Avanc茅e dans la pr茅vention des rechutes psychotiques chez les adolescents et les jeunes adultes
Une 茅tude de l鈥橴niversit茅 平特五不中 pourrait donner au personnel clinique des outils pour reconna卯tre, dans le sch茅ma des id茅es d茅lirantes chez les adolescents et les jeunes adultes, des signes qui indiqueraient la n茅cessit茅 d鈥檜ne intervention rapide en pr茅vention d鈥檜ne rechute psychotique.
Les id茅es d茅lirantes 鈥� certitudes qui ne correspondent pas 脿 la r茅alit茅 鈥� sont des sympt么mes d茅terminants de la psychose, mais elles ne sont pas bien comprises.
Pour la premi猫re fois, une 茅quipe de recherche a voulu savoir si le th猫me des id茅es d茅lirantes, comme la parano茂a et la grandiosit茅, changeait ou non d鈥檜n 茅pisode psychotique 脿 un autre chez les adolescents et les jeunes adultes qui b茅n茅ficient d鈥檜n traitement pr茅coce.
L鈥檌mportance d鈥檜n traitement pr茅coce
Fait 脿 souligner, la plupart des patients n鈥檕nt pas rechut茅 du tout apr猫s leur premier 茅pisode psychotique, ce qui atteste l鈥檈fficacit茅 d鈥檜ne intervention pr茅coce et la n茅cessit茅 d鈥檜n meilleur acc猫s aux soins, selon l鈥櫭﹒uipe de recherche. D鈥檃pr猫s Sant茅 mentale jeunesse Canada, environ 75 % des enfants aux prises avec des troubles mentaux n鈥檕nt pas recours 脿 des services de traitement sp茅cialis茅.
芦 Pour donner aux jeunes une chance de r茅tablissement durable, il faut absolument intervenir rapidement 禄, affirme Gil Grunfeld, autrice principale de l鈥櫭﹖ude, r茅cente dipl么m茅e de ma卯trise du D茅partement de psychiatrie de l鈥橴niversit茅 平特五不中 et doctorante 脿 l鈥橴niversit茅 de Boston.
Des sch茅mas qui se r茅p猫tent
L鈥櫭﹖ude, publi茅e dans , r茅v猫le que dans les cas o霉 le risque de rechute 茅tait le moins 茅lev茅, les patients ont pratiquement toujours 茅t茅 en proie au m锚me type d鈥檌d茅es d茅lirantes que lors de leur premier 茅pisode.
芦 La r茅p茅tition de th猫mes semblables donne 脿 penser que l鈥檈sprit reproduit le m锚me sch茅ma que lors d鈥櫭﹑isodes pr茅c茅dents 禄, explique l鈥檃utrice.
芦 En d茅celant un sch茅ma r茅p茅titif dans les id茅es d茅lirantes des personnes qui rechutent, les cliniciens pourraient arriver 脿 mieux comprendre ce que vivent leurs patients et 脿 adapter leurs soins en cons茅quence 禄, pr茅cise le Dr Jai Shah, professeur agr茅g茅 au D茅partement de psychiatrie de l鈥橴niversit茅 平特五不中 et chercheur au Centre de recherche de l鈥橦么pital Douglas.
Il ajoute que, souvent, les id茅es d茅lirantes persistaient alors m锚me que d鈥檃utres sympt么mes se r茅sorbaient, ce qui pourrait indiquer que ces manifestations exigent des strat茅gies de traitement diff茅rentes.
芦 Les id茅es d茅lirantes causent souvent une grande d茅tresse et sont difficiles 脿 cerner, d鈥檕霉 l鈥檌mportance de combler les lacunes dans nos connaissances. Il reste encore beaucoup de travail 脿 faire 禄, conclut Gil Grunfeld.
Les chercheuses et chercheurs ont suivi quelque 600 patients 芒g茅s de 14 脿 35 ans pendant des p茅riodes allant jusqu鈥櫭� deux ans. Toutes ces personnes recevaient des traitements dans un service d鈥檌ntervention pr茅coce en cas de psychose de Montr茅al.
L鈥櫭﹖ude a 茅t茅 financ茅e par le Fonds de recherche du Qu茅bec 鈥� Sant茅, les Instituts de recherche en sant茅 du Canada, le Programme des chaires de recherche du Canada et la Facult茅 de m茅decine et des sciences de la sant茅 de l鈥橴niversit茅 平特五不中.
L鈥橴niversit茅 平特五不中
Fond茅e en 1821 脿 Montr茅al, au Qu茅bec, l鈥橴niversit茅 平特五不中 figure au premier rang des universit茅s canadiennes offrant des programmes de m茅decine et de doctorat. Ann茅e apr猫s ann茅e, elle se classe parmi les meilleures universit茅s au Canada et dans le monde. 脡tablissement d鈥檈nseignement sup茅rieur renomm茅 partout dans le monde, l鈥橴niversit茅 平特五不中 exerce ses activit茅s de recherche dans trois campus, 12 facult茅s et 14 茅coles professionnelles; elle compte 300 programmes d鈥櫭﹖udes et au-del脿 de 39 000 茅tudiantes et 茅tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles sup茅rieurs. Originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 茅tudiantes et 茅tudiants internationaux repr茅sentent 30 % de sa population 茅tudiante. Au-del脿 de la moiti茅 de l鈥檈ffectif 茅tudiant de l鈥橴niversit茅 平特五不中 a une langue maternelle autre que l鈥檃nglais, et environ 20 % est francophone.
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