Sur le plan sociétal et individuel, l’insécurité alimentaire est devenue un problème important et préoccupant, parmi les innombrables ravages causés par la pandémie de COVID-19 dans le monde entier. Étant donné les difficultés éprouvées par les banques alimentaires et les refuges pour répondre à une demande croissante, un groupe d’étudiants en médecine de ƽÌØÎå²»ÖÐ a lancé l’initiative dans le but de recueillir des fonds et des denrées en appui à des organismes locaux auxquels ils se sont associés.
Pour plusieurs, la pandémie a entraîné une instabilité financière. Avec la hausse du chômage, une population beaucoup plus importante que d’habitude en est venue à dépendre des services des banques alimentaires et des refuges locaux. Au même moment, de nombreuses personnes vulnérables ont dû s’isoler chez elles, dont certaines, en particulier des personnes âgées, n’ont pas pu subvenir à leurs besoins alimentaires de base pendant des jours. Pour remédier à cette dernière situation, ces mêmes banques alimentaires et refuges ont modifié leurs services pour assurer des livraisons à domicile. Les banques alimentaires et les refuges s’attendent à ce que la demande pour leurs services continue d’augmenter au cours des deux prochaines années.
« Nous nous sommes rendu compte que les répercussions de cette pandémie étaient universellement néfastes, mais qu’elles l’étaient de façon disproportionnée pour certains, explique Natasha Barone. Cela nous a vraiment motivés à nous réunir et à consacrer quelques longues nuits à lancer une initiative afin d’aider par tous les moyens possibles. » Outre Natasha et la cofondatrice Tharaniya Vallipuram, une petite équipe s’est rapidement constituée pour former ce qui est devenu le cœur de l’initiative, notamment Diana Benea à la logistique, ainsi que Lee Benaroch et Chloé Blanc-Benigeri aux opérations.
En plus de la demande accrue, de nombreux organismes ont perdu des bénévoles et certains peinent à s’adapter aux changements requis dans leurs activités. « Ces changements associés à la distanciation sociale ont compliqué la tâche des responsables de prendre soin d’eux-mêmes tout en prenant soin des autres », explique Tharaniya.
En raison des craintes liées à la propagation du virus SRAS-CoV-2, le groupe a apporté son soutien de deux manières : en recueillant des fonds par le biais d’une , dont l’objectif est de 5 000 $, et en obtenant des dons d’aliments en vrac. Pour ce dernier volet, ils cherchent à s’associer à des épiceries ou à des fournisseurs locaux susceptibles de les aider à obtenir des articles à moindre coût, ce qui permettrait d’optimiser les fonds recueillis.
« Il était surprenant d’apprendre que leurs besoins n’étaient pas seulement liés à l’approvisionnement en aliments, note Natasha. Nous aidons également ces organismes à rechercher des fournisseurs de sacs réutilisables, à recruter des étudiants en comptabilité et en génie informatique pour les aider à gérer la logistique, à trouver des volontaires pour combler les lacunes des organismes et à répondre à tout autre besoin que nous pouvons aider à combler. Notre objectif est vraiment d’aider à répondre aux besoins les plus pressants de ces banques alimentaires et refuges. »
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’initiative, cliquez .