ©osciences de l’UniversitĂ© de Princeton. En 2019, je suis rentrĂ©e au Canada après avoir acceptĂ© un poste de boursière postdoctorale Ă  CanmetMINES de Ressources naturelles Canada. J’ai ensuite Ă©tĂ© promue Ă  mon poste actuel de chercheuse en 2020.

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : Mes souvenirs les plus précieux de mon passage au sein du Département des sciences de la Terre et des planètes ont été amassés pendant nos voyages sur le terrain, plus particulièrement les « Voyages de Willy », à l’étranger. Je me sens privilégiée d’avoir vu de mes propres yeux des processus géologiques actifs lors de ces voyages.

Louis J. Cabri

Louis J. CabrimaĂ®trise en sciences de la Terre et des planètes,Ěý1961; doctorat, 1965Ěý

Parcours professionnel :

1964-1999 : Chercheur à la Division des mines du Centre canadien de la technologie des minéraux et de l’énergie (Canmet)

1999-2019 : Fondateur de Cabri Consulting Inc.

Maintenant retraitĂ©, je publie dans des revues rĂ©visĂ©es par des pairs des articles sur la minĂ©ralogie des minĂ©raux du groupe du platine et leurs dĂ©pĂ´ts, et quelques Ă©crits sur l’analyse d’élĂ©ments Ă  l’état de traces. Le rĂ©cit de mes cinq annĂ©es Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ paraĂ®t dans mon mĂ©moire de 2022 intitulĂ© « From Cairo to Canada, and everything in-between » (Du Caire au Canada et tout ce qui se trouve entre les deux).

Meilleurs moments au Département des sciences de la Terre et des planètes : À mon arrivée, en 1959, j’étais emballé d’assister aux conférences mensuelles organisées par le club Adams et de côtoyer des diplômés de tous les horizons. Ces événements et ces personnes ont été une grande source d’inspiration pour moi.

Ian Carvalho Campos

Ian CamposBaccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2013

Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai fait une brève incursion dans le monde des petites sociétés d’exploration, avant d’accepter un poste d’ingénieur géologue dans une société d’ingénierie géotechnique. À cette époque, j’ai mené des projets de forage géotechnique et des programmes d’évaluation des risques liés aux infrastructures civiles comme les barrages hydroélectriques, les autoroutes, les aéroports et les tunnels, aux quatre coins du Canada et de l’Australie.

En 2020, j’ai décidé de retourner à mes racines, c’est-à-dire l’exploration, en poursuivant mes études à la maîtrise à l’École des mines du Colorado et à l’Université Laurentienne. J’en suis à ma dernière année et je me prépare à travailler en tant que géologue structuraliste chez Agnico Eagle, où j’étudierai l’état du sol et la géométrie des minéralisations de gisements.

Meilleurs moments au Département des sciences de la Terre et des planètes : Les pauses café et biscuits! Ces petits moments étaient une façon formidable de prendre des nouvelles et de mieux connaître les autres étudiants et nos professeurs. C’est l’une des raisons pour laquelle les membres du Département sont aussi tissés serré et que le plaisir fait partie intégrante de la culture du Département. Je dois aussi mentionner les extraordinaires voyages sur le terrain que nous avons faits en Amérique du Nord et du Sud ainsi qu’en Afrique.

Louis Cohalan

Louis CohalanBaccalaurĂ©at en sciences de la Terre et des planètes,Ěý2007

Ma carrière en géologie a pris son envol avant même que mes études ne soient terminées. Après ma deuxième année, j’ai travaillé comme auxiliaire de recherche sur le terrain pendant la session d’été dans le nord de l’Ontario, puis comme étudiant-géologue dans la toundra québécoise après ma troisième année.

Une fois mon diplôme en poche, j’ai pris part à des projets d’exploration d’uranium, dans des espaces reculés de la Saskatchewan, et de nickel, en Abitibi. J’ai voyagé aux quatre coins du monde avec l’argent amassé lors de ces projets, puis je suis retourné sur les bancs d’école pour obtenir une maîtrise de l’Université Monash, à Melbourne, où j’ai étudié la structure et la stratigraphie d’un gîte aurifère de l’ouest de l’Australie. Depuis, j’ai travaillé dans l’industrie de l’or et des métaux de base au Laos et en Australie comme géologue prospecteur, puis pour une société de conseil où j’ai produit des modélisations en géologie et évalué les ressources minérales. J’ai aussi fait d’innombrables voyages pour procéder à des vérifications en vue de projets miniers.


Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : C’était le bon temps! Les étudiants, les professeurs et le personnel étaient tous exceptionnels. Mes moments préférés ont été le voyage sur le terrain à Bancroft, les « Voyages de Willy », les cours sur le terrain dans les Cantons de l’Est, les Maritimes et le Nouveau-Mexique, les séances d’études jusqu’à tard dans la nuit à faire nos travaux de géochimie et à se préparer pour les questionnaires-éclairs d’identification de roches, les biscuits de 15 h, les parties intramurales de hockey et de disque d’équipe du Département, et j’en passe…

Noah Dewar

Noah Dewer Baccalauréat ès sciences avec majeure commune en physique et en géophysique, 2012

Mon diplĂ´me de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ m’a permis d’obtenir un emploi chez Sander Geophysics, Ă  Ottawa, en tant qu’analyste de donnĂ©es gĂ©ophysiques et que chef de l’équipe d’exploration gĂ©ophysique aĂ©rienne sur le terrain. Après avoir travaillĂ© dans le domaine plusieurs annĂ©es et voyagĂ© partout sur la planète pour le travail, j’ai dĂ©cidĂ© de poursuivre mes Ă©tudes.

J’ai entrepris un doctorat en géophysique environnementale à l’Université de Stanford en 2016. Pour ma thèse, j’avais pour objectif d’élaborer de nouvelles façons d’appliquer des méthodes de géophysique aérienne à l’étude et à la modélisation des systèmes aquifères dans la vallée centrale de la Californie. Le projet pilote découlant de ces travaux a convaincu le ministère des ressources en eau de la Californie de réaliser une étude géophysique aérienne couvrant la vallée centrale en entier.

Après avoir obtenu mon doctorat de l’Université de Stanford en juin 2021, j’ai d’abord travaillé en tant qu’expert en sciences des données pour une jeune pousse, avant de cofonder et d’y occuper le rôle de directeur technique principal. HighTide est une entreprise de données sur le risque d’inondation de la Floride ayant pour objectif d’outiller les communautés côtières en leur fournissant des données et des solutions afin qu’elles puissent comprendre le risque d’inondation auquel elles sont confrontées et agir en conséquence. Pour servir cet objectif, HighTide a récemment lancé , un outil d’éducation gratuit sur le risque d’inondation fournissant données et solutions à l’ensemble des propriétés côtières de la Floride.

Ce que j’aime le plus des sciences de la Terre et des planètes : J’aime pouvoir travailler à l’extérieur et comprendre comment certains paysages naturels ont été forgés.

Stephanie Greene

Stephanie GreeneBaccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2013

Après avoir obtenu un baccalaurĂ©at en sciences de la Terre et des planètes Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai entrepris une maĂ®trise ès sciences Ă  l’UniversitĂ© de l’Alberta. Mon mĂ©moire portait sur la datation Ă  l’uranium-plomb d’un fossile de tyrannosaure et de dents de crocodile. J’ai ensuite poursuivi mes Ă©tudes au doctorat, oĂą je me suis intĂ©ressĂ©e aux origines et Ă  l’évolution de la kimberlite Ă  l’UniversitĂ© de Macquarie, Ă  Sydney, en Australie. Une brève incursion en exploitation minière de l’or et deux enfants plus tard, j’ai occupĂ© le poste de gĂ©ologue en dĂ©veloppement des ressources chez Rio Tinto, dans le grand dĂ©sert de sable en Australie‑Occidentale.

Ce que j’aime le plus des sciences de la Terre et des planètes : L’étude de la géologie, un sujet fascinant, m’a ouvert les portes du marché du travail. L’étude de cette science nécessite de voyager fréquemment dans des endroits exceptionnels et les perspectives d’emploi sont souvent excellentes.

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Jim Griffin

Jim GriffinĚýBaccalaurĂ©at en sciences gĂ©ologiques, 1976

J’ai travaillé 39 ans en tant que géologue prospecteur spécialiste de la mise en valeur dans l’industrie du pétrole et du gaz à Calgary. Je suis maintenant retraité.

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : J’ai beaucoup aimé les classes à effectif réduit et je garde de très bons souvenirs des voyages sur le terrain. J’étais alors passionné de géologie et très fier de ma profession

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Maximilian Goetz

Maximilian GoezBaccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2014

Après avoir obtenu un diplôme en sciences de la Terre et des planètes, Maximilian Goetz a travaillé comme géologue spécialiste du facteur de minéralisation dans une mine de porphyre et de skarn cuprifère de Freeport-McMoRan, au Nouveau-Mexique. Trois ans plus tard, il a entrepris une maîtrise ès sciences à l’Université de la Colombie-Britannique, avec une spécialisation en hydrogéologie. Ses recherches portaient principalement sur l’étude du méthane en eau souterraine dans le nord-est de la Colombie-Britannique.

