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Alexandre Maltais

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B.A. Environnement, Université ƽÌØÎå²»ÖÐPortrait d'Alexandre Maltais

M.A. Urbanisme, Université de Montréal

Ph.D. Études urbaines, Centre - Urbanisation, Culture, Société, Institut national de la recherche scientifique

Urbaniste de formation, les recherches d'Alexandre Maltais portent sur la production des espaces socialement significatifs – commerce de détail, habitation, institutions locales – de même que sur leur appropriation par une diversité de populations –ménages défavorisés ou de classe moyenne, minorités sexuelles. Il a complété à l’automne 2016 un doctorat en études urbaines dans le cadre du programme conjoint UQÀM-INRS. Après avoir été agent de liaison montréalais du Partenariat de recherche sur les quartiers en transition (2012-2015), puis chercheur à l’INRS dans le cadre d’un projet portant sur la transformation sociale et économique du quartier Hochelaga-Maisonneuve (2016-2017), il est actuellement chercheur postdoctoral FRQ-SC à l’Observatoire Ivanhoé-Cambridge du développement urbain et immobilier de l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal.

Son projet de recherche porte sur les marchés publics montréalais, plus précisément sur leur gestion et sur le rôle joué par les grandes halles de propriété publique dans le Montréal d’aujourd’hui. Espace de sociabilités quotidiennes, vecteur de développement touristique ou d’embourgeoisement des quartiers, vitrine pour une production alimentaire de niche, incubateur d’entreprises commerciales : cet équipement est en effet beaucoup plus qu’un simple lieu d’approvisionnement alimentaire, cela même si les principales décisions concernant sa gestion ont dans les dernières décennies été essentiellement basées sur des considérations budgétaires. Ce projet original se rattache ainsi à plusieurs des axes du CRIEM: économie, innovation et transformations sociales, mobilité aménagement et environnement et gouvernance, institution et participation citoyenne. Le questionnement à l’origine de ce projet a émergé au cours de sa recherche doctorale (Commerce de détail et transformations socio-démographiques des quartiers centraux: le repositionnement du petit commerce montréalais, en voie de publication dans la collection «Études urbaines» des Presses de l’Université Laval) qui portait sur la transformation du commerce de deux quartiers centraux montréalais dont l’offre commerciale gravite autour d’un marché public municipal. Cet équipement ancien est, dans les deux cas, devenu le fer de lance de politiques de revitalisation et des efforts de promotion de nouveaux commerçants alimentaires spécialisés des environs. La prépondérance du commerce alimentaire dans les deux quartiers l’a d’ailleurs amené à participer à un colloque sur les circuits alimentaires alternatifs (2016), à la suite duquel il a été invité à publier certains résultats de sa recherche dans un numéro spécial de la Revue canadienne des études sur l’alimentation (Maltais 2017, «Petits commerces de bouche et réseaux alimentaires alternatifs : un regard montréalais»). La question plus étroite du rôle que jouent et que devraient jouer ces bâtiments de propriété municipale dans des quartiers en transition socio-démographiques s’est précisée par la suite au cours d’une recherche financée par l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve de Montréal, qui visait notamment à identifier des pistes de solution pour favoriser un développement commercial équitable et abordable dans ce quartier. Dans ce contexte, il est rapidement apparu paradoxal d’utiliser ces bâtiments comme vitrine pour une production alimentaire de niche dans des quartiers dont l’approvisionnement alimentaire en produits abordables et de qualité demeure une préoccupation pour une partie importante de la population

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