Le Musée Redpath est le plus ancien édifice dédié à un musée du Canada. Il héberge aujourd’hui un laboratoire de recherche, un amphithéâtre victorien et une imposante collection de paléontologie, de zoologie, de minéralogie et d’ethnologie. Le musée est ouvert au public.
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1884 : Défricheuses : les femmes de ƽÌØÎå²»ÖÐ
Les femmes sont autorisées à assister à des cours à l’Université en 1884, un progrès rendu possible par Donald A. Smith (plus tard Lord Strathcona). En hommage à ce dernier, les étudiantes de ƽÌØÎå²»ÖÐ ont longtemps été surnommées les «ÌýDonaldasÌý». Bien des femmes ont depuis apporté leurs contributions à ƽÌØÎå²»ÖÐ, dans tous les domaines possibles et imaginables. En 1912, ƽÌØÎå²»ÖÐ nomme la première femme professeure d’université du Canada. Elle se nomme Carrie Derick. Généticienne de génie, elle créé le tout premier cours sur la génétique et l’évolution.
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En 1901, le professeur de ƽÌØÎå²»ÖÐ Ernest Rutherford formule une théorie selon laquelle la radioactivité est le produit de la désintégration des atomes, ce qui lui vaut d’être proprement chahuté. Mais en l’espace de quelques mois, le plus sceptique de ses détracteurs, Frederick Soddy, devient son plus proche collaborateur et mène à ses côtés des recherches qui leur vaudront à chacun le Prix Nobel. Le duo a démontré que les atomes pouvaient se désintégrer spontanément et former de nouvelles matières. Aujourd’hui, Rutherford est reconnu universellement comme le père de la physique nucléaire.
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Depuis sa fondation il y a un siècle, le Campus Macdonald de ƽÌØÎå²»ÖÐ a révolutionné les sciences de l’agriculture et dépêché plusieurs milliers de diplômés dans le monde armés d’un savoir-faire inégalé, prêts à retrousser leurs manches, la tête pleine de souvenirs d’un établissement à nul autre pareil.
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1908 : Renaître de ses cendres : Pavillon Macdonald de génie
Détruit par un incendie en 1907, le Pavillon Macdonald de génie a été reconstruit dans un souci de fonctionnalité et de sécurité plus que d’esthétique. Un ornement y a toutefois été intégré : un phénix renaissant de ses cendres, sculpté dans la pierre, orne en effet le mur sud pour rappeler cette destruction et cette renaissance.
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Robert Stanley Weir, BCL1880, DCL 1897, professeur, avocat et juge accompli, était aussi poète à ses heures et suffisamment doué pour être admis dans les rangs de la Société royale du Canada. Mais nous nous souvenons surtout de lui pour «ÌýÔÌýCanadaÌý». Face au succès grandissant de la version française originale de cette chanson, des centaines de chansonniers amateurs ont décidé de tenter leur chance en anglais. Celle qui a remporté l’adhésion a été écrite en 1908 par Robert Stanley Weir. Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, sa version de «ÌýÔÌýCanadaÌý» était la chanson patriotique la plus connue du pays. Il faudra néanmoins attendre 1980 pour que le gouvernement fédéral la proclame (moyennant quelques modifications) hymne national du Canada.