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Pour la quatrième fois dans l'histoire, la Chambre des représentants des États-Unis a ouvert des audiences de destitution sur les actions d'un président. Moins d'un an avant les proches élections, la Chambre a entamé des audiences publiques le 13 novembre dernier sur les allégations selon lesquelles Donald Trump aurait abusé du pouvoir de son cabinet en organisant une campagne de pression inappropriée sur le gouvernement de l'Ukraine. ()

Voici des experts de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ qui peuvent s’exprimer à ce sujet :

Jason Opal, professeur agrégé et directeur, Département d'histoire et d'études classiques

« Le Président Trump s'est clairement engagé dans des délits potentiellement passibles de destitution, sur la base d'un certain nombre de précédents historiques et d'une interprétation raisonnable de "crimes et méfaits graves" ».

Jason Opal est professeur agrégé et directeur du Département d'histoire et d'études classiques de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, où il enseigne et écrit sur la Constitution américaine à différentes périodes de l'histoire américaine. Son travail tente d'intégrer l'histoire sociale, culturelle et intellectuelle et de faire la lumière sur des sujets aussi vastes que le nationalisme, le capitalisme, la démocratie et les relations canado-américaines.

jason.opal [at] mcgill.ca (anglais, français)

Jacob Levy, professeur, Département de science politique

« La mise en accusation dans la Constitution américaine n'est pas vraiment une procédure pénale, mais un recours en cas d'abus de pouvoir grave. Le président Trump a clairement franchi ce seuil ; le fait qu'il soit presque certain de ne pas être destitué par le Sénat démontre que le processus aux États-Unis est véritablement brisé ».

Jacob Levy est professeur Tomlinson de théorie politique au sein du Département de science politique et membre affilié du Département de philosophie. Il est également le coordonnateur du Groupe de recherche en études constitutionnelles de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.

jacob.levy [at] mcgill.ca (anglais)