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L'é±ç³Ü¾±³Ùé structurelle, la diversité et l'inclusion vont bien au-delà d’un mois dédié à l'histoire des Noirs

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Alors que nous célébrons le Mois de l'histoire des Noirs, je pense aux principes qui permettent à l'École d'éducation permanente (ÉÉP) de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ d'être une communauté d'apprentissage et de travail véritablement équitable, diversifiée et inclusive. Il s'agit de l'une de nos valeurs fondamentales, qu’on trouve aussi dans notre mission : celle d’offrir à des apprenant·es adultes un parcours de transformation professionnelle et personnelle tout au long de leur vie, d’autonomiser les apprenant·es, de renforcer les communautés et soutenir les organisations partenaires pour qu'elles prospèrent, et de créer des liens au sein de l'ÉÉP, dans toute l'Université et entre l'Université et la société en général. En somme, notre objectif est d’offrir une éducation accessible de la plus grande qualité. La promotion de l'é±ç³Ü¾±³Ùé, de la diversité et de l'inclusion (EDI) est essentielle à la réalisation de ces engagements.

L’EDI (ou « DEI », comme on appelle ce concept au sud de la frontière canadienne) est malheureusement devenue une formule si vague qu'il est difficile de déterminer exactement ce que nous nous efforçons de réaliser. Il ne peut y avoir d'approche unique. Les différents groupes démographiques ont, bien sûr, des intérêts et des besoins qui sont communs à tous les groupes—après tout, nous sommes tous et toutes des êtres HUMAINS. Mais nous devons vite reconnaître qu'il existe non seulement de grandes différences dans les contextes socio-économiques, politiques et culturels des divers groupes raciaux, ethniques et identitaires, mais aussi des différences au sein de chaque population. Les efforts axés sur la lutte contre le racisme anti-Noir et les appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation au sujet des Premières Nations, des Inuits et des Métis soulignent la nécessité de différencier les inégalités et d'y répondre d'une manière adaptée au contexte.

À l'ÉÉP, nous pensons que l'é±ç³Ü¾±³Ùé, la diversité et l'inclusion doivent faire partie de tous les aspects de notre travail, et qu'il s'agit donc d'une responsabilité qui revient à tout le monde. La lutte contre des siècles de structures et de pratiques de discrimination et d'exclusion ne peut se faire du jour au lendemain ou durant un seul mois consacré à la mise en valeur de l'histoire et du patrimoine culturel des Noirs, des Autochtones, des Asiatiques et d'autres groupes. Il s'agit d'un travail de toute une vie.

Avec l'aide d'un groupe de travail spécial convoqué de 2019 à 2021 et composé de membres du corps enseignant, d'employé·es et d'étudiant·es de l'ÉÉP, cette dernière a élaboré un plan stratégique qui intègre pleinement les principes de l'é±ç³Ü¾±³Ùé, de la diversité et de l'inclusion. Ce plan s'inspire du Plan de lutte contre le racisme anti-Noir, des initiatives autochtones et, de façon plus générale, des initiatives en matière d'é±ç³Ü¾±³Ùé de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.

Les travaux réalisés jusqu’à maintenant ont permis de dégager plusieurs principes qui peuvent sembler évidents pour certains, mais qui méritent d'être explicitement énoncés et répétés. Le plan stratégique proposé par l'École au sujet de l'é±ç³Ü¾±³Ùé, la diversité et l'inclusion et du racisme anti-Noir énonce les choses suivantes :

  • Il est important que l'ÉÉP offre des environnements d'apprentissage et des services aux étudiant·es qui soient accessibles à tout le monde et qui répondent adéquatement aux divers besoins de notre communauté d'apprenant·es, dès leur premier contact avec l’ÉÉP et jusqu'à l'obtention de leur diplôme et au-delà.

  • L'ÉÉP affirme que la recherche, la découverte et l'innovation progressent quand les chercheur·ses font partie de communautés de recherche inclusives et riches en diversité, en expérience, en sentiment d’identité et en idées.

  • L'ÉÉP ne serait rien sans ses liens avec les communautés de Montréal, du Québec, du Canada et du monde entier. Nos objectifs en matière d'é±ç³Ü¾±³Ùé, de diversité et d'inclusion montrent l'importance que nous accordons à notre collaboration avec la communauté en général dans les secteurs public, privé et communautaire.

  • L'ÉÉP s'engage à créer un lieu de travail durable et un environnement sain, sécuritaire et agréable pour ses employé·es. Pour cela, il faut connaître et respecter la politique d'é±ç³Ü¾±³Ùé en matière d'emploi de ƽÌØÎå²»ÖÐ et ses principes concernant les pratiques équitables concernant l'embauche, la promotion et le maintien en poste de l'ensemble du personnel. Le fait d’assurer la sécurité et le bien-être de nos employé·es nous permet de créer une culture d'inclusion, ce qui profite également aux étudiant·es qui travaillent avec notre personnel.

  • Les espaces physiques de l'ÉÉP doivent être inclusifs, accessibles et diversifiés afin de garantir que tout le monde puisse en bénéficier. Pour considérer les espaces physiques sous l’angle de l'é±ç³Ü¾±³Ùé, de la diversité et de l'inclusion, il faut tenir compte de la façon dont ils sont conçus, utilisés et compris par notre communauté diversifiée et élargie.

Un groupe de travail interne s'est réuni pour commencer à mettre ces idées en pratique. Le rapport final sera bientôt disponible, et ses conclusions seront intégrées dans le prochain plan stratégique de l'École. Mais comme je l’ai déjà dit, il n'est pas nécessaire d'attendre les rapports et les plans pour mettre en œuvre des changements positifs. Réfléchissez à vos propres préjugés conscients et inconscients et à la manière dont les politiques, les procédures, les routines et les pratiques sociales peuvent créer des inégalités structurelles et constituer des obstacles à l'accès et à la réussite, ou, au contraire, favoriser et promouvoir des environnements d'apprentissage et de travail équitables, antiracistes et inclusifs. Par exemple, pensez à ce que vous pouvez faire, aujourd'hui et tous les jours, pour garantir que les étudiant·es, les membres du corps enseignant, le personnel, les partenaires communautaires, les employeurs et vos ami·es Noir·es soient vu·es, entendu·es et respecté·es, et que leur identité ne soit pas définie uniquement par la quantité de mélanine que contient leur peau. Chacun d'entre nous peut être antiraciste et faire la différence chaque jour.


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