La Pre Claire Brown reçoit une subvention de l’Initiative Chan-Zuckerberg remise à des chercheurs en imagerie pour l’avancement de la bio-imagerie
Les fonds seront investis dans les technologies d’imagerie, la formation et l’enseignement à l’Installation de bio-imagerie avancée de MGill
Par MaureenÌýMcCarthy
En soutenant les progrès de la science et de la technologie, il sera possible de guérir, prévenir ou traiter toutes les maladies d’ici la fin de ce siècleÌý: voilà l’idée incroyable avancée par l’Initiative Chan-Zuckerberg (CZI). Une idée que veut approfondir la professeure ClaireÌýBrown, directrice de l’Installation de bio-imagerie avancée (ABIF) de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, qui a obtenu une subvention d’une valeur de 552 867Ìý$ US de CZI pour la recherche en imagerie. La PreÌýBrown est parmi les 22Ìýlauréats de cette ronde de financement. Ses collègues chercheurs en imagerie et elle jouent un rôle crucial dans le développement de technologies d’imagerie de pointe et la diffusion des connaissances sur celles-ci. Ces technologies nous permettent de mieux comprendre ce qui se passe à l’échelle cellulaire ou même moléculaire, ce qui est essentiel à notre compréhension des processus biologiques fondamentaux, ainsi qu’à l’avancement des sciences de la vie et de la recherche en santé.
Ce financement, qui s’étale sur trois ans avec une possibilité de renouvellement pour deux autres années, met en lumière les 25Ìýannées d’expérience de la PreÌýBrown en bio-imagerie et son expertise dans les domaines de la microscopie de pointe, des normes, du contrôle de qualité et de l’analyse d’imagerie quantitative. Sous sa gouverne, l’ABIF est devenu l’une des plus grandes installations de bio-imagerie du Canada, établissant des liens autant au pays qu’ailleurs dans le monde. « Nous offrons des services à beaucoup de chercheurs de ƽÌØÎå²»ÖÐ et d’autres établissements », explique la PreÌýBrown qui, en plus de diriger l’ABIF, étudie les mécanismes moléculaires régissant la migration cellulaire. Elle est également professeure agrégée au Département de physiologie de la ¹ó²¹³¦³Ü±ô³Ùé de médecine et des sciences de la santé de ƽÌØÎå²»ÖÐ. « Nous formons des étudiants aux cycles supérieurs et au postdoctorat de diverses facultés, qui deviennent microscopistes. Sur ce plan, nous soutenons leurs recherches. La formation et l’enseignement représentent une grande partie de notre travail. La subvention de CZI nous aidera à maintenir l’ABIF, à conserver notre personnel hautement qualifié et à créer des ressources pour l’enseignement et la formation qui serviront aux chercheurs. »
Une expertise unique
La PreÌýBrown et les trois chercheurs en imagerie qui travaillent à temps plein avec elle forment de 250 à 300Ìýpersonnes par année à l’utilisation de 15Ìýplateformes de microscopie et de logiciels perfectionnés d’analyse d’images. L’équipe offre des consultations et des formations privées personnalisées, des ateliers interactifs et des cours de niveau avancé sur les plus récentes technologies. L’imagerie d’échantillons vivants fait partie de ses domaines d’expertise. « Beaucoup de chercheurs qui font appel à nous connaissent très bien la biologie et la pathologie cellulaires, mais c’est une tout autre histoire de capter des images d’un échantillon vivant au microscope », indique la PreÌýµþ°ù´Ç·É²Ô. L’équipe peut conseiller et guider les chercheurs, ce qui leur épargne parfois des mois de travail. « Concrètement, nous simplifions et accélérons le rythme de la recherche, en plus d’assurer un haut degré de qualité », ajoute-t-elle.
L’équipe a également réussi à adapter ses services rapidement et efficacement pour respecter les restrictions qui découlent de la pandémie de COVID-19, afin de continuer à soutenir le mieux possible les chercheurs de ƽÌØÎå²»ÖÐ et d’ailleurs.
Selon la PreÌýBrown, ce sont les connaissances et les compétences de son équipe qui ont permis à l’ABIF d’atteindre ce statut de chef de file. « Nos trois chercheurs en imagerie ont reçu une formation poussée et sont hautement qualifiés. Grâce à leur savoir-faire, ils apportent une contribution inestimable aux projets de tous ceux qui font appel à nos services », dit-elle. Ils ont aussi participé activement à la demande de subvention à CZI, que l’équipe a rédigée en quelques semaines seulement. « Nous avons vraiment fait un travail d’équipe », affirme la PreÌýµþ°ù´Ç·É²Ô.
« En ce moment, le monde a besoin plus que jamais de spécialistes en imagerie chevronnés comme la professeure ClaireÌýBrown, de ƽÌØÎå²»ÖÐ, pour faire progresser notre compréhension du fonctionnement des maladies et des moyens de les guérir », déclare MarthaÌýCrago, vice-principale à la recherche et à l’innovation de ƽÌØÎå²»ÖÐ. « Cette marque de reconnaissance et ce soutien que vient de recevoir l’Installation de bio-imagerie avancée de la part de l’Initiative Chan-Zuckerberg lui donneront un élan formidable, qui mènera à de nouvelles percées en microscopie, ici même à Montréal. »
Bâtir une communauté internationale solide
La PreÌýBrown est emballée par les possibilités de collaboration avec des chercheurs en imagerie de l’étranger que lui offre cette subvention de CZI. « C’est très important pour l’évolution de nos travaux, car nous serons exposés à des expériences et à des idées extrêmement diversifiées, de partout sur la planète. » La PreÌýBrown est également coprésidente de BioImaging North America (BINA), qui a aussi obtenu des fonds de CZI. Son engagement au sein de la communauté mondiale de la bio-imagerie lui a permis de constater à quel point les méthodes varient d’un endroit à l’autre. « Plutôt que de réinventer des façons de faire, nous pourrons tirer parti du savoir collectif de la communauté internationale et contribuer plus efficacement à l’évolution de notre domaine. »
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