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Deux Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐoises laurĂ©ates d’une prestigieuse bourse de recherche Killam

Les professeures Myriam Denov et Nathalie Tufenkji se sont vu décerner une bourse de recherche Killam pour leurs travaux exceptionnels et l’innovation en recherche
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 26 May 2020

Le Conseil des arts du Canada a rĂ©cemment dĂ©voilĂ© le nom des laurĂ©ats de la prestigieuse bourse de recherche Killam 2020, au nombre desquels figurent deux Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐoises, les Prs Myriam Denov et Nathalie Tufenkji, rĂ©compensĂ©es pour l’excellence de leurs recherches et les travaux novateurs menĂ©s dans leur domaine. De plus, le prix Killam 2020 a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© au Pr Alan Evans.

Nés de la guerre : Perspectives, réalités et besoins des enfants nés de viols en temps de guerre

Myriam Denov, professeure à l’École de service social et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur la jeunesse, le genre et les conflits armés, est la lauréate d’une bourse de recherche Killam 2020, laquelle lui permettra de poursuivre ses travaux sur les perspectives, les réalités et les besoins psychosociaux des enfants nés de viols en temps de guerre dans le nord de l’Ouganda. Depuis sa création, il y a plus de cinquante ans, c’est la toute première fois que la bourse de recherche Killam est accordée à une chercheuse en service social.

La Pre Denov a interrogé 79 enfants nés de la guerre, 27 femmes tombées enceintes à la suite d’un viol de guerre, 21 membres de leur familles élargies et 81 membres de la communauté en appliquant des méthodes qualitatives. De plus, son étude est la première à rendre compte du point de vue de 20 anciens commandants qui ont conçu des enfants avec des femmes mariées de force ou avec des esclaves sexuelles. Grâce à l’analyse des expériences et des points de vue de ces cinq groupes de participants, la professeure est parvenue à dresser un portrait complexe, intergénérationnel et multidimensionnel des enfants nés de la guerre dans le nord de l’Ouganda et du contexte socioécologique dans lequel ils évoluent.

Les travaux de Myriam Denov, dont les conclusions appuyant le besoin de protéger et de promouvoir les droits des enfants nés de la guerre sont destinées aux gouvernements, aux Nations Unies, aux ONG et aux défenseurs des droits de la personne, favoriseront l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de programmes indispensables pour lutter contre les violences sexuelles en temps de guerre et leurs répercussions. Outre ses recommandations quant aux pratiques d’excellence à adopter auprès de ces enfants, la professeure utilisera l’art et le théâtre comme tremplin pour faire connaître les besoins des enfants, des familles et des populations victimes de la guerre.

La pollution des sols et de l’eau douce par le plastique

, professeure au Département de génie chimique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en biocolloïdes et surfaces, est la lauréate d’une bourse de recherche Killam 2020, laquelle lui permettra de poursuivre ses travaux sur la crise mondiale de la pollution des sols et de l’eau douce par le plastique, perspective fort peu étudiée comparativement au milieu marin.

Faisant fond sur des technologies d’imagerie analytique avancées capables de quantifier et de détecter les microplastiques et les nanoplastiques dans des milieux réels, les travaux novateurs de la Pre Tufenkji et de son équipe comptent parmi les premiers portant sur l’évolution et les conséquences des microplastiques et des nanoplastiques dans les écosystèmes terrestres et d’eau douce du nord du Canada. Ces méthodes novatrices ont pour objectif de détecter, de mesurer et déterminer avec précision les niveaux de pollution par des particules de plastique de moins de 0,01 mm, catégorie peu étudiée en raison du manque d’outils fiables.

Ces travaux de recherche expérimentale permettront aux scientifiques de déterminer la concentration et les types de microplastiques et de nanoplastiques qui présentent un risque pour l’environnement et la santé humaine, et de savoir si les Canadiens et leurs milieux sont plus à risque d’être contaminés par ce type de particules en raison du climat rigoureux. Ils pourraient également fournir des renseignements utiles à la conception de plastiques plus sûrs dans une optique de préservation de la santé de la population à long terme.

Le programme Killam

Le Conseil des arts du Canada honore les éminents chercheurs et érudits des universités et des instituts de recherche canadiens en leur remettant des bourses de recherche Killam et leur permet ainsi de mener à bien leurs projets novateurs. En leur accordant le temps dont ils ont besoin, ces bourses aident les chercheurs à poursuivre leurs projets de recherche hautement pertinents et d’un grand intérêt pour tous dans les domaines des sciences humaines, des sciences sociales, des sciences naturelles, des sciences de la santé et du génie, ou s’y rapportant. Chaque boursier de recherche Killam se voit allouer une somme de 70 000 $ par année pour une période de deux ans.

Outre les bourses de recherche Killam, les prix Killam rĂ©compensent l’excellence de chercheuses et chercheurs dont le travail innovateur contribue Ă  amĂ©liorer la vie des Canadiens et des citoyens de partout dans le monde. Chaque laurĂ©at se voit remettre la somme de 100 000 $. Le laurĂ©at du prix Killam 2020 en sciences de la santĂ© est Alan Evans, titulaire de la Chaire de neurologie, psychiatrie et gĂ©nie biomĂ©dical James Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ.

L’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ

FondĂ©e en 1821 Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ figure au premier rang des universitĂ©s canadiennes offrant des programmes de mĂ©decine et de doctorat. AnnĂ©e après annĂ©e, elle se classe parmi les meilleures universitĂ©s au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supĂ©rieur renommĂ© partout dans le monde, l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ exerce ses activitĂ©s de recherche dans deux campus, 11 facultĂ©s et 13 Ă©coles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delĂ  de 40 000 Ă©tudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supĂ©rieurs. Elle accueille des Ă©tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 Ă©tudiants internationaux reprĂ©sentant 31 % de sa population Ă©tudiante. Au-delĂ  de la moitiĂ© des Ă©tudiants de l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.

/newsroom/fr

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