Musique et politique : Gilberto Gil à ƽÌØÎå²»ÖÐ
Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ et l’IECM accueillent le politicien et musicien brésilien pour une conférence sur la culture numérique
Il arrive rarement que les univers de la politique et de l’art convergent avec autant d’harmonie que dans le cas du travail du ministre de la Culture et de l’artiste lauréat de Grammy, Gilberto Gil. Tandis que l’industrie du divertissement est aux prises avec la diffusion effrénée de contenus dans Internet, M. Gil apparaît comme un acteur central de la quête mondiale pour des formes plus flexibles de distribution des œuvres artistiques, et un ferme défenseur des droits de l’Internet, des logiciels libres et de la culture numérique.
Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ et l’Institut d’études canadiennes de ƽÌØÎå²»ÖÐ (IECM) accueilleront conjointement Gilberto Gil pour une conférence publique gratuite le vendredi 15 février, à 18 heures à l’Hôtel Omni Mont-Royal, au 1050 rue Sherbrooke ouest. Digital Culture: Re-inventing America’s New World Dream explorera des politiques et des pratiques novatrices à l’avant-garde de questions controversées comme le droit d’auteur, la culture numérique et les droits dans Internet.
« À titre de ministre de la Culture du Brésil, M. Gil est l’un des principaux défenseurs internationaux des droits des artistes, des producteurs culturels et des citoyens ordinaires en ce qui a trait aux technologies médiatiques », a indiqué Marc Raboy, titulaire de la chaire Beaverbrook en éthique, médias et communication et directeur de Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ.
En plus d’être un politicien au premier plan de l’actualité, M. Gil est depuis quatre décennies un des chanteurs et compositeurs les plus célèbres du Brésil, ayant près de 50 albums et deux Grammy à son actif. Il a commencé sa carrière comme musicien de bossa-nova; ses compositions de plus en plus colorées par la politique et l’activisme social ont contribué à l’émergence du populaire mouvement anti-establishment Tropicalia – un métissage de bossa-nova, de rock psychédélique, de musique folklorique bahia et de fado portugais. En 1968, M. Gil a été emprisonné plusieurs mois par le gouvernement militaire du Brésil qui l’a contraint à l’exil à Londres, en Angleterre, après sa libération. Il est revenu au Brésil en 1972 pour poursuivre sa carrière musicale et son activisme. Lorsque le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva est entré en fonction en janvier 2003, il lui a confié le ministère de la Culture. Malgré ses obligations à ce titre, Gilberto Gil continue d’écrire, d’enregistrer et de faire des tournées.
Il prononcera sa conférence publique à la conclusion du Colloque 2008 de l’IECM : Are we American? Canadian Culture in North America. Un service de traduction simultanée sera offert. Par ailleurs, M. Gil sera à la Société des arts technologiques, au 1195, boul. St-Laurent, le samedi 16 février, de 10 h à 12 h 30, pour une discussion bilingue à entrée gratuite, Broadband : Une conversation avec Gilberto Gil. Pour tout renseignement, visitez .
Il sera possible de réaliser des entrevues avec M. Gil avant sa conférence du 15 février.