Nous avons déménagé
L'Institut du Cancer Rosalind et Morris Goodman est désormais situé sur
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Professeur Associé
Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman
Département de biochimie
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Le mélanome est le cancer de la peau qui atteint le plus de patients. Le mélanome peut être guéri si détecté à un stade précoce; mais le taux de survie à 5 ans décroît de façon importante quand la maladie atteint un stade métastatique local ou se propageant à distance. Récemment, le traitement des mélanomes est devenu une histoire à succès grâce à la thérapie génomique ou celle basée sur la manipulation du système immunitaire. Le mélanome cutané se caractérise par des mutations dans les régulateurs BRAF et NRAS de la protéine kinase activée par les mitogènes (MAPK) qui se retrouvent dans presque 50 % et 25 % des patients, respectivement. L'identification de ces mutations oncogéniques a permis le développement de petites molécules inhibitrices ciblant les kinases de la MAPK kinase et BRAF dans le mélanome. Bien que la réponse des patients cancéreux aux thérapies ciblant les MAPK kinases ait été significative à ce jour, elle est rarement de longue durée. De plus, l'efficacité clinique de nouvelles thérapies ciblant plutôt les protéines agissant de freins du système immunitaire a été impressionnante; néanmoins, l'identification des biomarqueurs pouvant prédire la réponse clinique demeure incertaine.
Depuis quatre ans, j'ai dirigé plusieurs collaborations multi-institutionnelles (Hodis, Wtson et al. 2012,ÌýCell), qui comprennent le projet The Cancer Genome Atlas (TCGA, 2015,ÌýCell) permettant de caractériser le génome des mélanomes et de réaliser des analyses d'intégration en utilisant plusieurs plateformes d'analyse de l'ADN, de l'ARN et de protéines. Nous avons identifié plusieurs gènes mutés dans les mélanomes avec des mutations dans les régions codantes et non codantes. En se basant sur la fréquence et la corrélation des gènes mutés le plus fréquemment, nous avons établi une classification génomique répartissant les mélanomes en quatre sous-types, soit les mutants BRAF, RAS, NF1 et Triple-WT (de type sauvage).
Afin d'améliorer le diagnostic et les traitements courants en clinique, mon équipe tentera de répondre aux questions suivantes :
Quelle est la fonction biologique et l'importance thérapeutique des nouveaux gènes mutés mis à jour par nos études génomiques et de séquences d'exomes de mélanomes?
Comment pourrions-nous cibler les mélanomes ne présentant pas de mutations BRAF et RAS et comment pourrions-nous prioriser ces stratégies dans le contexte de l'immunothérapie?
Quels sont les mécanismes qui médient la réponse et la résistance aux thérapies ciblées sur MAPK et sur l'immunothérapie?
Pour résoudre ces énigmes, mon équipe utilise des approches bioinformatiques, des modèles in vivo et des techniques biochimiques permettant d'examiner des échantillons provenant de patients, des lignées cellulaires et des modèles de mélanomes développés chez la souris.