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Vaccin contre le VPH: utile même pour les jeunes filles

Des données ontariennes ont été analysées par des chercheurs des universités Queen’s et ƽÌØÎå²»ÖÐ

Après l’analyse de données recueillies en Ontario, des chercheurs des universités Queen’s et ƽÌØÎå²»ÖÐ concluent que l’administration du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) aux jeunes filles se traduit rapidement par des bienfaits au sein de cette population.

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 27 April 2015
Le vaccin, qui assure une protection contre quatre types de VPH connus pour être à l’origine du cancer du col de l’utérus et de verrues anogénitales, est offert gratuitement aux jeunes filles dans le cadre de programmes de vaccination dans les écoles au Canada. En dépit de la gratuité du vaccin, les taux de vaccination sont plus faibles que prévu dans de nombreuses régions, notamment parce que les parents estiment que le niveau d’activité sexuelle de leur fille est faible lorsqu’elles sont jeunes.

«ÌýNous avons observé une diminution marquée et significative du taux de dysplasie cervicale, signe précurseur du cancer du col de l’utérus, chez des jeunes filles dès l’âge de 14 à 17ÌýansÌý», précisent LeahÌýSmith et LindaÌýLévesque, chercheuses à l’Institut des sciences cliniques évaluatives de l’Université Queen’s.

Les professeurs mcgillois JayÌýKaufman, du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail (ɵþ³§°Õ), et ErinÌýStrumpf, de l’ɵþ³§°Õ et du Département d’économie, sont les coauteurs de l’étude.

L’étude, publiée dans la revue scientifique Pediatrics, a également permis de conclure que le vaccin contribue à réduire l’incidence des verrues génitales au sein de cette population.

«ÌýLe fait que ces bienfaits aient été observés chez des filles aussi jeunes vient étayer les recommandations actuelles selon lesquelles la vaccination ne doit pas être reporté±ðÌý», affirme LeahÌýSmith, auteure principale de l’étude et ancienne doctorante à ƽÌØÎå²»ÖÐ.

Cette étude a porté sur une cohorte composée de 260Ìý493Ìýjeunes filles, dont la moitié étaient admissibles au programme de vaccination des élèves de 8±ðÌýannée de l’Ontario financé par le gouvernement au cours des deux premières années où il était offert (2007-2008 et 2008-2009). Les chercheurs ont recensé 2Ìý436Ìýcas de dysplasie cervicale documentés entre la 10e et la 12e année, et constaté que l’incidence de cette anomalie était 44Ìýpour cent moins élevée chez les filles qui avaient reçu le vaccin. L’étude a également démontré qu’un cas de dysplasie cervicale avait pu être évité pour chaque groupe de 175Ìýjeunes filles vaccinées.

«ÌýBien que la vaste majorité des cas que le vaccin a permis de prévenir n’auraient pas évolué vers le cancer du col de l’utérus, ces réductions précoces sont néanmoins très importantes compte tenu du fardeau que fait peser la dysplasie cervicale sur le bien-être émotionnel et physique des jeunes filles, ainsi que sur le système de soins de santéÌý», affirme la professeure Lévesque.

Cette étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada, l’Institut des sciences cliniques évaluatives, le Fonds de recherche du QuébecÌý–ÌýSanté, le Programme des chaires de recherche du Canada, l’Institut de recherche de la Société canadienne du cancer et la Fondation canadienne pour l’innovation.

L’article «ÌýThe Early Benefits of Human Papillomavirus Vaccination on Cervical Dysplasia and Anogenital WartsÌý», par LeahÌýM.ÌýSmith etÌýcoll., sera publié en maiÌý2015 dans la revue scientifique Pediatrics, volum±ðÌý135, numéroÌý5.

DOIÌý: 10.1542/peds.2014-2961

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