Le CLUMEQ jouera un rôle clé dans la nouvelle plateforme nationale de calcul haute performance
La Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) et le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) ont annoncé que sept consortiums universitaires canadiens, incluant le CLUMEQ (Consortium Laval UQAM ƽÌØÎå²»ÖÐ et l'est du Québec), partageront 88 millions de dollars provenant de fonds fédéraux dans le cadre de la création du tout premier réseau pancanadien de calcul de haute performance (CHP).
Grâce à ce nouveau financement, le CLUMEQ pourra procéder à l'acquisition de deux nouveaux supercalculateurs ultramodernes dotés de milliers de processeurs, pour remplacer celui qu'il exploite actuellement. Ce nouvel équipement sera réparti entre Montréal et Québec (l'Université Laval) et comportera des missions techniques complémentaires ainsi qu'une interopérabilité assurée par le biais du Réseau d'informations scientifiques du Québec (RISQ).
Les nouvelles infrastructures combleront les besoins en CHP dans des disciplines de recherche de pointe et plus novatrice comme la physique des particules, la modélisation climatique, l'astrophysique, la bioinformatique, la génomique, l'aéronautique et le génie, les sciences sociales et les arts.
« Il s'agit d'un avancement significatif pour ƽÌØÎå²»ÖÐ et ses institutions partenaires ainsi que pour la capacité des universités québécoises à réaliser des innovations en recherche à l'échelle internationale, soutient la Pre Heather Munroe-Blum, principale et vice-chancelière de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ. L'enseignement et la recherche réalisés par CLUMEQ constituent un exemple probant de la collaboration interuniversitaire et de l'esprit de collégialité visant essentiellement le bien de la communauté. »
Pour M. Raymond Leblanc, vice-recteur à la recherche de l'Université Laval : « Le développement du CHP est un élément clé de notre plan stratégique pour la recherche à l'Université Laval. La plateforme nationale constitue une opportunité unique pour les universités québécoises d'assumer un rôle de leadership sur le plan national. »
« Je me réjouis de cet investissement majeur et essentiel aux recherches réalisées à l'UQAM et l'Université du Québec et au sein du consortium OURANOS sur les prévisions climatiques, lequel permet de faire face aux changements globaux qui ne manqueront pas d'affecter le Québec, » ajoute M. Michel Jébrak, vice-recteur à la recherche et à la création de l'UQAM.
« La vision exceptionnelle de la FCI a réussi à rassembler 56 établissements autour d'une même table, dans le but de présenter une demande nationale concertée, qui ouvre aux chercheurs canadiens un accès unique à des superordinateurs haut de gamme. Ces installations permettront l'innovation en recherche, l'accroissement de nos connaissances dans plusieurs domaines et assureront la compétitivité du pays face à la globalisation et à l'impartition, » explique le Pr Wagdi Habashi, directeur du CLUMEQ et détenteur de la Chaire Industrielle CRSNG-Bombardier en mécanique des fluides computationnelle de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ.
Au total, la FCI prévoit que cet investissement important profitera à plus de 6 000 chercheurs qui mènent des travaux de recherche impliquant des calculs poussés dans quelque 56 établissements de recherche répartis dans tout le Canada.
« Le milieu canadien du calcul de haute performance vient de franchir un pas important, » déclare le Dr Eliot Phillipson, président de la FCI. « Les nouveaux outils de CHP offriront aux chercheurs la puissance de calcul nécessaire pour résoudre des problèmes de calcul à grande échelle, à laquelle ils n'auraient jamais même pu imaginer il y a dix ans. »