Une fois son mémoire terminé, Maximilian Goetz a occupé un poste de consultant en hydrogéologie chez Piteau Associates, à Reno, au Nevada. De nos jours, il sillonne la planète, dont une partie à vélo, de l’Italie jusqu’à la Norvège, pendant un long congé. Une fois son périple terminé, il compte reprendre ses fonctions d’hydrogéologue dans l’ouest du Canada.

CarlaĚýGonzalezĚý

Carla GonzalezBaccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2017

Après avoir pris part à une foule de formidables voyages sur le terrain organisés par le Département des sciences de la Terre et des planètes, j’avais très hâte de faire mon entrée sur le marché du travail en participant à des projets d’exploration de minéraux, qui comprenaient la cartographie géologique ainsi que le forage. Ce travail m’a permis d’explorer les montagnes de la Colombie-Britannique et d’expérimenter le climat glacial de l’Abitibi en hiver. Après quelques années à vivre de multiples aventures et à observer de nombreuses roches, je suis retournée à Montréal pour mettre mes connaissances géologiques au profit d’un autre secteur.

J’offre du soutien et de la formation en matière de logiciels de modĂ©lisation gĂ©ologique et j’agis parfois Ă  titre de consultante. Ces nouvelles tâches ne signifient pas pour autant que je ne me plais plus Ă  observer des roches pendant des heures comme je le faisais si souvent lorsque j’étudiais en sciences de la Terre et des planètes Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ. Aujourd’hui, je vais plutĂ´t faire des randonnĂ©es le plus souvent possible, un marteau brise-roche Ă  la main, et je m’arrĂŞte pour observer tous les spĂ©cimens qui se trouvent sur mon chemin… au grand dĂ©sespoir de mes compagnons de marche!

Meilleurs moments au Département des sciences de la Terre et des planètes : Plusieurs choses me viennent en tête, comme les traditionnelles soirées vins et fromages, les destinations exaltantes pour nos voyages sur le terrain et la bonne entente entre les étudiants de premier cycle, les étudiants aux cycles supérieurs et les professeurs. Finalement, l’une des traditions que je n’oublierai jamais est la pause biscuits quotidienne de 15 h.

Malcolm Hodgskiss

Malcolm HodgskissBaccalauréat avec spécialisation en sciences de la Terre, 2015; maîtrise en sciences de la Terre et des planètes, 2016

J’ai d’abord Ă©tudiĂ© l’ingĂ©nierie lors de ma première annĂ©e Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, en 2011, mais j’ai rapidement rĂ©alisĂ© que je voulais faire carrière dans un domaine qui me permettrait de vivre plus d’aventures, et surtout d’avoir la chance de travailler dans des endroits magnifiques et loin de tout. J’ai alors dĂ©cidĂ© de changer de programme et de m’inscrire en sciences de la Terre, ce qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© un excellent choix. En effet, pendant mon baccalaurĂ©at et ma maĂ®trise, j’ai participĂ©, en tant qu’auxiliaire de recherche, Ă  des projets qui se dĂ©roulaient dans des endroits reculĂ©s du Yukon, de la Colombie-Britannique, du Nunavut et de la Namibie. J’ai aussi menĂ© mon propre projet de recherche dans le nord de la Norvège et effectuĂ© des visites de laboratoires en Bretagne, en France.

Après avoir obtenu une maĂ®trise de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ en 2016, j’ai poursuivi mes Ă©tudes au doctorat Ă  l’UniversitĂ© de Stanford, en Californie, oĂą je me suis intĂ©ressĂ© Ă  la co-Ă©volution de la Terre ancienne et des dĂ©buts de la vie, il y a environ deux milliards d’annĂ©es. Pour ce projet, j’ai dirigĂ© des travaux sur le terrain dans des parties Ă©loignĂ©es du Nunavut, des Territoires du Nord‑Ouest, du nord du QuĂ©bec, du Labrador, de la Finlande et de la Norvège, et effectuĂ© des visites de laboratoires au Canada, en France et aux quatre coins des États-Unis.

En 2020, à la suite de mes études à Stanford, j’ai occupé le poste de chercheur postdoctoral à l’Université de Cambridge et au Geological Survey of Norway. Mes travaux portaient sur la recherche de la première apparition d’oxygène dans l’atmosphère terrestre il y a environ 2,4 milliards d’années et sur l’effet d’une telle apparition sur le cycle du carbone. En 2024, j’ai été embauché par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), à Paris, en France, pour prendre part à son Programme international pour les géosciences et les géoparcs.

