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Conversations avec la Pre Mary Beth Mancini sur les stratégies gagnantes en simulation médicale

La 13e professeure invitée de la famille Flanders en simulation médicale, la Pre Mary Beth Mancini, avec le Dr Kevin Lachapelle

Les 13 et 14ÌýseptembreÌý2017, le Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg a eu le plaisir de recevoir la 13eÌýprofesseure invitée de la famille Flanders en simulation médicale, la PreÌýMaryÌýBethÌýMancini. Véritable chef de file dans son domaine, la PreÌýMancini est vice-doyenne à l’innovation en enseignement et directrice des programmes de premier cycle en sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs au College of Nursing and Health Innovation de la University of Texas at Arlington. Cette pionnière passionnée travaille en simulation de plus de 30Ìýans, «Ìýavant que ça soit à la mode et avant d’avoir tous les outils extraordinaires que nous avons aujourd’huiÌý», dit-elle. La PreÌýMancini a occupé le poste de présidente de la Society for Simulation in Healthcare et a déjà été membre du groupe de travail sur la simulation du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Elle est également titulaire de la chaire professorale en soins de santé de Baylor Health Care System et a signé plus de 90Ìýpublications.

La chaire de professeur invité de la famille Flanders est une initiative qui encourage l’échange du travail et des connaissances en formation par simulation en sciences de la santé. «ÌýCette chaire de professeur invité unique, dotée par KappyÌýFlanders et sa famille, nous permet d’inviter des leaders provenant d’horizons différents à venir partager avec nous leur perspective individuelle sur la simulation. La PreÌýMancini possède une vaste expérience en sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs et en simulation, et nous nous réjouissons de cette occasion d’échanger avec elle nos idées et nos connaissancesÌý», déclare le DrÌýKevinÌýLachapelle, directeur fondateur et actuellement directeur intérimaire du Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg.

La simulation à l’École des sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs Ingram

La PreÌýMancini a partagé son expertise avec les cliniciens et enseignants de l’École des sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs Ingram (ESII) dans le cadre de deux ateliers qui ont eu lieu dans les nouveaux locaux de l’ESII. HugoÌýMarchand, infirmier et directeur des laboratoires d’enseignement de l’ESII, et KatherineÌýLogue, ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ð et conceptrice de programmes de formation professionnelle continue en sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs de l’ESII, se sont joints à la PreÌýMancini pour animer le premier atelier, intitulé «ÌýSimulation in Nursing Education: On Campus and Distance LearningÌý». L’ESII ayant tout récemment inauguré un centre de simulation ultramoderne pour les sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs, le moment était très opportun. Comme l’a remarqué Katherine dans son discours d’ouvertureÌý: «ÌýNous sommes impatients d’exploiter pleinement nos nouvelles installations et d’optimiser les outils à notre disposition pour nos étudiantes et étudiants.Ìý» Il s’est ensuivi une discussion animée sur les stratégies de mise en Å“uvre de la simulation pour la formation en sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs. Parmi les questions soulevéesÌý: comment tirer parti de programmes évolutifs de simulation et de conception pédagogique dont la portée va au-delà des murs d’une classe?

«ÌýIl y a un besoin phénoménal de personnel infirmier à travers le monde. Il ne suffit pas de faire plus, il faut faire autrementÌý», a déclaré la PreÌýMancini, qui a contribué à la croissance du programme de formation à distance pour l’école de sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs de la University of Texas at Austin, l’une des plus importantes aux États-Unis. Cette école compte, d’une part, plus de 7Ìý000Ìýétudiantes au baccalauréat en sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs, et d’autre part, environ 13Ìý000Ìýactuellement inscrites à la formation en ligne pour devenir ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ð praticienne familiale, avec un taux de réussite impressionnant de 90Ìý% à l’examen de certification dès la première tentative.

