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Un réchauffement néfaste aux gros poissons

Un nouvel outil évalue l’effet du réchauffement de l’eau sur plus de 200 espèces de poissons
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 13 January 2021

Le rĂ©chauffement des eaux ocĂ©aniques pourrait entraver la capacitĂ© des poissons, surtout les gros, Ă  extraire de leur environnement l’oxygène dont ils ont besoin pour gĂ©nĂ©rer l’énergie nĂ©cessaire aux mouvements, Ă  la croissance et Ă  la reproduction. Dans un article publiĂ© rĂ©cemment dans la revue , une Ă©quipe de chercheurs de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, de l’UniversitĂ© du Montana et de l’UniversitĂ© Radboud dĂ©crivent le nouveau modèle mis au point pour Ă©valuer l’effet de la tempĂ©rature de l’eau, de la disponibilitĂ© de l’oxygène, de la taille du corps et de l’activitĂ© sur les besoins en oxygène des poissons.

Le modèle s’appuie sur des principes physicochimiques portant sur la consommation et la diffusion d’oxygène à la surface des branchies par rapport à la température de l’eau et à la taille des poissons. Les chercheurs ont comparé les prévisions à la consommation réelle d’oxygène par des poissons de différentes tailles, et de plus de 200 espèces, à différentes températures d’eau.

Dans une eau de plus en plus chaude, le besoin en oxygène des poissons dépassera la capacité d’extraction de leurs branchies

« D’après nos donnĂ©es, plus la tempĂ©rature augmentera, moins les poissons d’un grand nombre d’espèces seront capables d’extraire toute l’oxygène dont ils ont besoin Ă  l’aide de leurs branchies », explique Juan Rubalcaba, boursier postdoctoral Marie-Curie Ă  l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ et auteur principal de l’article. « Le rĂ©chauffement de l’eau fait diminuer la capacitĂ© aĂ©robique, et les gros poissons pourraient ĂŞtre particulièrement touchĂ©s. On peut en dĂ©duire que le rĂ©chauffement climatique risque d’entraver la capacitĂ© aĂ©robique des poissons et de nuire Ă  leurs fonctions physiologiques. »

« Partout dans le monde, les changements climatiques entraînent déjà une augmentation de la température de l’eau et bon nombre d’espèces de poissons doivent s’adapter à ce réchauffement rapide, soit en se déplaçant vers des régions plus froides, soit en procédant à des transformations, comme une réduction de la taille au fil des générations, pour éviter les problèmes respiratoires », précise Art Woods, professeur de sciences biologiques à l’Université du Montana et auteur en chef de l’article. « En tenant compte du rôle de l’oxygène et en prédisant les variations du taux métabolique des poissons, ce modèle se distingue des théories actuelles, qui mettent l’accent sur la taille des poissons et la température. »

ł˘â€™a°ůłŮľ±ł¦±ô±đ « Oxygen limitation may affect the temperature and size dependence of metabolism in aquatic ectotherms », par Juan G. Rubalcaba et coll., a Ă©tĂ© publiĂ© dans la revue .

DOI :

L’étude a été financée par une bourse individuelle Marie Skłodowska-Curie attribuée par la Commission européenne.
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L’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ

FondĂ©e en 1821, Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ figure au premier rang des universitĂ©s canadiennes offrant des programmes de mĂ©decine et de doctorat. AnnĂ©e après annĂ©e, elle se classe parmi les meilleures universitĂ©s au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supĂ©rieur renommĂ© partout dans le monde, l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ exerce ses activitĂ©s de recherche dans deux campus, 11 facultĂ©s et 13 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delĂ  de 40 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supĂ©rieurs. Elle accueille des Ă©tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 Ă©tudiants internationaux reprĂ©sentant 31 % de sa population Ă©tudiante. Au-delĂ  de la moitiĂ© des Ă©tudiants de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.
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