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : Les différents groupes de recherche du Département des sciences de la Terre et des planètes vous offrent la chance unique de participer à des travaux de recherche de pointe, d’effectuer des travaux sur le terrain et d’acquérir de l’expérience pratique. Les recherches sur le terrain dans des endroits magnifiques et reculés ont été le principal critère dans mon choix de programme, et j’ai été comblé sur ce point! L’atmosphère qui règne au Département est amicale et bienveillante, et les interactions entre les étudiants de premier cycle, les étudiants aux cycles supérieurs, les professeurs et le personnel administratif sont empreintes de bonne entente.

Tiegan HobbsĚý

Tiegan HobbsBaccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2012

Je savais que je voulais ĂŞtre chercheuse dès le secondaire. Lorsque j’ai commencĂ© mes Ă©tudes en physique Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’avais soif d’expĂ©riences concrètes, ce que ce programme n’offrait pas. Je me suis alors inscrite en sciences de la Terre et des planètes, oĂą j’ai pu dĂ©couvrir la Terre et ses structures dans leur contexte intĂ©gral. J’ai appris comment les montagnes ont Ă©mergĂ© des ocĂ©ans, compris pourquoi les volcans entrent en Ă©ruption et dĂ©couvert les roches laissĂ©es dans le sillage des anciens glaciers, mais, surtout, j’en ai appris davantage sur les tremblements de terre, pour lesquels j’éprouve une vĂ©ritable fascination.

J’ai donc entrepris des travaux de recherche en sismologie pendant mes études de premier cycle, puis une maîtrise sous la supervision de scientifiques de l’Université de Victoria et de la Commission géologique du Canada. Peu de temps après le début de ma maîtrise en 2012, un tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 est survenu à Haida Gwaii et est devenu le sujet de mon mémoire.

Afin de continuer à parfaire mes connaissances en géodésie et en physique des tremblements de terre, j’ai entrepris un doctorat à l’Institut des technologies de la Géorgie, à Atlanta, où j’ai étudié le tremblement de terre d’une magnitude de 7,6 survenu en 2012, à Nicoya, au Costa Rica, avec pour objectif de déterminer l’accumulation de contraintes de la zone de subduction. Pendant cette période, je me suis aussi intéressée aux glissements de terrain provoqués par l’activité sismique et les risques de tsunami, sujets que j’ai pu approfondir dans le cadre d’une maîtrise en génie civil à l’Institut.

Cherchant à aller au-delà de la recherche fondamentale, je souhaitais découvrir la meilleure façon de transmettre au public des notions propres à la science de détermination du risque et des dangers. C’est dans cette optique que j’ai commencé à rédiger des articles pour Temblor Earthquake News. Une fois mon diplôme en poche, j’ai accepté un poste postdoctoral d’évaluation des risques de séismes à la Commission géologique du Canada.

Mon rôle ayant évolué vers celui de chercheuse permanente, je peux mettre mes connaissances en sciences des tremblements de terre et en ingénierie au service des Canadiens et des Canadiennes. J’ai même mon mot à dire quant à la communication des résultats au public, au moyen d’initiatives de sensibilisation, de publications, d’une application Web qui sera bientôt disponible ou de réunions avec des parties prenantes, telles que les gestionnaires de situations d’urgence, les analystes financiers et les planificateurs communautaires.

Je suis aussi professeure associĂ©e Ă  l’UniversitĂ© de la Colombie-Britannique, ce qui me permet de conseiller mes Ă©tudiants et de rester en contact avec la communautĂ© universitaire. J’occupe l’emploi le plus valorisant que je puisse imaginer et je suis très reconnaissante envers l’équipe du DĂ©partement des sciences de la Terre et des planètes de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ de m’avoir transmis sa passion.

Marcus Kunzmann

Marcus KunzmannDoctorat, 2016

Après avoir obtenu mon doctorat, je suis parti pour l’Australie, où j’ai travaillé en tant que boursier postdoctoral, de 2016 à 2018, et chercheur, de 2018 à 2021, pour l’Organisation de la recherche scientifique et industrielle du Commonwealth australien. Mes travaux de recherche appliquée portaient principalement sur l’élaboration de nouvelles techniques de prospection de gisements de cuivre et de zinc, deux métaux essentiels à la transition vers l’énergie verte.

