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Témoignages d'anciens élèves : Former une nouvelle génération de chercheurs en tant que chercheuse principale

María de Jesús Ibarra Sánchez, ancienne élève de l'ICG, nous parle de son temps dans le laboratoire du Pr Michel Tremblay et de ce qu'elle fait maintenant.

Quelle est votre relation avec l’ICG?

Je suis arrivĂ©e Ă  MontrĂ©al durant l’étĂ©Ěý1997, en provenance de Mexico. J’étais impatiente d’entreprendre mes Ă©tudes doctorales et le PrĚýMichel L.ĚýTremblay a acceptĂ© de me prendre dans son laboratoire, qui se trouvait Ă  l’époque au neuvième Ă©tage du Pavillon McIntyre. L’équipe se concentrait sur le fonctionnement biochimique de diffĂ©rentes tyrosine phosphatases. Nous nous soutenions mutuellement, Ă©changions nos rĂ©sultats et de nouvelles idĂ©es pour nos projets. Nous nous entendions très bien et c’était un rĂ©el plaisir de voyager ensemble pour assister aux confĂ©rences. J’ai beaucoup aimĂ© la pĂ©riode que j’ai passĂ©e Ă  l’ICG.

Que faites-vous maintenant?

Je suis chercheuse principale Ă  l’UnitĂ© de biochimie de l’Institut national de sciences mĂ©dicales et de nutrition Salvador Zubirán. Les membres de mon groupe concentrent leurs recherches sur la biologie des cellules cancĂ©reuses pour Ă©claircir les mĂ©canismes molĂ©culaires qui dĂ©clenchent la production de mĂ©tastases et pour mettre au point de nouvelles stratĂ©gies thĂ©rapeutiques dans le traitement du cancer. Notre laboratoire a dĂ©veloppĂ© un modèle de recherche pour les cultures de cellules primaires obtenues auprès de patientes atteintes du cancer du sein. Notre modèle est très dynamique et nous permet d’évaluer diffĂ©rents aspects de ce type de cancer. Mes recherches actuelles prennent leur source dans mes recherches Ă  l’ICGĚý: je suis toujours dans le domaine des phosphatases, Ă©tudiant le rĂ´le de la protĂ©ine tyrosine phosphatase non-rĂ©cepteur de typeĚý1 (PTP1B) dans la production de mĂ©tastases par le cancer du sein.

Auriez-vous un conseil à donner aux prochaines générations?

Les prochaines générations pourront profiter de la communauté amicale, accueillante et positive de l’ICG. Elles devraient tirer avantage du fait que les chercheurs et chercheuses sont toujours disponibles pour fournir un conseil, un avis ou de l’aide.

Comment votre formation à l’ICG a-t-elle contribué à votre développement professionnel?

La formation que j’ai reçue Ă  l’ICG est la base fondamentale de ma carrière de chercheuse. Le soutien et l’enseignement que m’a offerts mon superviseur, le PrĚýMichel L.ĚýTremblay, en sont les Ă©lĂ©ments dĂ©cisifs. Aujourd’hui, j’essaie de fournir Ă  mes stagiaires un encadrement Ă  la hauteur des standards qu’il m’a appris Ă  l’ICG.

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