L’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ s’est engagée à réduire l’empreinte carbone de son portefeuille de placements lors de sa dernière réunion du Conseil des gouverneurs, le 5 décembre.
La décision a été prise à la suite de l’approbation de l’ensemble des recommandations proposées dans un rapport du Comité consultatif chargé des questions de responsabilité sociale (CCQRS) de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.
« Depuis 2016, l’Université a fait d’énormes progrès en faisant de la durabilité l’une de ses grandes priorités. L’adoption d’un mode d’investissement plus soucieux de l’empreinte carbone s’ajoute à la démarche entreprise par l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ et l’atteinte d’objectifs ambitieux en matière de changements climatiques et de durabilité, afin de devenir une institution carboneutre d’ici 2040 », a déclaré Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.
Le rapport recommande notamment à l’Université de réduire l’empreinte carbone globale du Fonds commun de placement de ƽÌØÎå²»ÖÐ, ce qui donnera lieu à un désinvestissement des sociétés à forte intensité carbone, notamment des sociétés du secteur des combustibles fossiles, et à une augmentation du nombre de parts détenues dans des fonds à faible intensité carbone, comme dans les secteurs des technologies propres et de l’énergie renouvelable.
On y recommande aussi d’accroître les investissements dans le fonds d’investissement sans énergie fossile que possède l’Université et de modifier l’énoncé de la Politique d’investissement du Fonds commun de placement de ƽÌØÎå²»ÖÐ afin qu’il reflète l’engagement de l’Université à l’égard de l’environnement.
Le comité demande aussi au Conseil des gouverneurs d’évaluer les progrès accomplis quant aux recommandations de son rapport et de s’engager à revoir, tous les cinq ans, ses pratiques en matière de responsabilité sociale.
Les cibles en matière de décarbonisation et un échéancier précis seront présentés au plus tard en avril 2020.