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Or, des chercheurs de l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ ont découvert un nouveau rôle pour cette hormone métabolique. «ÌýNous avons découvert que l’insuline contrôle l’activité des "freins" du cerveau, appelés récepteurs inhibiteurs GABA-AÌý», affirme DerekÌýBowie, professeur au Département de pharmacologie et de thérapeutique de la Faculté de médecine. «ÌýL’insuline empêche le cerveau d’être surexcité en faisant appel à un sous-type de récepteurs GABA-AÌý‒Ìýune découverte qui pourrait mener à de nouveaux traitements contre l’é±è¾±±ô±ð±è²õ¾±±ð et d’autres affections du système nerveux central.Ìý»

Une alternative aux psychotropes?

«ÌýLes récepteurs GABA-A sont ciblés par de nombreux médicaments psychotropes, comme les benzodiazépines (p.Ìýex., Valium), qui sont utilisés pour le traitement de l’²¹²Ô³æ¾±Ã©³Ùé, l’induction de l’²¹²Ô±ð²õ³Ù³óé²õ¾±±ð lors d’interventions chirurgicales et le soulagement de la douleur chroniqueÌý», explique le professeurÌýBowie, qui est également directeur scientifique du Groupe d’études des protéines membranaires subventionné par le Fonds de recherche du QuébecÌý‒ÌýSanté. «ÌýBien qu’utiles, ces médicaments sont souvent associés à des effets secondaires indésirables. Nous avons découvert que la régulation de la chimie du cerveau au moyen d’insuline permet d’obtenir les mêmes effets bénéfiques qu’exercent ces médicaments, ce qui ouvre la voie à de nouveaux traitements médicamenteux susceptibles de présenter moins d’effets indésirables.Ìý»

Les résultats de ces travaux ont fait l’objet d’un article publié dans la revue scientifique Journal of Neuroscience.
DOIÌý: 10.1523/JNEUROSCI.0513-15.2015

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