Ottawa dit non à Northern Gateway, mais approuve Trans Mountain
« Le gouvernement fédéral rejette le projet d'oléoduc Northern Gateway qui devait passer à travers la Colombie-Britannique, mais approuve la proposition de Kinder Morgan de tripler la capacité de son oléoduc Trans Moutain de l'Alberta à Burnaby. Le gouvernement donne également son feu vert au prolongement de la Ligne 3 entre l'Alberta et le Wisconsin. » ()
«C'est exactement ce que les libéraux ont fait sur les changements climatiques dans les années 1990. Ils disent tout ce qu'il faut aux conférences internationales. Mais leurs politiques actuelles soutiennent le statu quo dans l'exploitation des combustibles fossiles. L'approbation de ces pipelines retarde et retarde, au lieu d'appuyer, la transition vers un système d'énergie propre dont le Canada a besoin pour s'acquitter de ses obligations internationales de lutte contre le changement climatique. Il reflète également un système brisé de gouvernance de l'énergie qui continue de favoriser le développement économique à court terme au détriment des intérêts et des droits des citoyens et des collectivités et de l'avenir à long terme de la planète ».
—Sébastien Jodoin, Faculté de droit, Université ƽ岻
Expertise : Le droit transnational et comparé, la politique publique, le droit de l’environnement et du développement durable, le droit et la responsabilité sociale des entreprises, le commerce international, l’entrepreneuriat.
sebastien.jodoin-pilon [at] mcgill.ca, (français, anglais)
« Northern Gateway a été refusée, apparemment sur la base de risques présumés intolérables au détroit de Douglas et la forêt Great Bear et peut-être, d'autres questions purement environnementales, mais pas sur la base de la non-acceptabilité sociale ou des objections autochtones. D'autre part, le projet Trans Mountain a été approuvé malgré l'opposition des autochtones, des communautés, des municipalités et des provinces. Devrions-nous conclure que seules des oppositions purement environnementales, mais non sociales, autochtones, municipales et provinciales, sont des raisons suffisantes pour ne pas approuver les pipelines? Devons-nous projeter un tel raisonnement pour les discussions éventuelles sur l'approbation du projet Énergie-Est d’Enbridge malgré l’opposition de la communauté métropolitaine de Montréal et l'opposition possible du gouvernement du Québec? »
—, ƽ岻-UNEP Center for Environmental Assessment
Il est un expert international dans les domaines de la gestion et de l’évaluation environnementale et des politiques environnementales.
michel.a.bouchard [at] cogeos.com (français, anglais)
« Lors de sa conférence de presse, le premier ministre Trudeau justifie la décision d’approuver l’oléoduc Kinder Morgan en disant qu’elle se basait sur les faits et la science. Pourtant des suggèrent que le maintien de la température globale en dessous de 2oC pourrait demander de laisser dans le sol le tiers des réserves de pétrole existantes. Le Canada a encore du travail à faire pour être à la hauteur des attentes qu’il a suscitées en adhérant à la Coalition pour la haute ambition en 2015. »
—, professeure de biologie à l’Université ƽ岻.
Elle détient la Chaire de recherche du Canada en changements climatiques et forêts tropicales. Elle porte plusieurs chapeaux : comme chercheure en biologie, elle a montré que la hausse du gaz carbonique dans l’atmosphère a des conséquences sur la biodiversité; aussi comme leader dans la publication du rapport .
catherine.potvin [at] mcgill.ca (français, anglais)
“With the approval of these pipeline projects, the Canadian government has signalled its willingness to place short-term considerations ahead of the long-term sustainability of the Canadian economy. The opportunity to establish Canada as a credible, global leader in responding progressively to climate change is slipping away.”
—, Communications, Université ƽ岻
Il détient la Chaire de recherche Grierson en communications. Le professeur Barney commence un projet sur les pipelines en tant que média d'action politique.
darin.barney [at] mcgill.ca(Բ)