Inauguration d’une nouvelle installation de recherche sur les phénomènes météorologiques extrêmes et les effets sur les écosystèmes
Au cœur de la Réserve naturelle Gault, à Mont-Saint-Hilaire, la nouvelle installation de recherche du Système d’observation de la Terre adaptable est prête à recevoir les équipes qui mènent des recherches de pointe sur les phénomènes météorologiques extrêmes. Établie grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation, cette installation ouvre la voie à l’avancement de la recherche sur l’environnement en reliant la Réserve naturelle Gault aux stations de recherche participant au projet qui se trouvent dans la vallée du Saint-Laurent et dans différentes régions du monde.
Le nouveau laboratoire du Système d’observation de la Terre, dédié à la biologie et aux sciences atmosphériques, favorisera la synthétisation des recherches effectuées dans ces deux disciplines. Il permettra ainsi aux chercheurs d’observer en continu et en temps réel le système terrestre de la vallée du Saint-Laurent, et renforcera les capacités de recherche de la Réserve naturelle Gault.
Ballon météo. Photo : Alex Tran / Université ƽÌØÎå²»ÖÐ
L’équipe qui dirige les recherches au nouveau laboratoire, dont font partie les professeurs John Gyakum, Frédéric Fabry, Daniel Kirshbaum et Yi Huang du Département des sciences atmosphériques et océaniques, étudie les systèmes météorologiques dans la vallée du Saint-Laurent. Le professeur Hans Larsson et ses collègues du Département de biologie, Melania Cristescu, Gregor Fussman, Andrew Gonzalez, et Irene Gregory-Eves, se penchent également sur les effets de la météo et du climat sur les organismes vivants. Le Système d’observation de la Terre adaptable facilitera aussi les activités d’analyse et d’étude des échantillons d’eau et de sol, ainsi que des échantillons biologiques. Combiné à divers instruments météorologiques, à des drones et à des laboratoires mobiles, le laboratoire du Système d’observation de la Terre deviendra un centre d’acquisition, de traitement et d’analyse de données.
Des recherches y sont d’ailleurs déjà réalisées. Pendant six semaines, en février et en mars, des chercheurs de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université à Albany, de l’Université du Wyoming, de l’Université du Colorado et du Conseil national de recherche Canada ont participé à une étude nord-américaine de grande envergure sur la vallée du fleuve Saint-Laurent. Ils ont recueilli des données dans des conditions météorologiques extrêmes afin de mieux comprendre les transitions entre différents types de précipitations hivernales, comme la pluie verglaçante et la neige. Ces travaux devraient également permettre une meilleure prévision des types de précipitations hivernales.
L’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ
Fondée en 1821, à Montréal, au Québec, l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Institution d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiants internationaux représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.