2,5 M$ pour la création du Réseau québécois de recherche en agriculture durable
Le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT), de concert avec son partenaire le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), a annoncé la création du Réseau québécois de recherche en agriculture durable (RQRAD), une mesure phare du (PAD).
Coordonnée par quatre cotitulaires dont l’expertise est amplement reconnue dans le domaine de l’agriculture durable—les Prs Paul Thomassin du Department d'économie agricole, Jacques Brodeur de l’Université de Montréal, Jean Caron de l’Université Laval, et Alain N Rousseau de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS)—la création du RQRAD prend racine dans l’engagement du gouvernement à miser sur l’agriculture pour produire des aliments de grande qualité dans le respect de l’environnement. Le RQRAD apportera une contribution déterminante aux travaux et aux efforts en la matière. Cet octroi, d’un montant de 2,5 M$ sur cinq ans, fait suite à un s lancé en avril dernier.
« L’agriculture est l’un des grands moteurs de l’économie québécoise et insuffle une belle vitalité aux régions rurales du Québec, » souligne Martha Crago, vice-principale (Recherche et innovation). « Les chercheurs de ƽÌØÎå²»ÖÐ ont à cÅ“ur le développement durable de ce secteur essentiel, tant pour la population du Québec que pour le reste du monde. Grâce à cet important investissement du FRQNT, les meilleurs chercheurs de la province travailleront ensemble pour trouver des solutions à la dégradation de l’environnement et à l’insécurité alimentaire. L’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ est fière des Prs Paul Thomassin et Joann Whalen ainsi que de la vingtaine de chercheurs mcgillois qui, forts de leur énergie et de leur expertise, se joindront à ce réseau de collaborateurs. »
«ÌýL’un des éléments importants du développement durable est la viabilité financière du secteur et la prise en compte de l’environnement dans le processus décisionnel. Réunissant des chercheurs d’horizons diversÌý– économie, sciences humaines et biophysique, notammentÌý–, le RQRAD favorisera la réflexion interdisciplinaire. Le Réseau entend proposer des pratiques de nature à assurer la durabilité du secteur agricole. Devant des enjeux planétaires majeurs comme les changements climatiques, la mise en Å“uvre de ces nouvelles façons de faire et institutions est essentielle.Ìý»
La programmation du RQRAD s’articule autour de quatre axes de recherche permettant la mise en commun des forces vives engagées envers l’accélération du développement des connaissances en lien avec la santé et la conservation des sols et la réduction de l’usage des pesticides dans un contexte de changements climatiques. Les outils numériques, l’agriculture de précision et les données massives ainsi que les aspects socio-économiques sont également des parties intégrantes de la programmation du Réseau.
« Il faut saluer la création de ce réseau, qui découle d’une mesure phare du Plan d’agriculture durable, destinée à répondre aux besoins du secteur agricole et des citoyens, » note André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable de la région du Centre-du-Québec et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches. « En regroupant l’ensemble des acteurs qui travaillent au développement d’un secteur agricole viable et durable, le RQRAD permettra de déployer une recherche structurée et indépendante pour accélérer l’adoption des pratiques agroenvironnementales et atteindre des résultats concrets et mesurables. Les axes de recherches bien ciblés assureront notamment des gains en matière de santé des sols et de réduction de l’usage des pesticides. »
Regroupant plus de 200 chercheurs et chercheuses provenant de 15 institutions universitaires, de cinq centres collégiaux de transfert de technologie et de plusieurs centres de recherche provinciaux et fédéraux, le RQRAD assurera la concertation et la coordination des efforts en matière d’agriculture durable afin de garantir le bon arrimage des recherches produites avec les besoins de connaissances émanant des milieux utilisateurs concernés.
« Je transmets mes plus chaleureuses félicitations aux cotitulaires et aux personnes impliquées dans ce nouveau réseau, » ajoute Janice Bailey, directrice scientifique du FRQNT. « À mesure que la décennie d'action de l’ONU avance, il est impératif que nous développions et appliquions des méthodes durables de production agricole. Je suis convaincue que le nouveau leadership en recherche et innovation proposé par le RQRAD contribuera à protéger l'environnement contre les changements climatiques et à améliorer l'autosuffisance alimentaire du Québec. »
En plus de contribuer à atteindre les objectifs du PAD, cette mobilisation sans précédent assurera indéniablement un leadership fort du Québec sur la scène locale, nationale et internationale en matière d’agriculture durable, tant au regard des aspects économiques, environnementaux que sociétaux.
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