J’occupe présentement le poste de géologue principal chez Fortescue, une entreprise mondiale dans les secteurs des métaux et de l’énergie verte. Mon équipe et moi avons pour tâche de recommander à l’entreprise les endroits propices à la prospection de cuivre. Je forme aussi les autres géologues et j’agis à titre d’expert auprès d’équipes de prospection à l’échelle mondiale.

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : Je me souviens des sciences de la Terre et des planètes comme d’un département où régnait une forte cohésion et où les étudiants et le personnel s’épaulaient mutuellement. Que de plaisir j’ai eu au sein de ce département pendant mes études supérieures! J’y ai reçu une formation de calibre mondial qui m’a donné les outils nécessaires pour relever les défis qui se présentent régulièrement dans le cadre de mon travail.

John Learn

John Learn MaĂ®trise en sciences, Minex AppliquĂ©, 1981Ěý

Parcours professionnel

1982-1996 : Employé chez Cogema et membre de haut niveau de l’équipe de prospection de la mine de Cigar Lake

1996 : Émigration au Burkina Faso, deuxième mariage et membre de haut niveau de l’équipe de prospection de la mine Bissa 2019 : Retraite (haha!), expert-conseil auprès de trois entreprises du Mali, le pays voisin

Moment préféré au Département des sciences de la Terre et des planètes : En premier lieu, les « Voyages de Willy » et, en deuxième lieu, le voyage de minéralogie sur le terrain à Bancroft pour les étudiants de premier cycle, avec Don Francis.

Stefan Lopatka

Baccalauréat ès sciences avec spécialisation, 1976; maîtrise en prospection des minéraux appliquée, 1981

Parcours professionnel

Prospecteur pour diverses entreprises pendant 30 ans.

Puis, conseiller en environnement et sur les problèmes ayant trait aux mines auprès des Inuits du Nunavut pendant cinq ans et demi.

Je travaille présentement à la Bourse.

Mon conseil : Si vous n’avez de cesse d’enrichir vos connaissances, sachez que vous pouvez explorer de nombreux domaines grâce à un diplôme en sciences de la Terre et des planètes.

Mitchell May

Mitchell MayBaccalauréat en Géologie, 2018

Après mes Ă©tudes Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai dĂ©butĂ© ma carrière en tant que gĂ©ologue prospecteur chez Giga Metals Corp., puis chez Anaconda Mining Inc. (aujourd’hui connue sous le nom de Signal Gold Inc.). Mes tâches se rĂ©sumaient principalement Ă  la prospection d’or, de nickel et de cuivre en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et Ă  Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi qu’au dĂ©veloppement de projets miniers. Après quelques annĂ©es consacrĂ©es Ă  la prospection, j’ai changĂ© de branche afin de pouvoir revenir dans ma ville natale, Calgary.

Je travaille depuis 2022 comme géologue en formation au sein de la Division des mines, des minéraux et des métaux de Stantec. Mes tâches actuelles de consultant m’ont permis d’accompagner de grandes compagnies minières dans leurs démarches de forage au diamant au Canada, aux États-Unis et en Amérique du Sud. Lorsqu’on me demande conseil en matière de carrière, je recommande toujours fortement l’industrie minière, car celle-ci est essentielle à un avenir durable et embauche de nombreux géologues aux compétences variées.

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : Les interactions, toujours positives entre les membres du corps professoral et les étudiants. Le bagage de connaissances à acquérir est immense, mais le processus d’apprentissage est collaboratif, stimulant et valorisant.

Ben MeloshĚý

Ben MeloshDoctorat. 2015

Après avoir terminé mon doctorat en géologie structurale en 2015, j’ai obtenu un emploi de cartographe de la chaîne côtière de Californie auprès du U.S. Geological Survey.

J’ai pour mandat d’étudier la géologie et l’historique structurel du substratum rocheux à proximité de grandes failles décrochantes et de concevoir des modèles tridimensionnels des formations de serpentinite, qui peuvent influer sur la rhéologie des failles. Je dois aussi localiser les zones de soulèvement actif et étudier les derniers incidents de déformation dans le nord de la Californie.

J’ai pu accĂ©der Ă  une telle carrière grâce Ă  la multitude de cours de gĂ©ologie de haut niveau, la formation sur le terrain et l’excellent mentorat offerts par le DĂ©partement des sciences de la Terre et des planètes de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ. D’ailleurs, je garde un très bon souvenir des personnes que j’y ai connues et des expĂ©riences que j’y ai vĂ©cues.

