L鈥櫭﹙olution du syst猫me international de protection des r茅fugi茅s 脿 la lumi猫re des statistiques du Haut Commissariat des Nations Unies pour les r茅fugi茅s
La Chaire Oppenheimer en droit public international () organise son premier d茅jeuner-causerie de l'ann茅e. Le professeur , d茅mographe et ma卯tre de conf茅rences 脿 l'Universit茅 Paris 1 Panth茅on-Sorbonne, donnera la pr茅sentation. Tous et chacun sont invit茅s... et n'oublier pas d'apporter votre casse-cro没te!聽
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La connaissance des effectifs de population par type de protection dans le monde, offerte par les statistiques du Haut Commissariat des Nations Unies pour les r茅fugi茅s (HCR), est un 茅l茅ment cl茅 de la compr茅hension de la logique d鈥檈nsemble du syst猫me international de protection, 脿 condition d鈥檃nalyser comment ces statistiques d茅crivent les faits.
Les d茅finitions des cat茅gories statistiques et les 茅volutions li茅es aux r茅visions des estimations peuvent en effet brouiller l鈥檌nterpr茅tation des chiffres. Le simple fait que la d茅finition du r茅fugi茅 dans les statistiques du HCR ne soit pas la d茅finition juridique du r茅fugi茅 d茅fendue par le HCR masque en partie la r茅duction de l鈥檜tilisation du statut de r茅fugi茅 de la convention de Gen猫ve, notamment en Europe.
L鈥檌mportance num茅rique des personnes d茅plac茅es n鈥檈st pas nouvelle, mais leur prise en charge croissante par le HCR, rendue plus visible en 2006 par une r茅vision des estimations, peut 锚tre analys茅e comme un changement de mode de protection majoritaire destin茅 脿 r茅duire les flux vers les pays occidentaux. Il ne s鈥檃git cependant pas d鈥檜n changement de logique puisque d猫s 1951 l鈥檃sile est r茅serv茅 脿 ceux que l鈥檕n ne peut prot茅ger sur place, mais l鈥檈xtension des missions du HCR, peut-锚tre un jour 茅tendues aux d茅plac茅s climatiques, marginalise la protection des r茅fugi茅s.
