L’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ reçoit son don le plus important pour l’éducation autochtone
La Fondation Andrew W. Mellon a remis Ă l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ un don de 1,25 million de dollars amĂ©ricains qui sera investi dans une nouvelle initiative d’études autochtones et d’engagement communautaire, et dont la mise en Ĺ“uvre s’échelonnera sur cinq ans.
« L’initiative sur les Ă©tudes autochtones et l’engagement communautaire contribuera Ă faire connaĂ®tre Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ en tant que pĂ´le de l’éducation autochtone dans l’est du Canada, fait remarquer le Pr Christopher Manfredi, vice-principal exĂ©cutif et vice-principal aux Ă©tudes. Grâce Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© et Ă la vision de la Fondation Mellon, cette initiative gĂ©nĂ©rera des synergies au sein de l’UniversitĂ© et favorisera les partenariats avec la communautĂ©. Nous pourrons Ă©galement intervenir davantage dans des domaines oĂą notre action sera la plus efficace. »
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L’initiative sera rattachée à la Faculté des arts. Elle profitera ainsi de la vaste expertise en sciences humaines et sociales de la Faculté pour ajouter des programmes de majeure et de spécialisation au programme de mineure en études autochtones existant. Un programme de deuxième cycle verra le jour par la suite.
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« Les universités canadiennes jouent un rôle important dans les relations de toute la collectivité avec les communautés autochtones, précise la Pre Antonia Maioni, doyenne de la Faculté des arts. Compte tenu de son caractère interdisciplinaire et de son vaste éventail de disciplines, la Faculté des arts est très bien outillée pour favoriser les efforts de réconciliation et les partenariats qui contribueront au succès des étudiants autochtones et au développement des connaissances et des communautés. »
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Privilégier l’enseignement et les partenariats au sein des communautés
Les cours soutenus par cette initiative seront donnés par des enseignants candidats à la permanence titulaires d’un poste conjoint – ainsi que par des professeurs d’autres facultés, notamment des facultés de droit, de médecine, d’éducation et de musique – qui chercheront à connaître les communautés autochtones en évoluant parmi elles et en découvrant tous les éléments qui les définissent : philosophies, histoire, épistémologie, identités, méthodes de gouvernance politique, cultures et langues. L’initiative privilégiera l’enseignement et les partenariats au sein des communautés, aux côtés d’éducateurs, d’administrateurs et de gardiens du savoir. L’Université prévoit donner environ la moitié des cours à l’extérieur du campus, dans les communautés autochtones.
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Le don de la Fondation Mellon permettra Ă l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ d’étoffer son programme de premier cycle en Ă©tudes autochtones, mais Ă©galement :
- de nourrir ses partenariats communautaires dans toutes les disciplines;
- de financer les déplacements des étudiants et des membres du corps professoral qui mènent des recherches sur le terrain et au sein des communautés;
- de financer de nouveaux programmes d’artiste autochtone en résidence, de sage autochtone en résidence et d’écrivain autochtone en résidence;
- de créer une série de conférences publiques annuelles mettant en vedette des érudits et des figures de proue autochtones.
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Tabler sur nos forces
Cette initiative constitue une étape importante de la réalisation des objectifs ambitieux énoncés dans le Plan stratégique académique de l’Université et formulés par le Groupe de travail du vice-principal exécutif sur les études et l’éducation autochtones. Voici quelques‑unes des dernières réalisations :
- Création de dix postes liés aux études autochtones à l’échelle de l’Université, notamment celui de conseiller spécial en initiatives autochtones au Bureau du vice-principal exécutif, et de deux postes à temps plein à la Gestion de l’effectif étudiant, dont le mandat sera de nouer des relations avec les communautés autochtones. Un budget est associé à ces postes.
- Création de six postes de professeur menant à la permanence, qui s’intéresseront à la santé et aux questions d’éducation, de langue et de gouvernance chez les peuples autochtones.
- Création d’un partenariat avec Indspire, organisme de bienfaisance national qui investit dans l’éducation des peuples autochtones, duquel découlera une aide financière de 500 000 dollars à l’intention des étudiants autochtones au cours des deux prochaines années.
- Création des Prix d’excellence autochtone du vice-principal exécutif, d’une valeur de 5 000 dollars chacun, remis annuellement à deux nouveaux étudiants et renouvelables d’année en année. D’ici 2022, huit prix seront attribués.
- Augmentation du nombre de programmes de mentorat auprès d’étudiants, notamment grâce à la création du Programme autochtone des professions de la santé par la Faculté de médecine.
- Partenariat avec les communautés de Kahnawà :ke et de Listuguj en vue de la création et de la mise en œuvre de programmes de baccalauréat en éducation au sein même des communautés.
- Signature d’un protocole d’entente avec l’Université de l’île de Vancouver en vue de futures collaborations de recherche et d’enseignement en études et éducation autochtones.
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« En tirant parti des forces que nous possĂ©dons dĂ©jĂ , l’initiative sur les Ă©tudes autochtones et l’engagement communautaire crĂ©era un noyau interdisciplinaire propice au dĂ©veloppement de l’esprit communautaire et Ă l’instauration de bourses pour les Ă©tudiants autochtones, explique le Pr Manfredi. La Fondation Mellon aidera l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ Ă tisser et Ă entretenir des relations productives, respectueuses et de collaboration avec les peuples autochtones sur le plan tant personnel qu’institutionnel. »
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FondĂ©e Ă MontrĂ©al, au QuĂ©bec, en 1821, l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ est l’une des principales universitĂ©s canadiennes. Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ compte deux campus, 11 facultĂ©s, 13 Ă©coles professionnelles, 300 programmes d’études et près de 40 000 Ă©tudiants, dont plus de 9 700 aux cycles supĂ©rieurs. Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ accueille des Ă©tudiants originaires d’environ 150 pays, ses 12 500 Ă©tudiants Ă©trangers reprĂ©sentant 30 pour cent de sa population Ă©tudiante. Environ 20 pour cent des Ă©tudiants de Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ indiquent que leur langue maternelle est le français.