Experte : Plaidoyer pour la santé des enfants à l'occasion de la Journée mondiale du sommeil
Environ 30 % des enfants souffrent de troubles du sommeil, avec des implications profondes pour leur santé physique et émotionnelle, ainsi que pour leurs performances académiques. Malgré la prévalence et l'impact de ces troubles, l'accès à des interventions efficaces est limité au Québec et dans le monde entier. Le 15 mars, Journée internationale du sommeil, Ìý
Voici une experte de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ qui peut s'exprimer à ce sujet:  Ìý
Reut Gruber, professeure titulaire, Département de psychiatrieÌý
« Les enfants qui ne dorment pas bien manquent fréquemment l'école ou, lorsqu'ils y assistent, ont du mal à se concentrer, à se souvenir et à suivre les instructions de l'enseignant. Ils sont irritables et ont du mal à réguler leurs émotions, souffrant ainsi de niveaux plus élevés d'anxiété et de dépression. Les problèmes de sommeil chez les enfants sont courants, mais souvent ignorés ou insuffisamment pris en charge. Nous devons changer cela. Les enfants à risque de mauvaise santé mentale ou de performances académiques médiocres devraient être dépistés pour des troubles du sommeil et obtenir l'aide dont ils ont besoin. »Ìý
Reut Gruber est professeure titulaire au Département de psychiatrie de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, ainsi que directrice du Laboratoire sur l'attention, du comportement et du sommeil au Centre de recherche Douglas. Elle est psychologue agréée, scientifique clinique, éducatrice et praticienne. Ses recherches portent sur l'interaction entre le sommeil et les conditions neurodéveloppementales, ainsi que sur le développement de moyens pour améliorer le sommeil et le fonctionnement diurne.Ìý
reut.gruber [at] mcgill.ca (anglais)Ìý