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La famille Meakins : l’éducation et les arts pour enrichir les professions de la santé

Grâce à sa contribution à la pratique clinique, à l’éducation médicale, aux arts, au milieu universitaire et à la gouvernance en santé publique, la famille Meakins laisse sa marque depuis trois générations. Et même si la pandémie de COVID-19 a temporairement mis un frein à l’implication du Dr Jonathan Larmonth Meakins, l’avenir est prometteur.


Un leadership en médecine et en chirurgie sur trois générations
L’histoire de la famille Meakins est remarquable. Le Dr Jonathan Campbell Meakins (1882-1959) a été un fondateur et le premier président du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, directeur du Département de médecine de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ et doyen de la Faculté de médecine de ƽÌØÎå²»ÖÐ.
Il a servi au sein du Corps médical de l’armée canadienne pendant la Première Guerre mondiale, puis en tant que directeur adjoint des Services médicaux canadiens avec le grade de brigadier pendant la Deuxième Guerre mondiale. Son travail lui a valu d’être reçu Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique et plus tard, intronisé au .
Au décès du Dr J.C. Meakins, son fils – le Dr Jonathan Fayette Meakins – a créé une bourse en mémoire de son père, qui est toujours attribuée aujourd’hui. Représentant la troisième génération, sur les traces de son père et de son grand-père, le Dr Jonathan L. Meakins, ancien directeur du Département de chirurgie, est maintenant responsable de la Bourse et veut accorder une plus grande place aux arts au Centre universitaire de santé ƽÌØÎå²»ÖÐ (CUSM).


Pour l’avancement de l’éducation : la Bourse commémorative Jonathan Campbell Meakins et famille
Quand J.C. Meakins est décédé, son fils a tenu à établir un fonds en son nom. Au départ, la bourse était remise à un chercheur de la division de pneumologie. Toutefois, après des discussions entre le fils et le petit-fils du Dr Meakins, sa portée a été élargie pour viser la Faculté entière, car le médecin, qui avait été doyen et l’auteur de l’ouvrage The Practice of Medicine, croyait que l’éducation était une importante voie à suivre. Ce principe fut donc concrétisé dans les années 1990, à la satisfaction de tous.
³¢²¹ÌýBourse commémorative Jonathan Campbell Meakins et famille, administrée par l’intermédiaire de l’Institut d’éducation en sciences de la santé, récompense désormais l’excellence en éducation médicale d’un stagiaire postdoctoral ou d’un membre du corps professoral de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, pour encourager le développement d’activités reliées à l’éducation médicale.
Des projets fascinants et importants ont été appuyés par cette bourse. Le Pr Matthew Hunt a obtenu la bourse en 2015 pour contribuer à la création d’un module en ligne sur l’éthique humanitaire avec la Croix-Rouge. Toujours en 2015, la Pre Carolyn Ells a utilisé la bourse pour combler certaines lacunes dans les connaissances sur le recours à la simulation en éthique médicale, pour ensuite devenir directrice de cours dans le cadre des éléments d’éthique médicale et de droit de la santé du programme d’études médicales de premier cycle (ÉMPC) de ƽÌØÎå²»ÖÐ.
Ce n’est là qu’un aperçu du vaste éventail de projets que cette bourse a permis de réaliser, et le Dr Meakins est ravi à l’idée d’élargir encore sa portée pour inclure les arts et les sciences humaines – des domaines qui sont chers à son cœur.


Humaniser la médecine par les arts
Le Dr Meakins joue un rôle actif au sein du  du CUSM, en intégrant les arts dans les milieux cliniques.
C’est grâce aux efforts du Dr Meakins et du Centre des arts et du patrimoine que les couloirs du site Glen du CUSM et de l’Hôpital général de Montréal sont ornés de magnifiques photographies et œuvres d’art – qu’il s’agisse des sculptures inuites en bois d’un ancien patient ou d’images de l’ancien Hôpital Royal Victoria commandées à des photographes professionnels.
« Cela humanise l’environnement où les patients consultent, souvent pour des problèmes de santé qui n’ont rien de réjouissant », explique le Dr Meakins pour illustrer l’importance de l’art. « Nous n’avons pas toujours conscience de ce qui est là exactement, mais nous savons qu’il y a quelque chose et cela change le sentiment des gens par rapport à l’endroit où ils se trouvent. »
En milieu clinique, les couloirs sont souvent arides. On y trouve des instructions sur les murs qui disent aux gens quoi faire, ou encore rien du tout. Ces affiches et ces panneaux indicateurs sont importants, mais d’une certaine façon, ils sont aussi déshumanisants, mentionne le DrÌý²Ñ±ð²¹°ì¾±²Ô²õ.
Les œuvres d’art placées dans ces espaces offrent des moments d’évasion, ainsi qu’un sentiment de chaleur et de confort, malgré des circonstances qui sont parfois difficiles. Ce projet remarquable est appuyé par la , qui fournit annuellement des fonds de fonctionnement pour ce travail grâce à de généreux donateurs.
Ces Å“uvres d’art jouent aussi un rôle historique, comme les photographies de l’ancien Hôpital Royal Victoria et les installations spéciales consacrées au Dr Norman Bethune, au DrÌý´³´Ç³ó²ÔÌý²Ñ³¦°ä°ù²¹±ð et à d’autres personnages et moments marquants de l’histoire de la médecine canadienne.
« Tout cela a pour but d’humaniser nos hôpitaux, mais aussi de rappeler aux gens certains des héros de ces institutions et de ne pas oublier d’où nous venons », souligne le DrÌý²Ñ±ð²¹°ì¾±²Ô²õ.
Les activités entourant les installations et œuvres artistiques sont pratiquement à l’arrêt en raison de la pandémie de COVID-19, mais le Dr Meakins entrevoit avec optimisme l’année à venir, en ce qui concerne autant les arts que l’évolution de la Bourse commémorative Jonathan Campbell Meakins et famille.
C’est donc une riche tradition remontant à trois générations, dont beaucoup ont bénéficié, qui pourra se perpétuer.

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