Agrément du programme de doctorat: une autre victoire pour la médecine de famille
Il y a plus de 40 ans, un premier programme d’enseignement de la médecine de famille était instauré dans quelques unités au sein d’hôpitaux montréalais. Depuis ces débuts modestes mais importants, le Département a connu une croissance remarquable, devenant un chef de file influent en matière de soins de première ligne au Québec, au Canada et dans le monde entier.
Fidèle à sa mission d'excellence, le Département célèbre cette année une autre étape importante de son histoire: l’agrément officiel de son programme de doctorat en médecine de famille et soins primaires.
« Bien que le domaine des soins de première ligne existe depuis un certain temps, sa reconnaissance en tant que discipline universitaire est encore assez récente », affirme la Pre Gillian Barlett, directrice des études supérieures et de la recherche en médecine de famille. « Jusqu'à récemment, nous n'avions pas les méthodes sophistiquées essentielles pour étudier un domaine aussi complexe et diffus que les soins primaires ».
En 2005, le Département a recruté la Pre Bartlett, épidémiologiste de formation, pour aider à accroître la capacité de recherche, aux côtés des Drs Pierre Pluye et Charo Rodriguez.
« Nous venions tous d’horizons assez différents, mais nous avions tous des forces dans différentes méthodes de recherche [comme la Dre Ann C. Macaulay, première directrice de la recherche participative au Département de médecine de famille] qui, ensemble, ont constitué les bases de la recherche en soins primaires », ajoute-t-elle. « Après avoir créé et mis en place avec succès le programme de maîtrise, nous savions que pour faire avancer la discipline, nous avions besoin du programme de doctorat ».
Le programme de doctorat en médecine de famille, qui a débuté en tant que programme ad hoc en 2014, s'est révélé unique en raison de son approche interdisciplinaire des soins primaires. Le programme offre une formation rigoureuse sur les méthodes qualitatives, quantitatives et mixtes, la synthèse des connaissances et les approches de recherche participative.
« J’ai commencé à m’intéresser aux examens systématiques avant même d'envisager de faire de la recherche en soins primaires », explique Quan Nha Hong, une récente diplômée du programme ad hoc. « Cependant, j’ai rapidement réalisé que la médecine de famille répondait vraiment à cet objectif en raison de la complexité des interventions entre les professionnels de la santé et leurs patients ».
Le Département de médecine de famille de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ abrite une communauté plurielle de professionnels de la santé, de chercheurs et de personnel de soutien de tous les horizons, qui partagent la mission collective de contribuer à la santé des populations et à la viabilité du système de santé. Tout cela en fait un excellent choix pour les étudiants.
« Lorsque j’ai commencé à chercher des programmes, j’en cherchais un qui m’aiderait à faire le pont entre la médecine et la recherche », mentionne Lashanda Skerritt, la première étudiante du programme MDCM-PhD. en médecine de famille. « La formation que j'ai reçue jusqu’à présent au Département a changé ma façon d’aborder les questions qui recoupent les soins de santé, l’éducation médicale et la biomédecine. »
De plus, le Département encourage la participation d’étudiants provenant de disciplines universitaires et de milieux divers.
« En arrivant au Département avec une formation en sciences sociales, j’ai toujours eu l’impression que mes pairs et mes mentors appréciaient mon expérience et mon avis », ajoute Justin Gagnon, étudiant au doctorat en médecine familiale.
Les soins de première ligne ne pourront que bénéficier des recherches cruciales que réalise le Département de médecine de famille dans sa quête d’excellence en matière de prestation des soins de santé, de soins aux patients et d’éducation médicale.