Dejan Milidragovic

Dejan MilidragovicDoctorat, 2014

Après mes Ă©tudes Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai effectuĂ© deux postdoctorats de courte durĂ©e : un Ă  l’UniversitĂ© Laval et l’autre Ă  la Commission gĂ©ologique du Canada. Lors de mon passage Ă  la Commission, je me suis dĂ©couvert une passion pour le magmatisme des arcs volcaniques et les processus des zones de subduction; cette fascination m’habite encore et guide mes recherches.

J’ai occupé le poste de géologue principal pendant quatre ans au British Columbia Geological Survey. Depuis 2020, je vis et travaille à Vancouver comme chercheur à la Commission géologique du Canada.

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : La camaraderie et l’effervescence qui règnent au Département des sciences de la Terre et des planètes font de ce département un endroit tout à fait unique, qui a accueilli plusieurs grands esprits, autant parmi le corps professoral que l’effectif étudiant.

Cedrick O'Shaughnessy

Cedrick O'ShaughnessyBaccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2010; maîtrise en sciences de la Terre et des planètes, 2012

Après mon passage Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai poursuivi mes Ă©tudes au doctorat en sciences de la Terre Ă  l’UniversitĂ© de Toronto, en me concentrant principalement sur la structure du verre. J’ai ensuite mis le cap vers l’Angleterre en tant que boursier postdoctoral Ă  l’École de chimie de l’UniversitĂ© de Leeds. Mes recherches portaient sur l’effet du confinement et de la chimie de surface sur la cristallisation de matĂ©riaux inorganiques.

J’occupe présentement la fonction de chercheur au Département de recherche sur le verre de Corning Inc., une entreprise située dans la ville du même nom, dans l’État de New York, où je conçois de nouveaux types de verre et de matériaux de vitrocéramique destinés à des applications technologiques, comme les protecteurs en verre pour les appareils mobiles.

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : J’ai adoré étudier au Département des sciences de la Terre et des planètes. L’esprit de communauté y était incroyable. Si je dois choisir une seule chose, je dirais les nombreux voyages sur le terrain (les « Voyages de Willy » et la formation sur le terrain) que j’ai pu faire avec mes amis. Ces expériences fantastiques m’ont inspiré et servi tout au long de ma carrière et de ma vie personnelle.

Paul Rakoczy

Paul RakoczyBaccalaurĂ©at en sciences de la Terre et des planètes, 2015Ěý

Après avoir obtenu mon diplôme en sciences de la Terre et des planètes, en 2016, j’ai enchaîné les petits boulots. Certains étaient liés à la géologie et d’autres, non.

En 2017, je me suis inscrit au programme de maître-brasseur au Collège Niagara pour concrétiser mon rêve d’avoir un jour ma propre brasserie. Je suis aujourd’hui maître-brasseur à la Brasserie Welton, à Kelowna. Bien que cela puisse paraître surprenant, mes études en sciences de la Terre m’ont préparé à cette carrière.

Les aptitudes que j’ai acquises au Département des sciences de la Terre et des planètes – particulièrement lors des formations sur le terrain, comme le travail d’équipe et la résolution de problèmes dès leur survenue – sont essentielles au métier de brasseur. De plus, la communauté tissée serré du Département m’a montré ce qu’est un véritable esprit de famille, et j’espère parvenir à le recréer à mon travail. L’expérience acquise au sein du Département me suit partout, peu importe où la vie me mène.

Lee Ringham

Lee RinghamBaccalauréat en sciences géologique, 1982

Après mon passage Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai poursuivi mes Ă©tudes Ă  la maĂ®trise en gĂ©ochimie des isotopes stables Ă  l’UniversitĂ© de l’Alberta, oĂą j’ai assistĂ© Ă  une multitude de cours sur les eaux souterraines de Frank Schwartz et de Josef Toth (de 1983 Ă  1986). J’ai ensuite immigrĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande, en compagnie de mon Ă©pouse, oĂą j’ai passĂ© une annĂ©e Ă  prospecter des gĂ®tes aurifères Ă©pithermaux dans la pĂ©ninsule Coromandel. J’ai ensuite occupĂ© un emploi d’hydrogĂ©ologue dans un organisme gouvernemental en environnement de la rĂ©gion de Wiakato.

En 1989, je suis revenu au Canada pour travailler comme consultant contractuel pour le British Columbia Geological Survey. En 1992, je suis devenu le premier hydrogéologue régional du ministère de l’Environnement de l’époque, à Surrey, en Colombie-Britannique. En 1995, c’est-à-dire trois ans plus tard, j’ai quitté cet emploi pour devenir consultant, métier que j’exerce encore aujourd’hui.

