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SIDA : nouvelles données d’une étude montréalaise

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 19 March 2007

ƽÌØÎå²»ÖÐ et l’Université de Montréal font équipe pour jeter plus de lumière sur leur récente étude

Les Drs Mark Wainberg et Bluma Brenner, du Centre de recherche sur le SIDA de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ de l’Hôpital général juif, et le Dr Michel Roger, du Centre hospitalier de l’Université de Montréal dévoilent aujourd’hui de nouvelles données tirées d’une étude réalisée sur des patients traitées dans des cliniques montréalaises, à l’occasion du 7e symposium Journées québécoises VIH. Au cours de cette étude, qui s’est échelonnée sur une période de huit années, les chercheurs ont notamment découvert que 80 pour cent des nouveaux cas de transmission du VIH étaient attribuables à des personnes qui n’ont jamais reçu de traitement à cet égard. Les scientifiques indiquent toutefois que la transmission de souches pharmacorésistantes du VIH a lieu dans environ 14 pour cent des cas et qu’un individu récemment infecté et qui n’a jamais pris de médicaments antiviraux peut néanmoins transmettre une souche pharmacorésistance.

« Nous savons, par expérience, que les personnes qui savent qu’elles sont infectées au VIH sont habituellement prêtes à modifier leur comportement à risque. Ainsi, nos données peuvent avoir des implications profondes pour la santé publique », explique le Dr Mark Wainberg. Pour le Dr Michel Roger, cette étude rappelle les risques graves de l’infection au VIH. « À la lumière de ces données, nous devons reconsidérer les recommandations actuelles de traitement, souligne le Dr Roger. Débuter la thérapie durant la phase aiguë de l’infection pourrait réduire la transmission du virus. Il faut toutefois prendre en compte l’innocuité des médicaments et la possibilité de transmission de souches résistantes en cas de non-adhérence au traitement.»

Quelque 2 500 patients traités dans huit cliniques montréalaises spécialisées dans le traitement du VIH ont fait l’objet de la présente étude, dont les résultats seront publiés dans le numéro d’avril du Journal of Infectious Diseases. Les résultats de peuvent déjà être consultés en ligne.

Étude :

Éditorial :

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