Le comité des conférences Beatty présente
THE END OF SCIENCE par John Horgan, Rédacteur principal, Scientific American
Mardi 21 janvier 1997 Ã 18 h
Amphithéâtre Fieldhouse
Pavillon Leacock (Ã lÂ’angle des rues McTavish et docteur Penfield)
Le public est cordialement invité. Entrée sans billet
Se pourrait-il que la grande époque des découvertes scientifiques soit déjà révolue? Oui, si l’on en croit John Horgan, rédacteur principal de la revue Scientific American, dans son livre intitulé THE END OF SCIENCE: Facing the Limits of Knowledge and the Twilight of the Scientific Age. Selon ce double lauréat du prix de journalisme scientifique de la American Association for the Advancement of Science (AAAS)/Westinghouse dont l’édition 1994 du Forbes Media Guide dit que c’est l’un des journalistes les plus influents des États-Unis : "La science a si bien réussi à décrire les principales caractéristiques de l’univers depuis les quarks jusqu’à la superstructure des galaxies, que toute cette entreprise pourrait bien tomber paradoxalement victime de sa propre prospérité. En outre, il se peut que les recherches ne produisent plus de grandes révélations ou révolutions, mais seulement des rendements à la baisse par paliers. "
Le comité des conférences Beatty a invité John Horgan à venir nous expliquer ce quÂ’il entend lorsquÂ’il affirme que les scientifiques eux-mêmes commencent à pressentir le début de la fin de la grande époque des découvertes scientifiques. Compte tenu de la réaction suscitée dans les milieux scientifiques américains par The End of Science depuis son lancement en juillet dernier, il sera intéressant de savoir si les scientifiques canadiens partagent le mécontentement de leurs collègues américains face au livre de M. Horgan. Il se pourrait fort bien que la période de questions qui suivra la conférence de M. Horgan soit plutôt animée vu quÂ’une proportion importante du public aura déjà lu The End of Science. Selon le directeur de la librairie de ƽÌØÎå²»ÖÐ, M. Horst Bitschofsky, "l’édition reliée de ce livre se vend déjà bien, ce qui est de bon augure pour l’édition de poche."