Mon domaine de prĂ©dilection, l’hydrogĂ©ologie physique, m’a permis de mener une carrière aussi valorisante que rĂ©ussie. Depuis 1995, je croise rĂ©gulièrement le chemin d’Alex Bath, avec qui j’ai Ă©tudiĂ© en prospection minĂ©rale en 1981. Nous avons passĂ© plusieurs annĂ©es Ă  explorer les Rocheuses canadiennes, Ă  proximitĂ© de Calgary. Pendant ces excursions, toutes les notions apprises dans les cours de sĂ©dimentologie et de structure que j’ai suivis il y a 40 ans refaisaient surface. L’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ m’a permis d’acquĂ©rir un solide bagage qui m’a servi dans toutes mes aventures gĂ©ologiques subsĂ©quentes. Alex et moi ennuyions nos compagnons de promenade Ă  mourir avec nos discussions interminables sur les roches, les milieux sĂ©dimentaires et les caractĂ©ristiques structurales et glacières que nous observions en montagne.

Je vis et travaille aujourd’hui à Vernon, en Colombie-Britannique, en tant que ressource technique, analyste principal et mentor auprès de petites sociétés de conseil en ingénierie et en environnement ayant besoin d’une expertise en hydrogéologie. Il s’agit d’une semi-retraite plutôt exigeante.

Meilleurs moments au Département des sciences de la Terre et des planètes : Passer du temps avec mes amis en prospection minérale – Alex, John Learn, Stephan Lopatka, John Balzic et les autres. Je me souviens aussi de plusieurs compagnons de classe et des bons moments que nous avons vécus dans le local 130, qui était alors connu en tant que « bureau des étudiants de premier cycle ».

Afshin Sadri

Afshin SadriDoctorat, 1997

Après l’obtention de mon doctorat en 1997, j’ai dégoté un emploi dans une entreprise d’essai non destructif de Toronto nommée Andec Manufacturing Ltd. Mes tâches consistaient à concevoir et à produire de l’équipement d’essai non destructif de béton et d’infrastructure. En sept ans, j’ai conçu trois instruments, élaboré une technique brevetée d’essai non destructif de matériaux réfractaires et de fournaises, et inauguré la division internationale d’essai non destructif.

L’entreprise Hatch, qui avait entendu parler de mon travail, a fait l’acquisition du brevet et des droits de propriété intellectuelle de la technique d’essai non destructif de matériaux réfractaires et de fournaises. J’ai donc intégré l’équipe de Hatch en 2004 et y ai inauguré le Groupe d’essai non destructif. Dix-neuf ans plus tard, ce groupe est présent sur tous les continents, à l’exception de l’Antarctique, détient 11 brevets aux États-Unis et 54 brevets mondiaux, et est une composante essentielle des pratiques en matière de technologie de Hatch.

J’ai aussi été chercheur au Département de génie civil de l’Université de Toronto et au Département de génie civil et environnemental de l’Université métropolitaine de Toronto, où j’ai d’ailleurs occupé un poste de professeur associé pendant 20 ans. J’y ai donné des cours et mené des recherches sur les essais non destructifs du béton. J’ai rédigé plus de 100 articles techniques ainsi qu’un chapitre de livre sur les hauts fourneaux. J’ai reçu de nombreux prix, et suis particulièrement fier du Prix de l’innovation de la Société de la métallurgie et des matériaux (MetSoc), qui m’a été remis en 2018, et du Prix de l’innovation en essai non destructif du Canadian Institute for Non-destructive Evaluation, que j’ai reçu en 2019.

Meilleurs moments au Département des sciences de la Terre et des planètes : Les soirées au pub!

Ashten Sawitsky

Baccalauréat en sciences de la Terre et des planètes avec mineure en géographie, 2015

Après mon passage Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai entrepris une maĂ®trise en sciences environnementales Ă  l’UniversitĂ© de Toronto, avant de m’engager dans les Forces armĂ©es canadiennes en tant qu’officière du GĂ©nie construction, oĂą je travaillais Ă  des projets d’infrastructures de base et Ă  leur maintien.

Depuis peu, je travaille aux côtés d’une équipe hautement spécialisée en environnement, toujours au sein de l’armée.

Meilleurs moments au Département des sciences de la Terre et des planètes : Mes plus beaux souvenirs de mon passage au Département des sciences de la Terre et des planètes sont les cours et les voyages sur le terrain dans le cadre de notre programme d’études

Ellie Seary

Ellie SearyBaccalauréat en économie et en environnement de la Terre, 2017

Après l’obtention de mon baccalaurĂ©at en Ă©conomie et en environnement de la Terre (aussi appelĂ© gĂ©ologie et science environnementale) Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai Ă©tĂ© engagĂ©e au sein d’une sociĂ©tĂ© de conseil d’envergure en environnement. Les compĂ©tences multidisciplinaires que j’ai acquises pendant mes Ă©tudes m’ont permis de bien m’adapter Ă  la multiplicitĂ© des tâches, aux voyages d’affaires et aux Ă©chĂ©ances serrĂ©es, en plus d’élargir mes horizons en tant que professionnelle en dĂ©but de carrière.

