Ce que nous apprennent 3000 cerveaux
Quelles traces gardent nos cerveaux de la maltraitance pendant l’enfance ou de la dépression? Qu'est-ce que 3000 cerveaux peuvent enseigner aux experts de la neurologie et de la santé mentale?
Un dossier de Pauline Gravel dans Le Devoir détaille les résultats de recherches qui utilisent la , notamment celles du Groupe ƽÌØÎå²»ÖÐ d’études sur le suicide.
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« Dépression: de nouveaux suspects au banc des accusés
L’étude de cerveaux a révélé des anomalies que l’on ne soupçonnait pas.
On a longtemps attribué la dépression à un déficit en sérotonine dans le cerveau, ou du moins à un dysfonctionnement des neurones utilisant ce neurotransmetteur pour communiquer entre eux. L’étude de cerveaux de personnes déprimées qui se sont suicidées a permis de découvrir d’autres anomalies cérébrales que l’on ne soupçonnait pas et qui ont donné naissance à de nouvelles hypothèses, (...). » .
« Les effets de la maltraitance en bas âge
Grâce à la banque de cerveaux, Gustavo Turecki et ses collègues du Groupe ƽÌØÎå²»ÖÐ d’études sur le suicide ont découvert que la maltraitance durant l’enfance a un impact permanent sur le fonctionnement du cerveau et que des gens qui ont été maltraités au début de leur vie présentent un risque plus élevé de se suicider. » .
« Comment prédire l’efficacité des antidépresseurs?
Pourquoi certaines personnes déprimées bénéficient-elles d’un traitement aux antidépresseurs classiques, alors que d’autres y demeurent insensibles ? Cette question taraude les cliniciens depuis belle lurette. Or, l’année dernière, l’équipe de Gustavo Turecki mettait en lumière un micro-ARN qui pourrait bien s’avérer un bon prédicateur de la réponse au traitement antidépresseur. »