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Des chercheurs de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ obtiennent une subvention de 2,9 millions de dollars du gouvernement du Canada

Le Fonds Nouvelles frontières en recherche soutient les travaux interdisciplinaires, transformateurs et à haut risque dirigés par des Canadiens avec l’appui de collaborateurs canadiens et internationaux
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 6 April 2022

La pandémie de COVID‑19 a perturbé les activités de recherche à l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, particulièrement en ce qui a trait à la recherche communautaire et sur le terrain. Mais la pandémie a aussi offert un contexte propice à l’essai de nouvelles méthodologies de recherche. Faisant preuve de créativité, les chercheurs mcgillois ont trouvé des solutions scientifiques novatrices pour s’attaquer à des enjeux au Canada et ailleurs dans le monde.

Le 4 avril, le gouvernement du Canada a publié les résultats des concours 2021 du Fonds Nouvelles frontières en recherche, à savoir, le volet Explorations et l’appel spécial aux démarches de recherche novatrices en contexte pandémique. Les concours du Fonds ont été pensés comme un moyen de financer la recherche qui comporte des risques élevés, mais qui peut rapporter gros, et qui repousse les limites. Au total, 2,9 millions de dollars ont été octroyés à douze projets mcgillois. L’appel spécial finance des projets axés sur la recherche communautaire et sur le terrain, ainsi que des initiatives ayant trait à la collecte de données qui ont été interrompues pendant la pandémie, alors que le volet Explorations finance des projets susceptibles de produire des résultats innovants dans les domaines sociaux, culturels, économiques, sanitaires et technologiques.

La recherche à l’épreuve de la pandémie

Le confinement lié à la COVID‑19 a perturbé une bonne partie des recherches portant sur les écosystèmes arctiques, et, tout particulièrement, sur les oiseaux marins. Grâce au financement de projets au potentiel d’intervention rapide, le Pr Kyle Elliot (du Département des sciences des ressources naturelles) conçoit, avec des collaborateurs de l’Université de Windsor et d’Environnement et Changement climatique Canada, de nouvelles approches en matière de travail de terrain et de collecte des données ayant trait aux oiseaux marins dans l’Arctique canadien. Le chercheur élabore des techniques de collecte de données sûres, à l’épreuve de la pandémie et pouvant être mises en œuvre par les membres de la collectivité. L’apprentissage machine appliqué à des drones et à des caméras fixes figure parmi les techniques en cours d’élaboration pour obtenir les mesures traditionnelles de la dynamique des colonies d’oiseaux marins.

Trous noirs expérimentaux

Le financement provenant du volet Explorations permettra à une équipe multidisciplinaire, dirigée par le Pr Guillaume Gervais (physique), le Pr Thomas Szkopek (génie électrique et informatique) et le professeur agrégé Reisner Walter (physique), de tenter de créer des trous noirs acoustiques (des « trous noirs sur une puce électronique ») en laboratoire pour enfin faire la lumière sur des prédictions de Stephen Hawking concernant ces mystérieux phénomènes célestes. Par ses efforts, l’équipe compte générer de nouvelles connaissances fondamentales dans le domaine de la mécanique des fluides et de la relativité générale.

L’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ

Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé partout dans le monde, l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiants internationaux représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.

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