Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ sera l'hôte du lancement d'une étude phare de la Banque mondiale qui aura lieu à Montréal
L’ouvrage examine les meilleures pratiques mondiales des médias
Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ, en collaboration avec l’École de communication Annenberg de l’Université de Pennsylvanie, sera l’hôte du lancement à Montréal d’une nouvelle étude de la Banque mondiale intitulée Broadcasting, Voice and Accountability: A Public Interest Approach to Policy, Law, and Regulation (Radiodiffusion, voix et responsabilisation : une approche des politiques, des lois et des règlements liés à l’intérêt public). Cet ouvrage souligne comment la radiodiffusion peut jouer un rôle vital dans le développement en rendant les gouvernements plus transparents et en donnant une voix aux plus pauvres du monde. L’événement, qui comprendra une réception et une séance de signature, aura lieu le 23 mai, de 18 h à 19 h, au Centre Sheraton de Montréal, 1201 boul. René-Lévesque Ouest.
L’étude de 400 pages est l’aboutissement de cinq années de recherche pour six experts en médias, dont Marc Raboy, de la chaire Beaverbrook en éthique, média et communication de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, et directeur de Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ; Monroe E. Price, directeur du Centre d’études en communication mondiale de l’École de communication Annenberg de l’Université de Pennsylvanie; Kreszentia Duer, de l’Institut de la Banque mondiale (WBI); Steve Buckley, président de l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires; Toby Mendel, directeur du programme juridique ARTICLE 19, de la Campagne mondiale pour la liberté d’expression; et Seán Ó Siochrú, fondateur de la Campagne pour les droits à l’information dans la société de l’information.
« Le projet met en lumière le rôle que peuvent jouer les différents types de médias dans le processus de démocratisation », a déclaré le professeur Raboy. « Un des facteurs dont je suis particulièrement fier est l’accent que met le livre sur l’idée que tout pays sera bien servi s’il dispose d’un mélange sain de médias publics, commerciaux privés et communautaires sans but lucratif. Cela peut paraître évident mais c’est rarement le cas sur le terrain. Le livre présente des dizaines d’exemples d’initiatives réussies dans des endroits inattendus, comme le Népal et le Ghana. »
Il s’agit de la première publication de la Banque mondiale traitant de politique de radiodiffusion liée au monde en développement. L’ouvrage porte une attention spéciale sur la manière dont les médias peuvent augmenter l’imputabilité de la gouvernance et contribuer au développement en donnant une « voix », particulièrement aux personnes défavorisées de la société.
« De la Chine au Myanmar, de l’Irak à la Somalie, les médias influencent l’impact des événements géopolitiques significatifs. L’ouvrage de la Banque mondiale reconnaît l’importance des médias dans leur influence sur les gouvernements, l’économie et, spécialement, la participation des individus dans leur destinée. C’est un plaisir de témoigner d’une collaboration continue entre la chaire Beaverbrook de ƽÌØÎå²»ÖÐ et l’école Annenberg concernant ces questions », a déclaré le Pr Price.
Hébergé au Département d’histoire de l’art et d’études en communications de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ est un pôle de recherche, d’érudition et de sensibilisation qui se consacre aux enjeux et aux polémiques liés aux médias, à la technologie et à la culture. Ses activités sont financées par diverses sources, notamment par le Fonds Beaverbrook pour Média@ƽÌØÎå²»ÖÐ, créé grâce à la générosité de la Fondation canadienne Beaverbrook.
Sur Internet :
http://www.press.umich.edu/titleDetailDesc.do?id=312911