Assemblée de cuisine : un espace autochtone au sein du Département de médecine de famille
Le 22 septembre 2020, les membres du Département de médecine de famille de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ ont été invités à une assemblée de cuisine virtuelle, animée par Richard Budgell, professeur agrégé de promotion de la santé des Inuits et du Nord, et Alex McComber, professeur adjoint et responsable du programme de promotion de la santé des Autochtones au Département de médecine de famille. L’assemblée portait sur la conception et l’objectif d’un espace autochtone au département. Les plans des actuels travaux d’agrandissement des bureaux du Département dans Côte-des-Neiges prévoient une salle utilisée pour le partage, l’apprentissage et l’enseignement autochtone.
Au cours de l’assemblée, les membres du département ont répondu à tour de rôle aux questions présentées par les professeurs McComber et Budgell sur l’utilisation, l’aménagement et la convivialité de l’espace. La volonté de créer un espace dédié à l’apprentissage était le fil conducteur des propositions des membres du département – selon eux, l’espace doit comporter des éléments pédagogiques pour éclairer au sujet des préoccupations, des questions et de l’histoire autochtones. Le département ayant un programme de recherche dynamique, les participants ont proposé que l’espace inclue également des exemples de recherches menées par les peuples autochtones afin d’en apprendre davantage sur les méthodes utilisées. Les médias tels que les livres et l’histoire orale peuvent être utilisés à cette fin. Les participants ont aussi exprimé que l’espace devrait être un lieu de relations avec la communauté, de paix et de tranquillité.
Les membres du département ont estimé que les lieux physiques devaient être modulables pour accueillir autant des conférences que des discussions et des lectures. Pour ce faire, ils ont recommandé de choisir du mobilier facile à déplacer. Pour la décoration, des plantes et des œuvres d’art pourraient agrémenter l’espace – des photos des ainés qui ont contribué à faire de cette idée une réalité pourraient orner les murs. Avant tout, l’espace est créé pour les peuples autochtones, en accueillant les membres du département qui veulent venir apprendre et partager dans la paix et le respect.
« Ce projet est plus qu’un simple espace physique », note le Pr Budgell, « c’est une opportunité de transformer un espace physique en un havre spirituel – un nid. Nous pouvons apporter une réelle contribution sur le plan du travail autochtone en médecine de famille ». Suite à cette discussion, le Pr McComber contactera les membres de la communauté autochtone pour leur demander des conseils et des avis afin de créer le plan de l’espace. Il s’agit d’une étape importante pour ƽÌØÎå²»ÖÐ et la contribution de la communauté est primordiale. « Nous voulons nous engager à soutenir l’idée d’un espace et des interactions de celui-ci avec la recherche et le travail clinique de la médecine de famille. Nous savons que la médecine de famille est le centre de la recherche participative communautaire, qui est si importante pour travailler avec les communautés autochtones depuis les années 1990 », ajoute le Pr McComber.