J’ai ensuite quittĂ© le domaine du conseil pour travailler sur les sentiers des Rocheuses Ă  Salida, au Colorado, oĂą je campais pendant des sĂ©jours de dix jours pour amĂ©nager et entretenir les sentiers. La formation sur le terrain de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ m’avait parfaitement prĂ©parĂ©e Ă  ce type d’aventure.

Après mon passage au Colorado, je suis revenue à New York. J’ai ensuite entrepris une maîtrise en gestion et en politique de l’environnement, avec une concentration en énergie et en développement durable à l’Université de Denver.

Je travaille présentement pour une grande société de conseil et de génie en environnement, tout en effectuant des études supérieures en ligne, le soir. J’espère travailler dans le secteur de la durabilité d’ici quelques années et retourner au Colorado pour y concrétiser mes rêves.

Myriam St- Louis

Myriam St- LouisBaccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2011

Après mes études, j’ai travaillé dans une mine de fer à Fermont. Pendant les premières années, mes tâches consistaient principalement à consigner les carottes de forage et à gérer les foreuses à pointes de diamant. Au fil du temps, je me suis vu confier de plus en plus de responsabilités, jusqu’à devenir géologue principale, où je devais planifier et gérer les programmes de forage au diamant, superviser la Division de géologie et réaliser des modélisations tridimensionnelles.

Dix ans plus tard, j’étais prête pour un nouveau défi et suis devenue géologue en génie civil. Je suis responsable de l’ensemble des analyses de la qualité des roches utilisées en construction, dans le béton et les routes. Ce rôle me permet d’approfondir mes connaissances sur la géologie très variée du Québec, de m’amuser avec différentes lithologies et de replonger dans mon sujet de prédilection à l’université, la minéralogie, en manipulant régulièrement des lames minces.

Je suis passionnée de géologie et cherche toujours à en apprendre plus, alors je compte bien continuer à explorer d’autres pans de cette discipline!

Ce que je retiens de mes études en sciences de la Terre et des planètes : Tellement de choses! J’ai adoré la dynamique du Département, les cours de minéralogie, la formation sur le terrain, les voyages sur le terrain, les « Voyages de Willy », etc. Les professeurs étaient formidables et les cours, passionnants!

Emerald StratigopoulosĚý

Emerald Stratigopoulos Baccalauréat en sciences de la Terre et des planètes, 2019

Après mes Ă©tudes Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, j’ai obtenu une maĂ®trise en sciences de la Terre Ă  l’UniversitĂ© de Toronto.

Je travaille présentement au sein de l’industrie minière en tant que géologue prospectrice. J’ai un emploi à temps plein chez Agnico Eagle Mines Limited, à la mine d’or de Detour Lake, dans le nord de l’Ontario.

Ce que je retiens de mes Ă©tudes en sciences de la Terre et des planètes : J’ai aimĂ© tous les cours sur le terrain offerts dans le cadre du programme, qui m’ont permis de voyager dans de nombreux pays. J’ai aussi aimĂ© le fait que le DĂ©partement soit de petite taille, favorisant ainsi la relation entre les Ă©tudiants et les professeurs. Mes Ă©tudes Ă  Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ m’ont bien prĂ©parĂ©e Ă  ma carrière et fourni les connaissances nĂ©cessaires pour travailler dans de multiples domaines de la gĂ©ologie.

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Grad Trip, Oka

Vous êtes un(e) diplomé(e) en sciences de la Terre et des planètes ? eps.admin [at] mcgill.ca (subject: Alum%20information%20for%20EPS%20website%20, body: %E2%80%A2%09Name%0A%E2%80%A2%09Year%20you%20graduated%20and%20degree%20received.%20%0A%E2%80%A2%09A%20short%20description%20about%20your%20career%20path%20and%20where%20you%20are%20working%20(or%20studying)%20now%20%0A%E2%80%A2%09Your%20favourite%20thing%20about%20being%20an%20EPS%20student.%20%0A%E2%80%A2%09A%20photo%20of%20yourself%20(optional)) (Racontez-nous )votre parcours et vos meilleurs souvenirs !

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