Le deuxième atelier de sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs, «ÌýSimulation and Inquiry-Based Learning (IBL)Ìý», portait sur les avantages et les défis associés à l’intégration de la simulation dans les cours d’apprentissage par investigation. La PreÌýMancini était accompagnée des coresponsables de l’apprentissage par investigation de ƽÌØÎå²»ÖÐ, à savoir, JodiÌýTuck, ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ð et chargée d’enseignement à l’ESII, et LiaÌýSanzone, ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ð, professeure adjointe et directrice adjointe du programme de baccalauréat en sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs. L’apprentissage par investigation a récemment été intégré au programme révisé de sciences ¾±²Ô´Ú¾±°ù³¾¾±Ã¨°ù±ðs de premier cycle de ƽÌØÎå²»ÖÐ, ce qui permet aux étudiantes et étudiants de participer activement à des expériences cliniques simulées dans un cadre sécuritaire afin de gagner en assurance et d’acquérir davantage d’expérience pratique. «ÌýPour être réussie, la simulation doit être appliquée de façon intentionnelle, a affirmé la PreÌýMancini. Que cherchons-nous à accomplir et comment allons-nous intégrer cela à notre enseignement?Ìý» Dans une discussion animée sur ce que l’on peut «Ìýapprendre de l’autre, avec l’autre et à propos de l’autreÌý», la PreÌýMancini a souligné l’importance de s’autocritiquer de façon honnête et d’appliquer des techniques de débreffage cohérentes. Cette discussion a également abordé la valeur d’avoir des patients standardisés, ces acteurs qui arrivent à bien interpréter les préoccupations des patients et qui offrent une rétroaction pour faciliter le processus d’apprentissage. La PreÌýMancini a été impressionnée par le programme très rigoureux qui est en place à la Faculté de médecine de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ et qui fait affaire avec plus de 200Ìýpatients standardisés sur une base régulière.

De gauche à droite : Jodi Tuck, Lia Sanzone, Mary Beth Mancini, Katherine Logue, Hugo Marchand

Des soins de santé haute performance

Le lendemain matin, la PreÌýMancini a donné une présentation lors des conférences scientifiques en chirurgie et anesthésie de l’Hôpital général de Montréal, qui a été retransmise par vidéoconférence dans cinq centres de soins de santé affiliés. La PreÌýMancini a partagé ses perspectives sur les façons de créer une culture de sécurité, d’optimiser le travail d’équipe et d’employer la simulation afin de réduire les risques hospitaliers et d’augmenter la sécurité des patients. Sa présentation, intitulée «ÌýHigh-Performance Health Care through SimulationÌý», portait sur des principes importants qui englobent la compétence humaine et la pratique réfléchie, les «Ìýcinq pratiques exemplaires de la simulationÌý» et le besoin de tirer parti de la technologie pour maximiser la simulation. En s’appuyant sur ses propres expériences et recherches en lien avec l’entraînement à la réanimation cardiorespiratoire, la PreÌýMancini a partagé des résultats de recherche qui ont démontré l’effet concret de la simulation sur les compétences cliniques. «ÌýLa pratique et les évaluations en équipe à l’hôpital sont un défi, mais la simulation nous permet de le faireÌý», a-t-elle affirmé.

Le dernier atelier, «ÌýSimulation-Based Assessment & Evaluation of Team PerformanceÌý», s’est tenu à l’ESII avec des discussions interactives portant sur les défis au sein des équipes et l’importance de la conscience de soi. Le besoin de s’exprimer clairement et de s’entendre sur des définitions opérationnelles cohérentes a également été souligné comme un aspect important de la communication efficace. «ÌýCe que vous faites ici est capitalÌý», a conclu la PreÌýMancini, en rappelant l’importance du travail en cours à l’ESII pour l’objectif ultime d’améliorer les résultats pour les patients.

Le travail de toute une équipe

Après deux journées d’ateliers bien remplies, la famille Flanders a organisé un délicieux souper en l’honneur de la PreÌýMancini. Lors d’un discours très éloquent, KappyÌýFlanders s’est exprimée ainsi à son auditoireÌý: «ÌýPour atteindre de bons résultats, il faut une équipe – qu’il s’agisse d’une équipe chirurgicale, d’un département spécialisé ou bien de l’hôpital tout entier, du préposé à l’entretien au PDG de l’hôpital – pour échanger en toute honnêteté et offrir une rétroaction utile et constructive. Voilà ce que le centre de simulation cherche à créer, et c’est encourageant de voir tant de gens présents pour ses conférences, ses ateliers, et maintenant le souper en son honneur, qui partagent tous cette même vision.Ìý»

Kappy Flanders et Mary Beth Mancini avec l’équipe du Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg

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Developing a Virtual Reality Platform to Advance the Science of Prognostic Communication in Cancer Care

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