Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ

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Vers des outils diagnostiques Ă  la demande

Des chercheurs mcgillois démontrent la possibilité d’imprimer des tests en 3D
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 29 November 2023

Une Ă©quipe de recherche de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ a rĂ©ussi une percĂ©e en technologie diagnostique en inventant un « laboratoire sur puce » qui peut ĂŞtre imprimĂ© en 3D en seulement 30 minutes. Cette puce a le potentiel d’amĂ©liorer grandement l’accessibilitĂ© des tests sur place.

Dans le cadre d’une Ă©tude menĂ©e rĂ©cemment, dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans le journal , l’équipe de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ a conçu une puce microfluidique qui sert de laboratoire miniature. Contrairement aux autres microprocesseurs, ces puces, Ă  usage unique, ne requièrent aucune source d’énergie; il leur suffit d’une bandelette de papier. Leur fonctionnement repose sur l’action capillaire : le phĂ©nomène par lequel le liquide renversĂ© sur le comptoir de cuisine s’imbibe spontanĂ©ment dans l’essuie-tout.

« Les mĂ©thodes diagnostiques traditionnelles nĂ©cessitent l’utilisation de pĂ©riphĂ©riques, alors que notre approche Ă©limine ce besoin. Notre technologie s’apparente Ă  ce que reprĂ©sentait le tĂ©lĂ©phone cellulaire lorsque nous utilisions des ordinateurs de bureau avec moniteur et clavier sĂ©parĂ©s, le tout devant ĂŞtre branchĂ© Ă  une source de courant », explique le Pr David Juncker, directeur du DĂ©partement de gĂ©nie biomĂ©dical Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ et auteur en chef de l’étude.

Pendant la pandémie de COVID‑19, les tests à domicile sont devenus essentiels. Toutefois, étant donné la disponibilité limitée de ces petites cassettes et le fait qu’on ne peut y injecter qu’un seul liquide, la plupart des tests diagnostiques sont toujours réalisés en laboratoire. La puce microfluidique, elle, peut être imprimée en 3D et servir à divers dépistages, y compris à la quantification d’anticorps COVID‑19.

Grâce à cette étude, l’impression en 3D de tests diagnostiques à domicile devient de plus en plus envisageable malgré certains défis, comme les approbations réglementaires et l’approvisionnement en matériel. Par souci d’accessibilité, l’équipe est à pied d’œuvre pour rendre sa technologie compatible avec des imprimantes 3D abordables. Cette innovation a pour objectif d’accélérer les diagnostics, d’améliorer les soins aux bénéficiaires et de favoriser l’accessibilité des tests.

« Cette avancée a le potentiel de permettre aux particuliers, aux scientifiques et au secteur privé d’envisager de nouvelles possibilités et de nouvelles applications désormais plus économiques et plus conviviales, souligne le Pr Juncker. À terme, elle pourrait aussi permettre aux professionnel(le)s de la santé de créer rapidement, au point d’intervention, des solutions adaptées à leurs besoins précis. »

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ł˘â€™a°ůłŮľ±ł¦±ô±đ , par Vahid Karamzadeh et coll., a Ă©tĂ© publiĂ© dans Advanced Materials.


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FondĂ©e en 1821, Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ figure au premier rang des universitĂ©s canadiennes offrant des programmes de mĂ©decine et de doctorat. AnnĂ©e après annĂ©e, elle se classe parmi les meilleures universitĂ©s au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supĂ©rieur renommĂ© Ă  l’international, l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ exerce ses activitĂ©s de recherche dans trois campus, 11 facultĂ©s et 13 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delĂ  de 39 000 Ă©tudiant(e)s, dont plus de 10 400 aux cycles supĂ©rieurs. Elle accueille des Ă©tudiant(e)s originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 Ă©tudiant(e)s internationaux(-ales) reprĂ©sentant 30 % de sa population Ă©tudiante. Plus de la moitiĂ© des Ă©tudiant(e)s de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.

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