Apprendre à reconnaître les symptômes d'un AVC
Chaque heure compte pour les victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Plus vite elles arrivent à l'hôpital, moins elles subissent de lésions au cerveau. Le Centre universitaire de santé ƽÌØÎå²»ÖÐ (CUSM), la Fondation des maladies du coeur et Urgences Santé conjuguent leurs efforts afin de sensibiliser les gens aux symptômes d'un AVC et à l'importance de transporter les victimes d'un AVC à l'hôpital aussi vite que possible pour qu'elles y soient traitées.
« Avant qu'une personne arrive à l'hôpital, son cerveau a déjà subi des dommages permanents », explique Dr Richard Riopelle, directeur du département de neurologie et de neurochirurgie au CUSM. « Notre programme de partenariat a maintenant un an et ses résultats sont très encourageants. »
Un AVC est causé par l'interruption du flux sanguin au cerveau. Il peut survenir à la suite d'une rupture de vaisseaux sanguins ou d'un caillot bloquant le flux. Chaque année, environ 50 000 Canadiens font un AVC et 18 000 en meurent. Par ailleurs, l'AVC est la principale cause d'incapacité chez les adultes de plus de 40 ans.
« Le programme du CUSM en matière d'AVC utilise une médication spéciale qui "crève le caillot" et qui, si elle est administrée dans les trois heures suivant un AVC, peut restaurer le flux sanguin aux parties affectées du cerveau », de dire Dr Robert Côté, neurologue au CUSM et président du comité scientifique de la Fondation québécoise des maladies du coeur. « Environ 40 % des patients se rétablissent et poursuivent une vie normale, explique-t-il. Nous cherchons à augmenter ce pourcentage et à retourner plus de gens en santé à la maison. »
M. Panagiotis Constantinides illustre bien comment le programme de sensibilisation aux AVC peut être crucial pour la survie des gens. Depuis l'AVC dont il a souffert l'an dernier, M. Constantinides s'est rétabli et est en bonne santé. En mesure de déterminer les symptômes qu'elle observait chez M. Constantinides, un membre de sa famille l'a transporté d'urgence à l'hôpital, ce qui a réduit les dommages engendrés par l'AVC. « C'est arrivé tellement vite. Je suis heureux que ma belle-soeur ait reconnu les symptômes d'un AVC, car je ne les connaissais pas », a indiqué M. Constantinides. « Je ne peux imaginer mon état s'il s'était écoulé quelques heures de plus avant mon arrivée à l'hôpital, après que je me suis effondré. » Le CUSM dispose de deux centres désignés pour traiter les victimes d'AVC, l'Hôpital général de Montréal (HGM) et l'Hôpital neurologique de Montréal (HNM), où les patients reçoivent d'excellents soins prodigués par une équipe multidisciplinaire d'experts.
Le est un hôpital-faculté polyvalent qui jouit d'une réputation internationale pour l'excellence de ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Le CUSM résulte de la fusion de cinq hôpitaux universitaires affiliés à la faculté de médecine de l'Université ƽÌØÎå²»ÖР— l'Hôpital de Montréal pour enfants, l'Hôpital général de Montréal, l'Hôpital Royal Victoria et l'Hôpital neurologique de Montréal, ainsi que l'Institut thoracique de Montréal. Fort de la tradition de leadership médical des hôpitaux fondateurs, l'objectif du CUSM est de fournir aux patients des soins s'appuyant sur les connaissances les plus avancées du domaine des soins de la santé, de même que de contribuer au développement de nouvelles connaissances.
L' est un institut de recherche et d'enseignement de l'Université ƽÌØÎå²»ÖÐ, qui se consacre à l'étude du système nerveux et des maladies neurologiques. Fondé en 1934 par l'éminent Dr Wilder Penfield, l'INM est l'un des plus grands instituts du genre au monde. Ses chercheurs sont des chefs de file mondiaux en neurosciences cellulaires et moléculaires, en imagerie cérébrale, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l'étude et le traitement de l'épilepsie, de la sclérose en plaques et des troubles neuromusculaires. L'INM, avec son partenaire clinique, l'Hôpital neurologique de Montréal (HNM), qui fait partie du Centre universitaire de santé ƽÌØÎå²»ÖÐ, continue d'intégrer recherche, soins aux patients et formation, et il est reconnu comme un des premiers centres de neurosciences au monde. Déjà bien connu pour son Centre d'imagerie cérébrale McConnell, l'INM élargira sa recherche en imagerie cérébrale au cours des prochaines années grâce à une subvention de 28 millions de dollars de la Fondation canadienne pour l'innovation, en partenariat avec le gouvernement du Québec. L'INM compte également développer les initiatives en matière de sclérose en plaques, d'imagerie optique et de nanoneurosciences.